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boutin

  • Boutin, tu fais honte à la France.

    Quand des parlementaires ou des personnalités politiques françaises, viennent critiquer la position de notre pays en se donnant en spectacle dans des régimes autoritaires (la Russie de Monsieur Poutine) ou des tyrannies théocratiques (l'Iran) elles font honte à notre pays.

    C'est à juste titre que François Hollande s'oppose à la prolifération nucléaire, a fortiori dans un pays qui bafoue tous les jours les valeurs démocratiques.

    Voir la Boutin pleurnicher sur le mariage homosexuel à la télévision iranienne, recouverte d'un voile (pour montrer son adhésion à la vision islamiste de la femme ?), c'est le pompon.

    Bien qu'en règle générale, François Fillon soit un individu  estimable, je crois que sa sortie contre la politique de la France en Syrie n'est pas glorieuse. Comprenons-nous : moi aussi je n'adhère pas du tout à la ligne suivie par Hollande en Syrie et je crois qu'il fait une grave erreur d'appréciation. Mais je ne vais pas le claironner chez les Russes qui appuient Bachar el Assad sans jamais se soucier de ses manquements très graves envers ses opposants.

    Pour en revenir à Boutin, elle n'a qu'à demander la nationalité iranienne si elle se sent si bien là-bas. Au fond, les radicaux de tout poil finissent toujours par s'associer, parce qu'entre cléricaux radicalisés et extrémistes on se reconnaît. Boutin n'a rien à voir avec la démocratie-chrétienne dont elle a sans vergogne repris le nom pour son micro-parti ( je rappelle d'ailleurs qu'elle a été virée de l'UDF par Bayrou).

    Sa famille, c'est l'intégrisme, et d'ailleurs, elle était accompagnée de Martinez, un ancien du FN. Rien d'étonnant à ce qu'elle se retrouve avec les amis de Khameini et d'Ahmadinejad dont au fond, elle approuve les valeurs. C'est quoi la suite ? Une conférence de presse commune avec les Talibans ?

  • Le cas Boutin me laisse perplexe

    Le salaire que touchait Christine Boutin pour sa mission sur la mondialisation a fait grand bruit. Plus exactement, ce qui a buzzé, c'est le fait qu'elle cumule sa retraite de parlementaire et le dit salaire. Et puis on a jugé çà et là que le salaire était trop élevé. C'est bien possible, mais je ne comprends pas pourquoi la Toile est tombée à bras raccourcis sur Christine Boutin.

    Est-ce que cela signifie que l'on ne peut plus cumuler une retraite et un salaire ? Ce n'est pas un très bon signal : au contraire, il faut favoriser l'adjonction de l'un avec l'autre. Non, le seul angle d'attaque cohérent, me semble-t-il, c'est contre son employeur. En ces temps de disette budgétaire, alors que l'État regorge de hauts fonctionnaires compétents, quel besoin était-il d'engager de manière surnuméraire une parlementaire à la retraite ?

    Christine Boutin a tort de renoncer à son salaire tout en poursuivant sa mission. Cette mission est un travail, et tout travail mérite salaire. Il valait mieux, comme l'a souligné le Faucon, jeter l'éponge.

    En tout cas, j'espère bien que la jurisprudence va s'appliquer, au point où l'on en est : des missions, confiées à tous les échelons de la vie politique, elles sont légions en France. J'aimerais simplement que l'on s'appuie sur un argument de bon sens, du type Rasoir d'Ockam : supprimons tout ce qui n'est pas nécessaire. Ce serait un premier pas pour réapprendre à dépenser au sein des pouvoirs publics français.

    Évidemment, si l'on pense que ce sont des missions de complaisance, alors il faut aller jusqu'au bout et poursuivre en pénal, puisqu'il ne s'agit plus d'une dépense surnuméraire mais de trafic d'influence...

    Pour conclure, je plussoie la proposition de Valérie Pécresse. On devrait faire de même, d'ailleurs, dans les municipalités, les conseils généraux et les conseils régionaux...

  • Haro sur Bolufer, le bras droit de Christine Boutin ?

    Le billet qui suit n'est pas de moi, mais de Bertrand, un sympathisant MoDem émérite qui vient assez souvent sur mon blog, et dont la pertinence et l'acuité dans les analyses me soufflent à chaque fois. D'ailleurs, s'il est preneur, je l'engagerais bien pour co-rédiger des notes sur mon blog, moi, le Bertrand...

    « Sur le cas Bolufer, son analyse distanciée mérite le détour. Il me l'a laissée en commentaire, j'en fais un billet :

    ouai.... en même temps, la véritable curée à laquelle on assiste, et à laquelle participe (ah, la belle hypocrisie !) jusqu'au chef de gouvernement met mal à l'aise... même si je n'ai aucune sympathie pour ce Mr Bolufer, et son éthique à géométrie variable.

    Il serait peut-être temps qu'on gouverne autrement que par symboles ou réactions. Le peuple veut une mise à mort symbolique mais publique, et de pauvres gouvernants, paniqués à l'approche des élections, la lui accordent dans l'heure. Espérons que la prochaine fois le peuple ne réclamera pas une mise à mort réelle...

    Et tout cela arrange tout le monde :

    - le peuple qui se croit vengé (de quoi ?) parce que ce monsieur va quitter sous les huées son logement, pour intégrer probablement un logement de fonction plus discret, eu égard à son statut de préfet. Mais ça le peuple n'en saura rien... Et d'ailleurs il s'en fout. Sa colère sera oubliée d'ici peu, et le nom même de ce monsieur d'ici deux jours n'évoquera plus rien.

    - les responsables politiques, tous bords confondus, qui encore une fois auront coupé la tête d'un sous-fifre dans l'espoir que le peuple, ainsi rassasié, n'ait pas l'idée saugrenue de se demander qui a organisé les choses de telle façon que ces privilèges pré-révolutionnaires existent encore.

    Il n'a pas tord ce Monsieur Bolufer. Quitte à revoir les avantages des uns et des autres, faisons-le, mais complètement. Et regardons aussi les avantages dont bénéficient certains "serviteurs" de l'Etat. Regardons les avantages de nos élus, de nos ministres, de nos parlementaires, des président de conseils généraux ou régionaux, des présidents d'offices divers et variés, des "chargés de mission", des conseillers officiels ou officieux, de certains membres du corps diplomatique, voire des "copains", etc etc...

    Et établissons, là aussi des règles ! On légifère pour tout et n'importe quoi, alors pourquoi ne pas légiférer pour moraliser la vie publique ?

    On nous promettait une nouvelle gouvernance "modèle", on assiste à un Premier Ministre qui participe au lynchage médiatique du chef de cabinet de sa propre Ministre ! Pas glorieux. »

    PS, et comme Bertrand observe avec une grande finesse l'actualité politique et sociétale, je pense que ce n'est pas la dernière fois que je publie l'un de ses commentaires. Attendez-vous donc à d'autres billets exposant son point de vue. J'en ai un notamment sur le Nouveau centre qui n'est pas piqué des vers... 

  • La version UMPS du droit au logement

    C'est révélé par le Canard enchaîné, le directeur de cabinet de Christine Boutin, Monsieur Bolufer, dispose d'un magnifique logement de 190 m2 boulevard Port-Royal pour la modique somme de 1190 euros par mois. Le logement en question fait partie du parc HLM.

    Quand je pense que l'UMP et Nicolas Sarkozy ont promu la notion (démagogique) de droit au logement opposable, et que Christine Boutin, il y a peu, enguirlandait des "mal-logés" de ce qu'ils ne devaient pas se plaindre, parce qu'eux, au moins, avait un logement... 

    Si le MoDem accède à des reponsabilités, à Paris, j'espère qu'il mettra fin à ces abus inacceptables, d'autant que la société qui gère l'immeuble où loge notre SDF du ministère du logement est une société partiellement municipale. Il est vrai que la Mairie de Paris, dès 2001 a tenté de prendre le contrôle de la société, plutôt dubitative sur les attributions de logement, mais, ce n'est qu'en 2006 qu'elle a enfin pris les choses en mains.

    Evidemment, quand l'on sait que Lang, Assouline, ou encore Chevènement bénéficient d'une manne de cette espèce à Paris, on comprend que la Mairie de Paris ne soit pas trop pressée de nettoyer les écuries d'Augias...