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bush

  • Au secours, y'a un autre Bush !

    M...alors ! L'info est passée quasiment inapperçue des médias français sauf de Marianne !  Y'a un autre Bush, Jeb, qui pourrait prétendre la présidence des USA dans 4 ans. Ils nous préparent quoi les Bush, la prochaine fois ? Une guerre nucléaire ?

  • L'ânerie d'Abou Dhabi

    Alors là, c'est le pompon : tout le monde sait à quel point la région du Golfe est instable. Quelqu'un veut-il bien me dire ce que la France et son armée vont f.... à Abou Dhabi ? On a tout de même d'autres préoccupations, non ? Et certainement d'autres dépenses bien plus prioritaires que de financer une base qui ne sert à rien. Car, in fine, nous n'avons de toutes façons pas les moyens d'intervenir là-bas. Alors la seule motivation que je verrai, ce serait de faire plaisir à l'administration Bush. Sauf que vu les c.....eries monumentales faites par les Américains dans cette région, je n'ai pas le moindre désir de voir la France participer à la pire politique étrangère jamais menée là-bas.  Si c'est une demande d'Abou Dhabi, je ne vois pas ce qu'ils attendent de nous ! Autant je suis tout à fait d'accord pour ouvrir une antenne du Louvre là-bas, autant la base militaire...

    Encore une décision prise sans aucune concertation ni explication. Je trouve d'ailleurs le point de vue de François Bayrou très juste sur la question, et c'est pour cela que j'en fais copie :

    La France va disposer d'une base militaire stratégique aux Emirats arabes unis en vertu d'un accord signé mardi à l'occasion d'une visite du président Nicolas Sarkozy à Abou Dhabi, marquée aussi par un accord sur la coopération dans le nucléaire civil. François Bayrou dénonce, au lendemain de la signature de cet accord sur l'installation d'une base militaire stratégique française aux Emirats arabes unis, un "changement très grave de la doctrine" de la France. "L'annonce par le président de la République, sans aucune réflexion publique préalable, sans information du Parlement, que la France allait ouvrir une base militaire interarmes sur les rives du détroit d'Ormuz, constitue un changement très grave de la doctrine et de l'attitude de la France dans cette région".

    "La nature même de cette région, les risques qui sont encourus mettent la France en situation d'être entraînée malgré elle dans un conflit ou dans une succession de tensions très dangereuses", a-t-il averti, voyant dans cette initiative la volonté d'intégrer la France dans les concepts géostratégiques américains".
    "Jamais cela n'a été évoqué pendant la campagne présidentielle et le Parlement est tenu à l'écart d'une décision qui engage la vie de la Nation". François Bayrou juge que jusqu'à présent la France avait choisi d'être dans cette région "une puissance d'équilibre diplomatique et non une puissance militaire".
    "On voit à quel point une décision unilatérale du président de la République ne peut pas être acceptée et que le rééquilibrage des pouvoirs institutionnels devient jour après jour une question brûlante", a-t-il ajouté.
    François Bayrou a enfin rapproché ce sujet de "la question de la dissémination du nucléaire, dont la France s'est faite ces dernières semaines un artisan actif" et qui "posera à terme des question de sécurité".

     

  • Pour François Bayrou, aimer l'Amérique, ce n'est pas la copier

    A l'occasion de son déplacement à Lyon  jeudi 8 novembre pour rencontrer les candidats à la candidature du Mouvement Démocrate pour les municipales, ainsi que les adhérents locaux auxquels il a proposé de participer à une "consultation" pour choisir eux-même leur candidat à la mairie de Lyon, François Bayrou a réprouvé jeudi le "ralliement en bonne et due forme" de Nicolas Sarkozy au "rêve américain", qualifiant le "sarkozysme" de "projet inégalitaire assumé", qui rappelle selon lui des Etats-Unis basés sur "un modèle d'inégalité croissante".

    "Il ne faut pas confondre l'amitié avec le peuple américain avec l'adhésion au modèle de société américain, et encore moins avec l'adhésion à la politique de l'administration Bush. Pour la France, le rapprochement avec l'administration Bush, c'est perdre une part importante de la force et de l'originalité de la diplomatie française. Ce qui est frappant, c'est que le sarkozysme est en rupture avec les fondamentaux du projet républicain français, c'est-à-dire un modèle égalitaire".
    Il a défini le "sarkozysme" par "un projet inégalitaire assumé, l'alignement sur les Etats-Unis en politique étrangère, et la concentration des pouvoirs. Un jour, ce projet se trouvera en contradiction avec le pays".

  • Diplomatie : les ratés de Royal et de Sarkozy

    Electeur français lambda, je commence à être sérieusement inquiet de ce que laissent augurer les deux candidats les plus populaires à l'élection présidentielle en matière de politique internationale.

    Ségolène Royal multiplie les fautes graves sur tous les dossiers internationaux : elle refuse le nucléaire civil à l'Iran alors que c'est l'essence du TNP (Traité de Non-Prolifération nucléaire), elle salue le redressement de l'Irak (dont les morts se comptent par dizaines de milliers depuis le début de l'occupation américaine au point qu'on en vient à souhaiter la libération de Saddam !) puis elle acquiesce aux propos outranciers d'un parti qui a largement contribué à mettre à feu et à sang le Liban, le Hezbollah.

    S'ajoute à ces méfaits une absence totale de déclarations sur l'Europe et la construction européenne au moment même où cette pauvre Europe en aurait bien besoin. Pas la moindre idée sur la question, et encore moins d'idées sur le le rôle que la France pourrait jouer pour promouvoir une grande diplomatie européenne. 

    Pas mieux chez Nicolas Sarkozy qui piétine allègrement les seules réussites d'envergure de Jacques Chirac sous son mandat : « Il n'est pas convenable de chercher à mettre ses alliés dans l'embarras ou de donner l'impression de se réjouir de leurs difficultés. » puis « J'ai toujours préféré l'efficacité dans la modestie plutôt qu'une grandiloquence stérile. Et je ne veux pas d'une France arrogante et pas assez présente. » lors de son entretien avec Daboliou a-t-il déclaré, faisant clairement allusion à la position de la France sur la guerre en Irak, et cela, alors que le Congrès Américain est justement en train de réévaluer la position des Etats-Unis vis à vis de la France et de l'Allemagne, jugée bien trop arrogante.

    Mais quelle vision de la France et de l'Europe ont donc ces deux candidats ? Ségolène Royal croit-elle que ses recettes nationales (on apprend tous ensemble la politique via désirs d'avenir et la démocratie participative, stigmatisation à bon compte d'une catégorie qui a bon dos par les temps qui courent, les enseignants) peuvent fonctionner dans des pays en proie à une quasi guerre civile ? 

    Et Nicolas Sarkozy qui assouplit les contrôles de sécurité des voyageurs en provenance de l'Algérie, comme le rapportait récemment le Canard Enchaîné, afin de se mettre dans la poche certains jeunes de banlieue, alors que les Renseignements Généraux parviennent à identifier via ces mêmes contrôles une trentaine de membres des réseaux islamistes chaque année, croit-il que le pays qu'il entend gouverner et sa politique d'immigration doivent être au seul service de ses ambitions personnelles ? A fortiori quand on voit, par exemple, de jeunes enfants d'origine roumaine être renvoyés de force dans leur pays à deux mois de l'entrée de la Roumanie dans la CEE , parce que cela fait du chiffre pour justifier ses effets d'annonce en termes de politique sécuritaire ?

    Il faut bien plus de prudence, de retenue et de jugement pour gérer la diplomatie d'un grand pays. A cet égard, l'amateurisme de Ségolène Royal, et les déclarations à l'emporte-pièce de Nicolas Sarkozy paraissent effrayantes pour l'image que la France renvoie.Il va falloir apprendre très vite, Madame Royal, Monsieur Sarkozy, car pour l'instant, loin de m'avoir convaincu, vous me faites peur !