Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Darcos - Page 2

  • Carte scolaire et menaces sur l'école

    Yves Détraigne, sénateur UDF-MoDem, on le sait, se préoccupe souvent des questions qui touchent l'enfance. Après l'obésité infantile, c'est cette fois l'école primaire qui est menacée. Le sénateur UDF-MoDem a donc interpelé le Ministre de l'Education Nationale à ce sujet. 

     
    Conséquence de l'abandon programmé de la carte scolaire


    da46d698d36078424a152dd0d07cb67e.jpgPréoccupé pas les conséquences induites par une telle réforme, Yves Détraigne a demandé à Xavier Darcos de lui préciser si cette réforme affecterait l'enseignement élémentaire et préélémentaire. En effet, à la rentrée 2008, une fois satisfaites les inscriptions dans les établissements de leur secteur, les recteurs et les inspecteurs d’académie auront instruction de
    répondre favorablement à toutes les demandes de dérogation dès lors qu’il y aurait de la place dans l’établissement souhaité. Il semblerait, en outre, que le ministre projette de supprimer complètement tout système de sectorisation des affectations d'élèves d'ici à la rentrée 2009, ce qui annulerait, de fait, toute priorité donnée à un élève pour être scolarisé dans un établissement de son quartier. Outre les problèmes que cela va poser à une majorité de familles, une telle réforme ne sera pas sans conséquences directes pour les collectivités locales que ce soit, par exemple, en matière de programmation des investissements dans les écoles ou d’organisation des transports scolaires.

  • La lettre de Guy Môquet

    A farfouiller sur le site Bayrou.fr, et à lire les commentaires, on en trouve parfois d'excellents. J'ai relevé notamment celui de "Forez" du 22 octobre 2007 à 12h50. Comme j'adhère pleinement à ce qui est dit, je reproduis intégralement ses propos. Chapeau pour la qualité de l'analyse : il y a du neurone à profusion chez les Démocrates !

     La lecture de la dernière lettre de Guy Môquet donne l'occasion pour certains, groupes et individus, d'afficher des postures antagonistes préjudiciables à l'histoire et à la compréhension sereine du passé.

    1) La première posture est essentiellement celle de deux personnes, le président de la République, Nicolas Sarkozy, et son conseiller Henri Guaino. Xavier Darcos se fait plus distant, affirmant qu'il n'aurait certainement pas eu l'idée de cette lecture. C'est une posture classique, relevant d'une injonction à la commémoration officielle. Le choix de Guy Môquet comme symbole de l'engagement résistant, alors qu'il a été fusillé comme otage et non pour fait de résistance, est révélateur de leur profonde méconnaissance de l'histoire de cette période.

    2) La seconde posture est celle exprimée dans la foulée par le même Henri Guaino, provocatrice, cynique et méprisante à l'égard du monde enseignant, qu'il caricature de façon outrancière et haineuse…

    3) Une troisième posture, tout aussi classique, est représentée par le parti communiste français, qui d'une part instrumentalise sans ambages cette commémoration par un appel à "résister" au gouvernement, et d'autre part identifie PCF et Résistance, en occultant deux faits historiques : - le pacte germano-soviétique et le fait que Guy Môquet et ses camarades suivaient la ligne et ne dénonçaient pas l'occupation allemande - le parti communiste clandestin a mis du temps à revendiquer les attentats contre les officiers allemands et n'a pas immédiatement soutenu leurs auteurs

    4) Une quatrième posture consiste, à l'image du SNES et d'un groupe d'historiens rassemblés dans le Comité de Vigilance sur les Usages de l'Histoire (CVUH), à dénoncer l'usage politique de cette commémoration en utilisant des arguments qui relèvent aussi d'une certaine instrumentalisation idéologique. Au nom de leur statut d'historiens ils font un véritable usage politique de la dénonciation d'un usage politique de l'histoire. Ils voient dans cette commémoration l'occasion "d’effacer toute «tache» mémorielle : de la responsabilité de l’Etat français dans la déportation et l’extermination des Juifs à la non-reconnaissance des massacres coloniaux, de la répression du 17 octobre 1961 à l’oubli des anciens combattants «ex-colonisés», ainsi que la "réinvention d'une mémoire résistante". Cet argument rejoint les propos, précisément mal à propos, d'une enseignante largement diffusée dans les JT de France 2 et France 3, selon laquelle on assisterait à une "résurgence du résistancialisme gaulliste" ! Les mêmes qui dénoncent l'injonction commémorative ne sont pas capables d'une distance critique à l'égard de certaines approches contestables des "mémoires de la Seconde guerre mondiale" véhiculées depuis 2004 dans certains manuels de Terminale. Cet argument renvoie à une vision sombre, noire, crasse, de l'attitude des Français sous l'occupation, qui auraient eu besoin de "s'inventer une mémoire résistante" pour se dédouaner du reste (voir le téléfilm "Épuration" diffusé la semaine dernière sur France 2). Elle utilise des termes venant de l'extrême-droite ("épuration sauvage", "résistantialisme") destinés d'abord à dénigrer la Résistance. Avec cette confusion constante entre le gouvernement de Vichy, la France et l'ensemble des Français. Hélas les médias ne se font l'écho que de ces postures extrêmes et souvent anachroniques, et laissent bien peu de place à la nuance et à la réflexion sereine sur les complexités du passé. Pour les Français occupés l'exécution des otages, quelles que soient leurs convictions, était d'abord symbolique des souffrances et du martyre de leur pays, elle a provoqué un choc considérable.

    Personne ne rappelle l'écho, la portée et la signification, pour les contemporains de Guy Môquet et de ses camarades, de cette exécution et de celles qui suivront.

     

    L'analyse de F. Bayrou sur Europe 1 hier soir apportait la distance nécessaire, en replaçant à se juste place cet "événement".

  • Le gouvernement Fillon : impressions...

    Un peu fainéant, je me contente de recopier mes réactions sur le blog de Versac :

    A part cela, une remarque sur la nomination de Juppé : perso, je l'aurais préféré aux affaires européennes ou étrangères, domaine où il aurait eu mon entière confiance.

    Environnement, c'est bizarre. En même temps, dans un ministère, ce qui compte beaucoup, c'est le poids politique : or, Juppé, c'est un poids lourd. Quand il faudra arbitrer, sa parole pèsera lourd.

    Alors je ne sais pas si c'est une bonne chose ou non. Cela dépend assez de Juppé, finalement.

    Pour ma part, je n'ai pas une mauvaise opinion du bonhomme.

    En revanche, Kouchner aux affaires étrangères, c'est une cata ambulante : ce gars-là voulait envoyer des troupes françaises en Irak, et il veut faire la même chose au Darfour. Pour ce dernier cas, ce n'est pas ainsi qu'il faut procéder, mais comme Bayrou (qui a très bien vu le fond du problème) l'a suggéré : il faut faire pression sur la Chine, c'est elle qui bloque tout. Et il faut commencer par là.
    Je trouve que Kouchner n'a pas de flair, et c'est essentiel en politique étrangère.
    En même temps Kouchner a 67 ans : s'il n'est pas ministre cette fois-ci, il ne le sera jamais. 2012, c'est trop loin...et trop tard...

    Darcos ? Je me méfie. Il fait de très beaux discours, mais dans les actes tout l'inverse. De manière générale, je n'ai pas du tout confiance dans les anciens du cabinet Bayrou qui l'ont trahi : Ferry, Darcos, chacun leur style, mais tous les deux à bien parler et à faire l'inverse de ce qu'ils disent.

    Borloo, pareil que vous Versac : je ne me fais pas une idée claire du bonhomme.

    Albanel, on la dit pragmatique. Je ne suis pas convaincu par sa gestion de Versailles.

    J'ai écrit un petit billet sur elle ici :
    http://heresie.hautetfort.com/archive/2007/05/16/un-point-de-vue-sur-christine-albanel.html


    Rachida Dati ? A la place du PS, j'aurais les boules : une petite beurette (jolie en plus) qui vient d'un milieu très modeste au ministère de la justice. Ce que la gauche a rêvé de faire, Sarko l'a fait. ça craint à fond pour la gauche.
    Bon sur sa compétence, je ne me prononce pas, je ne la connais vraiment pas assez.

    Besson, je pense qu'il est un peu devenu fou avec Royal : dommage j'aimais bien le bonhomme à l'origine. Pourtant, je ne pense pas le gars vraiment malhonnête, du moins, pas au sens où on l'entend. Son vrai problème c'est qu'il n'aurait jamais du s'engager au PS. Je ne le pense pas incompétent, à condition qu'il ne se fasse pas manipuler...ET là-dessus, je suis un peu inquiet. Ce n'est pas un politique sur le fond, et il est bien plus naïf que l'on ne pourrait le penser. Le réduire à un Judas serait une grosse erreur.

    Pas d'avis sur les autres dans l'immédiat : ah si, j'oubliais Fillon.
    Faugère son dircab est un type intéressant. Fillon, très dur en négociations : il passe en force.
    Qualité : quand on réussit à obtenir sa parole, on peut être sûr qu'il la tiendra.

  • Xavier Darcos et Bernard Kouchner

    Le 27 février 2007, Xavier Darcos, actuel ministre de l'Education du gouvernement Fillon écrivait sur son blog à propos de l'innovation :

    «les électeurs imaginent [...] les acrobaties politiques rêvant de marier la carpe et le lapin. Non, je ne parle pas de ces combinazione».

    Puis le 1er mars 2007 

    «Je ne vois pas l'intérêt (...) d'avoir B. Kouchner ou J. Delors comme chef d'un gouvernement où chaque ministre serait en cohabitation avec tous les autres» .

    Il s'interroge ensuite sur «cette énergie qu'il faudrait dépenser pour faire collaborer entre eux des acteurs disparates et incompatibles».

    Sans commentaires . De qui se moque-t-on ?

  • La solitude de Job ?

    Xavier Darcos comparait récemment Bayrou à Job sur son tas de fumier . Je n'aurai que deux remarques à faire à Xavier Darcos.

    1. Job n'était pas entouré de 100 000 militants (70 000 Modem + 35 000 UDF)

    2. Puisqu'il évoque cette légende biblique, je lui ferai remarquer que c'est Satan qui vient tenter Job dans l'Ancien Testament. Alors, est-il si sûr de la pertinence de sa parabole ?

    3. Enfin, puisqu'il en appelle à la Pythie de Delphes, il devrait se souvenir que l'on appelle Apollon, Loxias, c'est à dire l'Oblique, et que les prophéties de la Pythie sont souvent à double-sens. Il me semble qu'un certain Crésus y a laissé son empire...