C'est impressionnant de voir comment les mêmes raisonnements produisent les mêmes effets. Après avoir massacré l'Education Nationale, Sarkozy et Fillon s'apprêtent à décapiter notre armée nationale.
54 000 postes en 4 ans de supprimés. Si vraiment nous n'avons plus de moyens, qu'il cesse de promettre l'intervention de la France sur 36 théâtres d'opération, ce qui coûte très cher, et qu'il utilise nos fonds pour moderniser et réparer notre matériel. Et au moins protéger ceux qui sont au contact d'opérations armées ! Nos soldats en Afghanistan n'ont pas de protection contre les mines !
J'en ai assez, moi, des marioles. Nos militaires sont estimés dans le monde entier pour leur professionnalisme, et cela, Sarko and co s'apprêtent aussi à l'anéantir. Et pendant ce temps, il a fait dépenser des sommes considérables pour des mesures à la c.., socialement injustes. Ras-le-bol de cette présidence à courte-vue !
Mais comme d'habitude, c'est la même manière de raisonner qui prévaut : pas question de repenser une armée moderne adaptée aux conflits de notre temps ; non, tout comme pour l'éducation nationale, du verbiage et des boniments avec pour unique objectif de réaliser le maximum d'économies. Comme d'habitude, Sarkozyet son gouvernement affichent un objectif chiffré de postes à supprimer, au lieu de réfléchir à l'évolution souhaitable de notre défense et de nos forces armées, et, APRES seulement, à définir les secteurs où l'on peut réaliser des économies. Par ailleurs, nous devons aussi adapater notre doctrine à nos moyens. Absolument rien de cela n'est fait. Et je parie que les crédits de la recherche militaire sont rognés, de même que ceux du renseignement, alors que ce sont deux secteurs tout à fait cruciaux.
En tout cas, il n'est plus acceptable que le Président de la République Française décide de la participation ou non de notre armée à des conflits armés ou des opérations de maintien de la paix vu l'état de notre matériel et de notre armée. Le Parlement doit réagir une bonne fois pour toutes et se saisir de la question.