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accident

  • Le syndrome du car de Bergerac

    Il y a eu en Italie, non loin de Florence, un accident de car très grave, puisque le véhicule s'est retourné. Les premiers éléments de l'enquête semblent mettre en cause la fatigue du conducteur. Le car transportait des collégiens de Bergerac, revenus chez eux dans la nuit. J'ai eu l'occasion de discuter à plusieurs reprises des séjours scolaires en car avec des amis enseignants qui en ont organisé. Il existe une règlementation qui contraint un conducteur de car à s'arrêter toutes les deux heures puis à se reposer huit heures au bout d'un certain temps de conduite. Or, si en pratique le car s'arrête, ils m'ont à peu près tous confirmé que le conducteur, lui, la plupart du temps, ne dort pas mais fait autre chose. Sans parler de ceux qui absorbent alors bière sur bière. Résultats, ils repartent fatigués. Et je n'évoque pas ce qu'ils m'ont dit sur ceux qui tentent d'outrepasser le règlement pour tenter de rentrer chez eux. Sans contrôles nettement plus contraignants, il est à craindre que ce genre d'accidents dramatiques ne se reproduisent à échéances régulières...

  • Bayrou s'insurge à raison contre l'injustice fiscale

    Le gouvernement est aux abois : il sait que les caisses sont vides et qu'il faut les remplir à tout prix. Tous les moyens sont bons ! C'est tout de même invraisemblable : Nicolas Sarkozy, avec obstination, refuse de revoir bouclier et niches fiscales alors que cela devient clairement nécessaire. Ceci ne signifie pas qu'il faut toutes les supprimer ni pratiquer la politique de la terre brûlée fiscale à la mode gauchiste, mais réexaminer calmement ce qui est utile ou non.

    La nouvelle idée, c'est de taxer l'indemnité des accidentés du travail et les handicapés ! François Bayrou déclarait ce matin sur RTL : « Il me semble que [ces personnes] ne devraient pas être la cible d'un impôt nouveau. Tout se passe comme si en France c'était toujours les plus fragiles qu'on ciblait, les accidentés du travail, les mères de famille».

    On a beau vouloir être ouvert et positif et proposer des solutions, comment voulez-vous ne pas faire un bond quand vous apprenez ce genre de décisions ?

    Bon sang, il y a tout de même une tradition sociale forte, à droite, et au sein du libéralisme on trouve gravée dans le marbre l'idée de l'équité. J'admets, à titre personnel, une contribution quand tous contribuent à mesure de ses moyens. Mais là...les handicapés !... on va taxer les handicapés et les accidentés du travail... Comment peut-on encore soutenir un gouvernement qui promeut de telles mesures ? Comme le dit Bayrou, «pour les forts, il y a bouclier fiscal, parachute, ceinture, bretelles»...

    On pourrait aussi taxer les agonisants, tant qu'on y est, et puis aussi les myopathes, les autistes, les paralytiques, les hémiplégiques et les paraplégiques. Allons, plus de tabous, enfants de l'UMP ! Et puis taxons les naissances, et les portes et les fenêtres, comme au moyen-âge : pourquoi les gueux auraient-ils le droit d'avoir autant de lumière naturelle que les puissants ?

  • Accident Vasculaire Cérébral,Urgences : un truc pour contacter les proches

    Tiens, pour une fois, une chaîne pas idiote à faire suivre, issue d'un courriel. Je la publie ici afin de lui assurer davantage d'audience.


    URGENCES

    Les ambulanciers ont remarqué que très souvent lors d'accidents de la route, les blessés ont un téléphone portable sur eux. Toutefois, lors des interventions, on ne sait jamais qui contacter dans ces listes interminables de contacts.                                         
    Les ambulanciers ont donc lancé l'idée que chacun d'entre nous rentre dans son répertoire, la personne à contacter en cas d'urgence sous le même pseudonyme. Le pseudonyme international connu est « ICE » (= In Case of Emergency).                                                     
    C'est sous ce nom qu'il faut entrer le numéro de la personne à contacter, utilisable par les ambulanciers, la police, les pompiers ou les premiers secours.                                                           
    Lorsque plusieurs personnes doivent être contactées on peut utiliser ICE1, ICE2, ICE3, etc.
    Facile à faire, ne coûte rien et peut apporter beaucoup.

    Si vous croyez en l'utilité de cette convention, faites passer le message afin que cela rentre dans les mœurs.

    Accident Vasculaire Cérébral

    Lors d'un barbecue, Julie trébuche et fait une chute. Elle affirme aux autres invités qu'elle va bien et qu'elle s'est accrochée les pieds à cause de ses nouveaux souliers. Les amis l'aident à s'asseoir et lui apportent une nouvelle assiette. Même si elle a l'air un peu secouée, Julie profite joyeusement du reste de l'après-midi...                                               

    Plus tard le mari de Julie téléphone à tous leurs amis pour dire que sa femme a été transportée à l'hôpital..... Julie meurt à 18h. Elle avait eu un Accident Vasculaire Cérébral lors du barbecue. Si les personnes présentes avaient été en mesure d'identifier les signes d'un tel accident, Julie aurait pu être sauvée.

    Une technique pour tenter de reconnaître les symptômes d'un AVC : Poser trois questions très simples à la personne en crise

    1. Lui demander de SOURIRE.
    2. Lui demander de lever LES DEUX BRAS.
    3. Lui demander de PRONONCER UNE PHRASE TRES SIMPLE  (ex : le soleil est  magnifique aujourd'hui).

    Si elle a de la difficulté à exécuter l'une de ces tâches, elle est peut-être victime d'un AVC. Mais pour que mes lecteurs ne finissent pas ce billet ignorants, je me suis tout de même renseigné sur les symptômes d'un AVC afin de comprendre l'astuce ci-dessus. Je me suis donc rendu sur le site de France AVC et voici ce que j'ai trouvé comme symptômes (on comprend mieux les trois astuces données ci-desus) :

    Symptômes physiques

    • Troubles de la conscience (somnolence ou coma) pendant l'attaque (60% des AVC ont lieu en période d'éveil). La perte de la conscience accompagne généralement un AVC hémorragique,
    • Perte de la sensibilité de la face, ou d'un ou de plusieurs membres. Chez environ un tiers des patients, une anesthésie (perte de la sensation,
    engourdissement) et, dans des cas rares, une perte complète de sensations d'un côté du corps ou d'un membre,
    • Difficultés à avaler. La déglution implique un grand nombre de nerfs et de muscles. Environ un tiers des patients ont des difficultés à déglutir dans les premiers jours,
    • Paralysie ou faiblesse musculaire : 75% des personnes présentent un bras et une jambe affectées du même côté du corps (hémiplégie). Eventuellement, des mouvements plus légers, plus fins, comme l'écriture, peuvent être perturbés si la paralysie du membre n'est pas totale,
    • Incontinence : 90% de récupération dans les premières semaines,
    • Tension dans les muscles et les membres affectés (spacisticité) au cours des semaines qui suivent l'attaque. Les muscles peuvent se contracter brutalement de façon involontaire. Ceci peut sembler spectaculaire, mais est un signe de possibilité de bonne récupération,
    • Mouvements brusques involontaires d'un membre paralysé après utilisation d'un membre non affecté (mouvements réflexes),
    • Altérations de la vision : diminution de la vision d'un oeil, vision double, baisse de l'acuité visuelle,
    • Perte de l'équilibre ou de la coordination, vertiges,
    • Maux de tête inhabituels, accompagnés de nausées et de vomissements.

    Les symptÔmes mentaux

    • Confusion : s'améliore au cours des premiers jours,
    • Perte de mémoire visuelle ou verbale,
    • Difficultés d'apprendre et de raisonner,
    • Perte de concentration et de capacité à s'organiser,
    • Problèmes psychologiques. Au début anxiété et frustration, souvent suivies de dépression et rage.

    Problèmes de langage

    • Différents problèmes si le centre de contrôle du langage est affecté. Chez la plupart des gens, ce centre est situé dans l'hémisphère gauche,
    • Aphasie motrice : les patients comprennent parfaitement le langage, mais ne peuvent pas, ou mal, s'exprimer eux-mêmes par la parole ou l'écriture,
    • Aphasie de compréhension : les patients peuvent parler et écrire, mais on a des difficultés à comprendre ce qui est dit ou écrit.

    Voili-voulou, on apporte comme on peut sa petite pierre à l'édifice...