Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • M comme Méphisto

    J'avais déjà écrit ici que je peinais à trouver chaussure française à mon pied jusqu'à  ce que je trouvasse la marque Méphisto. J'avais alors été particulièrement attiré par la promesse d'innovations technologiques dont faisaient état tant le site du fabricant que plusieurs articles de presse.

    Je suis passé à l'acte et ai procédé à une acquisition en bonne et dûe forme. Comme je suis fort sensible du pied, j'espère avoir trouvé une solution de longue durée ; une longue marche finit par me remonter dans le dos et j'ai les pieds qui fatiguent, a fortiori quand je piétine pour visiter des magasins et plus encore si je dois suivre le mouvement de quelqu'un (tous les hommes qui accompagnent contraints et forcés leur moitié faire du shopping me comprennent...).

    Mes premières impressions sont excellentes. La marque loraine est clairement supérieure aux autres (enfin, du moins, à toutes celles que j'ai essayées). Je portais jusque là très souvent une paire de baskets qui encaissait assez bien les impacts de la marche mais au prix d'une semelle assez épaisse (des Nike). Mais là, j'avoue que je suis impressionné : la marche sur Méphisto est bien plus douce pour une semelle trois à quatre fois moins épaisse. En outre, le modèle choisi est une paire de chaussures de ville tout à fait passe-partout.

    Il y a un point qui m'étonne avec les Méphisto : quand j'en discute autour de moi, particulièrement avec les plus jeunes, elles sont souvent assimilées à des chaussures orthopédiques avec parfois la connotation négative que peut prendre cet adjectif dans la bouche des plus jeunes. Ce sont pourtant des chaussures tout ce qu'il y a de plus classique. Malin, le fabricant a prévu des semelles intérieures qui ne soient pas standard. Il faut donc les commander chez Méphisto quand on veut les remplacer.

    Enfin, ce qui surprend, c'est que les Méphisto semblent très fines quand on demande une pointure à son pied : on imagine alors que son propre pied ne pourra jamais rentrer dedans, et, in fine, on y est très confortable. La finition précise à la main de ces chaussures explique sans doute sa qualité finale.

    C'est intéressant de constater que sur un secteur que l'on pouvait supposer réservé à la production asiatique un fabricant français (les chaussures sont fabriquées à Sarrebourg, enfin, au moins celles qui sont écoulées en France) tire largement son épingle du jeu.

    Petit détail qui a son importance : j'ai déboursé 139 euros pour acquérir la paire de chaussures dont je parle. En comparaison, j'ai des kappa chez moi qui n'avaient coûté que 40 euros mais...que je ne porte que rarement en raison de leur inconfort. Les nike que j'utilisais jusque là coûtent elles 110 euros. Ce ne sont pas des premiers prix, c'est clair, mais je pense que mes chevilles et mon dos méritent cet investissement.

    Un dernier détail : il est amusant de constater comme le made in France s'assemble parfois harmonieusement. Depuis quelque temps, je renouvelle mon stock de chaussettes que je remplace petit à petit par des archiduchesse. Jusque là, je me préoccupais peu du confort et de l'aspect esthétique de mes chaussettes achetant souvent des lots d'une dizaine de paires à quelques euros sur les marchés. La conséquence, c'est que je supportais des chaussettes rèches après les lavages et difficiles à enfiler le matin (c'est agaçant quand on est pressé). Et je ne parle pas du caractère grossier et limité des coloris dont je disposais. Pour avoir testé, les chaussettes archiduchesse sont infiniment plus confortables et tout comme les Méphisto, bien plus fines et souples. De plus, Archiduchesse offre de coloris unis que je ne trouve pas chez les autres marques avec de très belles couleurs.

    Eh bien la combinaison Méphisto + Archiduchesse, au moins pour moi, c'est clairement une combinaison gagnante pour mes pieds. 

    Conclusion, vive le Made in France.

  • 23 blogues de gauche en moins...

    Comme c'était trop tentant de rendre compte du dernier classement politique d'e-buzzing, je ne résiste pas et l'offre en prime time :-)

    Une remarque, toutefois : 23 blogues de gauche classés dans les 100 premiers se sont désinscrits et, de ces 23, 8 figuraient dans les 20 premiers au mois d'octobre. 

    Il est évident que leur retrait chamboule le classement. Au regard du nombre de blogues qui existent, ce total est presqu'insignifiant, mais à celui de ceux qui font l'actualité et nourrissent entre autres les médias, c'est presqu'un quart du classement qui se fait la malle...

    Du coup, Mélenchon prend la tête du top politique suivi de peu par mon affreux libéral favori. La gauche, en dépit du retrait de plusieurs de ses champions, demeure en force dans le haut du top avec quatre blogues sur six dans les six premiers.

    Paradoxalement, le classement devient assez représentatif de l'état des forces politiques dans la société française. Gauche et droite s'équilibrent à peu près harmonieusement (pour autant que l'on classe à droite les blogues libéraux, toutefois). Deux blogues centristes sur vingt dans le top, tous les deux bayrouistes, c'est notre score des présidentielles. Deux libéraux (eh oui, Libertarien fait une entrée en force aux côtés d'Hashtable), quatre blogues de la droite républicaine (je ne sais pas si je dois ajouter Rioufol dans le tas), un blogue de la droite souverainiste, un répondant de même nature à gauche avec Chevènement et enfin les fachos qui demeurent sous-représentés avec un seul blogue (à condition d'excepter Rioufol). On n'est pas loin du compte.

     

    1 Le Blog de Jean-Luc Mélenchon
    2 Hashtable
    3 Lyonnitude(s)
    4 Politeeks
    5 OPPOSITION RÉPUBLICAINE
    6 Variae
    7 Libertarien
    8 Ivan Rioufol
    9 Le blog de SuperNo
    10 Claude Goasguen : le Blog
    11 François Desouche
    12 Arnaud Mouillard
    13 Ma perception de l'actu au gré de mes humeurs..
    14 Marc Vasseur
    15 L'Hérétique
    16 Chevenement.fr
    17 Blog de Nicolas Dupont-Aignan
    18 MonPuteaux.com
    19 Authueil
    20 Bertrand Delanoë

    Classement réalisé par Ebuzzing

  • Les 35 heures, un problème ?

    J'entends crier haro sur le baudet de toute part dès que l'on évoque les 35 heures (je parle de la durée légale de la semaine de travail). Pour ma part, je n'ai jamais pu me faire une religion sur la question.

    Si je juge que cela s'est avéré une erreur dans la fonction publique car cela générait des coûts ou amoindrissait l'efficacité du service public, dans la sphère privée, en revanche, telle que la loi a été appliquée, je n'ai pas constaté que les conséquences de la mesure aient été dévastatrices.

    Qui en demande d'ailleurs la suppression ? Certainement pas les patrons et les entrepreneurs. La controverse est devenue exclusivement politique ou presque ce qui revient à dire qu'elle ressort désormais de l'idéologie.

    Revenir sur cette durée n'aurait d'autant plus de sens aujourd'hui que l'on ne reviendra pas en revanche sur les rythmes déments qui caractérisent l'existence professionnelle de bien des cadres notamment quand ils sont passés hors-convention.

    D'ailleurs, personne ne s'accorde pour chiffrer ni même  mesurer précisément les conséquences exactes de la mesure.

    Le mal qui frappe l'économie française est bien antérieur à l'apparition des 35 heures. A vrai dire, quand je discute autour de moi, je ne vois pas qui travaille 35 heures en dehors de la fonction publique ou des entreprises nationales (et encore, pas toutes et pas pour tout le monde). Cette loi est en réalité un leurre qui n'a touché qu'une partie des salariés.

    Dernier point enfin, nonobstant les éventuels coûts de la mesure, il faut admettre que de devoir réduire le temps de travail nécessaire pour vivre est dans son principe un progrès.

    Tant qu'Adam et Ève ont vécu en Éden ils n'ont pas eu à travailler. Ce n'est qu'une fois chassés qu'ils ont dû gagner leur pain à la sueur de leur front. Alors, tendre vers l'Éden originel, l'Âge d'Or d'un Saturne dont l'étymologie indique largement sa parenté avec notre satiété, quel mal au fond ?