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  • Je vais leur coller un coup de pupitre dans la gueule

    Les spécialistesb ès statistiques OCDE, Éducation Nationale,  et tout ce que vous voudrez d'autres me chauffent sérieusement.

    Je viens de lire le compte-rendu du débat Sarkozy-Hollande par Le Parisien et notamment je viens de passer en revue le taux d'encadrement en primaire.

    C'est qui les crétins qui s'obstinent à affirmer qu'il n'y a que 16 élèves par classe en moyenne en élémentaire ? Pourquoi il y a-t-il près du double dans les différentes classes de mes enfants ? C'est quoi ce très gros pipeau qu'on nous ressort constamment ?

    Pourquoi se fait-il que je ne connais aucun instituteur, aucune institutrice qui ait un effectif si faible dans sa classe ? Ni à Paris, ni en région parisienne (pas même en ZEP) ni en province ? 

    Qui s'obstine à faisander les chiffres envers et contre les faits ?

    Ils vont se prendre un coup de pupitre dans leur gueule, ces c....ards qui falsifient les faits et trompent l'opinion.

    Parce qu'ensuite, ce sont sur ces données mensongères que des postes d'enseignants continuent à être supprimés, les effectifs des classes gonflés jusqu'au jour où il se produit ce qui a failli arriver à un de mes fistons il y a 4 ans : plus de places dans sa propre école de secteur.

    Mais ces mecs-là avec leurs chiffres à la c.., il va falloir les sortir de leurs bureaux de merde et les placer dans les écoles à enseigner avec ou sans formation : ils verront ainsi, s'il y a vraiment 16 enfants par classe, en le constatant de visu...

  • Hollande, Sarkozy, que choisir après le débat ?

    Bon, j'ai écouté le débat Sarkozy-Hollande et je ne sais toujours pas ce que je vais voter. Sarko remonte dans l'opinion : il est désormais à 48.5 contre 51.5 à Hollande. Je fais partie des indécis qui vont faire basculer cette élection dans un sens ou dans l'autre.

    Bayrou avait envoyé une lettre à Nicolas Sarkozy et François Hollande : ce soir, il doit franchement être déçu.

    Rien sur la relocalisation et la réindustrialisation de la France. L'emploi en dépendait pourtant...

    Sur l'Éducation, ni l'un ni l'autre ne sont vraiment crédibles : Sarkozy ment comme un arracheur de dents, François Hollande esquive les questions qui fâchent. L'un et l'autre se sont bien gardés d'aborder les méthodes pédagogiques, l'organisation des enseignements, la diversification des voies et la répartition des élèves.

    Sur la réduction des dépenses publiques, je ne vois pas ce que Hollande va réaliser : elles sont où ses économies. L'inconvénient, c'est que je ne vois pas non plus celles de Sarkozy, même si j'agrée sa volonté d'inscrire la Règle d'Or dans la constitution.

    Sur le nucléaire, je ne vois toujours pas comment Hollande va passer à ses 50% d'énergie. Sarkozy minimise les risques : dire que Fukushima, c'est juste un problème de Tsunami...franchement...

    Sur l'immigration, avantage à Hollande dont j'ai trouvé les positions claires et crédibles. Sarkozy, on sait qu'il fait n'importe quoi et instrumentalise à chaque fois le débat. A son crédit, toutefois, ses remarques sur l'Islam de France : en effet, il faut un Islam de France et non un Islam en France.

    Sur la sécurité, Sarkozy est tout sauf crédible, il a réduit le nombre des fonctionnaires de police. Avantage à François Hollande.

    Nada également sur la représentativité du Parlement et notamment sur la proportionnelle. Sarkozy s'y est déclaré favorable dans sa lettre à Bayrou, Hollande a dit qu'il ouvrirait le débat, mais ce soir, rien dessus.

    Sur la richesse et les impôts, j'ai trouvé Hollande nul : notamment cette légende sur les chèques du Trésor Public aux "riches". Rien de plus fallacieux. Si vous payez 1000 euros d'impôts et que finalement on s'aperçoit qu'on vous spolie un tantinet puis qu'on vous reverse 200 euros, cela signifie-t-il que Bercy vous fait un chèque ? On a bien compris que Hollande allait faire grimper les impôts, même si Sarko en a largement fait autant, toutefois, l'air de rien, effectivement, en 5 ans. Donc, sur la question, match nul entre les deux, mais le lauréat du discours démago revient quand même à Hollande.

    Sur DSK, c'est petit de Sarko de s'en prendre à Hollande : si Hollande comptait concourrir contre DSK c'est bien qu'il ne comptait pas se ranger avec enthousiasme derrière. Toutefois, Hollande est gonflé de dire qu'il ne savait rien de DSK : c'était de nototriété publique au PS et il avait reçu Tristane Banon. Match nul sur ce point.

    Sur les otages et l'Afghanistan, les deux me semblent avoir bien parlé.

    Bref, attendons l'avis du chef suprême des centristes :-)

  • Non, Sarko n'est pas le mal...

    Je finis par trouver exaspérantes les incantations morales à gauche, mais aussi dans l'appareil militant du MoDem à voter pour Hollande parce que Sarkozy serait le "Mal". Ridicule. Risible. Pitoyable niveau d'argumentation. Moi, la bonne conscience dégoûlinante, cela me hérisse, c'est justement ce qui me fait repousser avec aversion le vote de gauche. De voir à quel point le militant MoDem et une partie de son appareil central peuvent se montrer à ce point soluble dans cette gauche arrogante et hypocrite, j'avoue que cela me fait faire des bonds devant mon clavier.

    Il y a des raisons de ne pas voter Sarkozy, mais ce n'est pas celles que la gauche brandit

    J'ai visionné le clip de Nicolas Sarkozy. C'est clair qu'il tend la main aux électeurs du Front National. Et alors ? Oui, l'immigration est un problème. Oui, il a raison de demander à ce que les étrangers deviennent français s'ils veulent avoir le droit de vote aux élections locales. De même, l'examen de français, l'adhésion à nos valeurs, je suis pour aussi. Le problème, au fond, ce n'est pas qu'il parle de l'immigration, le problème, c'est qu'il ne dit que ça. Comme si l'avenir de la France devait s'articuler autour de la seule question de l'immigration alors que c'est un problème secondaire au regard d'enjeux bien plus majeurs.

    J'ai à ce sujet une difficulté avec la gauche. François Hollande, évoquant les régularisations de "sans-papiers" comme on dit, juge qu'il faut considérer la chose au cas par cas. Cela a toujours été ma position, c'était aussi celle de François Bayrou. Il souhaite également limiter l'immigration économique. En revanche, pas de numerus claussus sur les étudiants étrangers. On est sur la même longueur d'ondes pour l'instant.

    L'inconvénient, c'est qu'à côté de ces positions correctes, il y a aussi les Éva Joly, le Front de Gauche ou tout simplement Martine Aubry il y a à peine 3 ans qui exigeait la régularisation de tous les immigrés en situation irrégulière ayant résidé 5 années en France. Il va faire quoi, Hollande ? 

    Mais bon, me voilà à parler de l'immigration alors la question de la réindustrialisation de la France n'est abordée ni dans le clip de Nicolas Sarkozy ni dans celui de François Hollande. A vrai dire, Hollande utilise une vieille fibre éculée : il promet tout à tout le monde. Si l'on en croit les annonces publicitaires de sa réclame, tout le monde va être heureux dans un monde socialiste et meilleur. Pas une seule annonce de mesure claire là-dedans, même si j'admets qu'un clip de campagne n'y est pas propice.

    Au fond, ce que je constate, c'est que ces deux clips sont aussi indigents l'un que l'autre, bien que pour des raisons différentes.