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karachi

  • Moi aussi, Karachi, je m'en tape !

    Pas mieux que Corto, tiens : à lui l'honneur ;-) Moi aussi, je m'en tape de Karachi. Un peu pour les mêmes raisons que Corto. Le Karachigate, on n'y comprend rien ou presque, et surtout, on va aller chercher des poux à Sarko pour une histoire dont il n'est sans doute guère comptable, et, à supposer qu'il le soit un tantinet, l'affaire date tout de même de près de 16 ans.

    Alors bien sûr, je ne dis pas qu'il ne faut pas que l'affaire suive son cours en justice. Bien loin de là. Mais on va en faire un pataquès dans tous les médias et sur la blogosphère pendant des semaines, je le pressens. 

    Ok, il y a des individus douteux qui étaient dans l'entourage de Balladur en 1995 et qui sont assez proches de Sarkozy aujourd'hui. D'accord. Mais cela n'autorise pas à faire des amalgames. Sarkozy n'était en effet que le porte-parole du camp Balladur en 1995 et rien n'indique à l'heure actuelle qu'il ait eu quelqu'élément que ce soit qui lui aurait permis de déterminer l'origine des fonds qui finançaient la campagne de Ballamou.

    Mais bon, ce qui m'agace, sur le fond, c'est que cette histoire va occulter tous les nécessaires débats sur l'état de notre pays : fiscalité, production et instruction. 

    Or, à l'orée de la campagne présidentielle, ils me semblent tout à fait fondamentaux.

  • Hervé Morin et le boomerang des commissions légales (Karachigate)

    C'est un principe bien connu chez les Aborigènes en Australie, le boomerang quand on l'envoie, si on ne fait pas gaffe, ils vous revient dans la gueule.

    Dans nos sociétés modernes, quand tu balances un  glaviot bien vert par la fenêtre de ta portière de voiture, fais gaffe à cracher plus vite que le vent sinon tu te le prends à la tronche.

    Le minable SCUD d'Hervé Morin a entraîné un certain nombre de discussions sur ce blogue et entre autres les commentaires d'un journaliste politique expert du journal La Croix, Laurent de Boissieu, qui tient aussi un blogue personnel.

    Voici le commentaire qu'il a laissé : 

    Continuant à ajouter des précisions sur la note de mon blog, j'ai relu les travaux de la mission d'information parlementaire sur les circonstances entourant l'attentat de Karachi, et je suis tombé sur un passage qui ne manquera pas de vous intéresser:

    "M. François Léotard, ministre de la défense lors de la principale phase de négociation du contrat, a confirmé ne pas avoir eu connaissance de la négociation des FCE, compte tenu de ses multiples responsabilités. M. Léotard a indiqué savoir que des intermédiaires étaient reçus au ministère de la défense mais que: «c'étaient les membres de mon cabinet (François Lépine, directeur du cabinet, Hervé Morin, Renaud Donnedieu de Vabres, le général Mercier) qui les recevaient»".

    FCE: "frais commerciaux exceptionnels", les fameuses commissions, légales à l'époque.

    Ben voilà. Je pense qu'Hervé Morin est clairement mieux placé que François Bayrou pour donner des éléments qui permettront au grand public les tenants et les aboutissants de cette histoire de sous-marins, de commissions et de rétro-commissions.