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franc

  • Coup de folie sur l'euro !

    Face aux oiseaux de mauvais augure de tout poil, il est toujours bon et rassurant de prendre connaissance de nouvelles heureuses qui vont contre l'opinion pré-conçue ambiante.

    Ainsi, on aime l'euro, en France. Eh oui. Voilà qui enfonce un coin dans le souverainisme. Je ne fais pas partie de deux qui affirment qu'un retour au franc est impossible. En revanche, je fais partie de ceux qui jugent qu'il n'est pas souhaitable. 

    Il est illusoire d'imaginer que la France gagnerait en marge de manoeuvre si elle quittait l'euro et l'Union européenne. 

    Diplomatiquement, elle serait bien plus faible. Bayrou l'a compris, lui qui pense que la diplomatie de la France doit passer par l'Europe, non en sacrifiant les intérêts de notre pays, mais en tentant de convaincre nos partenaires du bien-fondé de nos vues.

    Financièrement, nous gagnerions la liberté qu'obtient un drogué qui quitte prématurément sa cure de désintoxication. Les Souverainistes croient qu'en supprimant les signalisations, on fait disparaître les murs qui s'approchent. En réalité, dans le code de la route, s'il y a des chemins balisés et goudronnés, c'est pour éviter d'envoyer son véhicule dans le décor. Vous pouvez toujours enlever leur mention, vous n'enlèverez pas le danger.

    Sauf à vivre en autarcie comme dans la Roumanie du temps de  Ceaucescu, il est illusoire d'imaginer un seul instant pouvoir pratiquer une politique monétaire indépendante. 

    On peut bien sûr penser à la dévaluation, mais un tel choix n'a de sens que dans la seule mesure où il n'engendre pas de perte de confiance en la monnaie. L'Estonie a choisi de dévaluer parce qu'elle savait qu'elle intégrerait l'euro cette année. Elle a pu ainsi entrer dans l'Europe monétaire dans de bonnes conditions de parité monétaire.

    Nous serions à la merci de la moindre attaque, de toutes les spéculations, faute de disposer du bouclier de l'euro. Notons qu'un gouvernement européen pourrait faire le choix de dévaluer l'euro face aux autres monnaies mondiales. Actuellement, c'est quasiment impossible.

    Ce qui est vrai, et les Souverainistes pointent le doigt là où cela fait mal, évidemment, c'est qu'une monnaie unique peine à fonctionner en Europe : oui, mais en l'état actuel de la construction de l'Europe. Un gouvernement économique ET démocratique intégré de l'Europe permettrait une politique monétaire digne de ce nom. Ce n'est pas le cas actuellement parce que d'une part, les Etats font bien ce qu'ils veulent, et d'autre part, parce que ce sont des Commissaires, même pas élus, qui prennent des décisions au nom des peuples quand ce n'est pas contre eux. Voilà qui prête le flanc, en effet, à la critique souverainiste. 

  • Super idée de magouille budgétaire : mon cadeau à l'État

    Je viens d'avoir une idée brillante. Mais je ne suis peut-être pas le seul à l'avoir eu. Voilà, j'écoutais hier France Info, et j'ai entendu que les Français possédaient encore quatre milliards de francs (soit 600 millions d'euros, environ, à écouler) d'ici février 2012. A mon avis, il y a là typiquement de l'argent oublié ou, du moins, conservé pour des raisons sentimentales.

    Je tiens le pari que d'ici février 2012, la somme sera grosso modo la même. Or, cette somme, elle a bien correspondu à une production de valeur. Donc, si personne n'en profite, en février 2012, cette valeur se sera évaporée dans la nature.

    Voilà ce que pourrait faire l'État : au 1er mars 2012, il peut laisser le matériau (fer, étain, papier-monnaie) aux Français, et récupérer la valeur via un impôt fictif de 100% sur les francs restant.

    Une fois ce petit tour de passe-passe accompli, voilà notre État doté d'une ressource supplémentaire de 600 millions d'euros environ. Astucieux, non ? Je dépose un copyright sur mon idée, et j'aurais trouvé sympa, en 2012, de toucher un minuscule petit 1% sur ma bonne idée, je ne suis pas gourmand...