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a310

  • Crash de l'A310 de Yemenia Airlines, pas un hasard ?

    Dans certains accidents, on ne peut, hélas, parfois qu'invoquer la malchance. Mais pour l'A310 de Yemenia Airlines, il y a des informations qui se précisent. Dominique Bussereau, secrétaire d'État aux transports, a indiqué que la Direction Générale de l'Aviation connaissait cet Airbus A310 et avait constaté de très nombreux défauts sur l'appareil. L'aéronef n'avait plus été revu dans le ciel français depuis 2 ans.

    Moi je me pose une question que d'autres ne vont pas manquer de se poser aussi : est-ce un hasard si cet avion n'est pas parti de France (il y a eu un changement d'aéronef pour les passagers) mais de Sanaa au Yémen ? De plus, de forts soupçons pesaient sur cette compagnie qui doit être prochainement auditionnée par le comité de sécurité de l'Union Européenne.

    Les conditions météo ont été évoquées. Il doit être clair que le niveau de révisions sur un avion ne doit pas seulement suffire pour un vol ordinaire, mais le préparer à affronter des conditions difficiles. Aucun pilote ne peut extirper un avion d'une zone dangereuse s'il ne peut pas s'appuyer sur un aéronef en parfait état de marche.

    Certains risques pris sciemment par des compagnies aériennes qui ignorent des règles de sécurité élémentaires sont inadmissibles. Et ce n'est pas parce que les accidents sont rares que cela justifie la prise de risque.

    Un enfant, au moins, aurait survécu par miracle à l'accident.

    UnHuman qui évoque aussi le crash pose une question qui mérite d'être débattue : l'appareil était interdit de survol sur le territoire français, mais la vente de billets pour monter dedans à l'étranger était autorisée ! Ne faudrait-il pas envisager sérieusement de réglementer agences de voyage et tour-opérateurs, car il me semble, en effet, que la sécurité aérienne les concerne autant que les compagnies et les constructeurs. Et même davantage, car elles vendent un produit, et elles ont donc un devoir d'information envers le client sur ce produit.

  • Un A310 s'abîme : la malédiction !

    S'il existe une loi des séries, malheureusement, il faut constater qu'elle s'applique aussi aux catastrophes aériennes. Le vol 626 de la compagnie Yemenia Airlines (compagnie détenue à 51% par l'État du Yemen et à 49% par l'Arabie Saoudite), un Airbus A310, a disparu des écrans en phase d'aterrissage. Plusieurs facteurs pourraient être à l'origine du crash : d'une part, une météo très défavorable, d'autre part, une erreur lors d'une remise de gaz. Il y avait 153 personnes à bord.

    Yemenia Airlines ne figurait pas sur la liste noire des compagnies peu sûres dressée par l'Europe. Elle venait, d'ailleurs, en 2007, de commander 6 à 10 nouveaux aéronefs. Toutefois, le baromètre de securvol ne classe Yemenia Airlines que dans la catégorie C (sous réserve) sur cinq catégories possibles. J'observe d'ailleurs qu'Air France ne figure pas en catégorie A, mais en catégorie B seulement. Ce baromètre est un bon indicateur de la sécurité des compagnies aériennes et s'appuie sur une méthodologie solide, celle de l'Observatoire de la Sécrutié Aérienne et du Tourisme (Attention, site payant).