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copé

  • Les militants UMP plus à droite que leur électorat ?

    Je ne connais pas à l'heure actuelle les résultats des élections internes au sein de l'UMP. Je pressentais que la victoire de Fillon n'était pas acquise car une base militante et une base électorale, c'est loin d'être comparable. Plus généralement, quand deux individus de stature à peu près comparables d'un point de vue politique s'affrontent, les victoires 60/40 ça n'existe pas. L'opinion finit toujours par se partager en deux parts approximativement équivalentes.

    J'ai souvent regretté au MoDem de constater une base militante bien plus à gauche que notre base électorale initiale (base que nous avons d'ailleurs fini par perdre...). Mais à l'UMP, j'ai le sentiment que c'est l'inverse. Le peuple de droite préfère largement Fillon à Copé, l'électorat UMP de même, mais les militants, eux, sont bien plus partagés. Cela signifie aussi qu'ils sont attirés par la ligne dure (bien que totalement opportuniste) que leur offre Jean-François Copé.

    Si Copé prend le pouvoir à l'UMP, la droite n'est pas prête de recouvrer le pouvoir : Sarkozy avait du talent mais Copé n'est qu'un vulgaire cheffaillon opportuniste. Il ne parviendra jamais à capter l'électorat du Front National comme avait su le faire Sarkozy et, en contrepoint, il risque de s'aliéner le centre-droit.

    A titre personnel, je peux tout à fait envisager de voter pour Fillon dans une grande élection mais en aucun cas pour Copé.

    In fine, le score serré asssocié à une forte mobilisation est tout de même un signe de santé démocratique pour l'UMP et montre que ce parti, comme le PS lors de ses primaires, est capable d'organiser de vraies élections internes.

  • Ouf, une sarkonnerie de moins...

    Ah ! Je lis chez Fred que le gouvernement renoncerait à empêcher la télévision publique de se financer grâce à la publicité. Pas trop tôt : dans la catégorie décisions particulièrement ineptes, celle-là décrochait le pompon. Tout ce battage pour faire plaisir à quelques intellectuels de gauche de salon, était-ce bien nécessaire ? J'ai le souvenir que Copé a été Ministre du Budget de 2004 à 2005. Il avait eu à l'époque une idée assez rigolote : une sorte de simulateur de jeu à destination des Français avec lequel il s'agissait d'établir le budget de l'État français.

    Ouf, d'ailleurs, je l'ai retrouvé : le jeu s'appelle cyber-budget. Il devrait y jouer plus souvent, Sarko. Je parle de Copé, parce qu'au sein de la majorité, c'est lui et quelques uns de ses proches qui ont suggéré qu'en période d'économies budgétaires, on pouvait repousser la mesure. Bon...au MoDem, on l'avait dit dès le début...

  • Ces grands démocrates...

    Impressionnant : pour se débarrasser définitivement de toutes les voix qui pourraient gêner, trois parlementaires UMP, Christian Vanneste, Franck Reynier et Éric Ciotti, appuyés par Monsieur Copé ont eu la riche idée d'interdire les triangulaires. Ils proposent une loi en ce sens.

    Digne d'une république bananière : ces messieurs n'admettent pas le verdict des urnes, alors ils veulent pouvoir gouverner en étant ultra-minoritaires. J'espère que cette proposition ne va pas aller jusqu'au vote. En tout cas, je jure d'inscrire sur un Mur de la Honte tous ceux qui joindront leur voix et leur vote à une mascarade aussi insupportable.

    Je pense qu'on peut tout de même compter au moins sur la gauche pour s'y opposer, et puis les députés Nouveau centre seraient tout à fait suicidaire s'ils se privaient du seul moyen de pression qui leur reste sur la majorité, de même que ceux du Parti Radical.

    Éteindre toute voix dissonante est décidément une obsession chez certains. On va bien voir ce que le groupe UMP en dit puisqu'il faut qu'il accepte de déposer la proposition : si c'est le cas, c'est que son état de déliquescence est arrivé à un point que je n'imaginais pas. J'en tirerai des conséquences pour l'avenir et mes votes futurs de second tour.

    Je saurai aussi rappeler ce fait, désormais, à chaque élection où je verrai Jean-François Copé. Cela en dit long sur son sens du débat démocratique.