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Politique - Page 6

  • CBS : Sarkozy a eu raison !

    J'entends que l'on reproche à Nicolas Sarkozy d'avoir interrompu brusquement un entretien sur la chaîne américaine CBS parce que la journaliste commençait à lui poser des questions sur son divorce.

    Eh bien moi qui suis un opposant à Nicolas Sarkozy, je dis bien haut et bient fort qu'il a eu raison. Inviter le Président de la France pour lui demander de parler de son divorce, c'est se moquer des Français. Il me semble qu'un Président de la France a autre chose à dire qu'à parler de sa vie privée sur une chaîne américaine à une heure de grande écoute.

    Alors, certes, c'est une manière habituelle de procéder en Amérique avec les hommes politiques, et les journalistes américains nous ont suffisamment rebattu les oreilles de l'affaire Lewinsky en son temps, mais cela ne se passe pas comme cela avec les hommes politiques français.

    En France, nous avons encore le bon sens, et j'espère que nous le garderons, de séparer vie privée et vie publique dans le domaine politique. 

    J'ajoute que cet avis répond à celui de Okan Gemiyan (Net-Issy) pour lequel j'ai par ailleurs beaucoup d'estime. Mais on peut être de part et d'autre démocrates et avoir des divergences d'analyse sur les événements politiques.

  • Kärcher se fâche...

     La société Kärcher promeut une campagne de communiqués dans la presse afin de dénoncer "l'utilisation répétée" de la marque dans la campagne électorale et écrit aux candidats à la présidentielle pour les mettre en garde contre une utilisation abusive de son nom.

    "L'usage de notre marque à des fins politiques et pour désigner une ligne politique en relation avec des sujets de société sensibles est en opposition avec les valeurs que souhaite véhiculer notre entreprise, façonnée par 70 ans d'Histoire", a souligné Patrice Anderouard, porte-parole de Kärcher France.

    "La société Kärcher sort aujourd'hui de sa discrétion car elle ne peut se reconnaître dans les propos et les amalgames récents auxquels est associé son nom", souligne le texte de la marque spécialisée dans les appareils de nettoyage sous haute pression, paru lundi ou à paraître dans la semaine dans plusieurs quotidiens nationaux et hebdomadaires d'information générale. Kärcher France a en outre écrit à tous les candidats à l'élection présidentielle et aux présidents de groupes parlementaires à l'Assemblée nationale pour "expliciter clairement le positionnement de l’entreprise, placée malgré elle au coeur d’un débat qui ne la concerne pas", selon un communiqué. L’entreprise y rappelle que "Kärcher est une marque déposée (...) qui appartient à sa maison mère, la société Alfred Kärcher GmbH & Co Kg, dont elle distribue les produits en France et que le groupe dispose en conséquence de droits exclusifs sur l’emploi de cette dénomination".

  • [Témoignage] Pourquoi j'aime bien Bayrou et je vais voter pour lui...

    Lu sur Questions/Réponses de Yahoo

     

    Moi, ce que j'apprécie, chez ce type, c'est qu'il ne raconte pas de salades. De plus, j'ai lu tous les programmes des partis politiques, et celui de l'UDF est le seul à ne pas promettre tout et n'importe quoi.

    Réduire de 20% le budget de l'Elysée, cela me semble très bien, en effet.

    Bayrou et l'UDF sont les seuls à toujours avoir défendu l'Europe clairement, sans cracher dessus pour faire bien en face des électeurs en appliquant en douces les décisions des commissions.

    D'ailleurs, à l'origine, j'étais parti pour voter NON au TCE, et ce sont les arguments de Bayrou qui m'ont fait changer d'avis.

    J'ai bien aimé ses positions sur le DAVSI, et aussi la manière dont il a renvoyé dans les cordes le CPE en montrant que ce contrat était tout simplement contraire aux conventions (signées par la France) du BIT (Bureau International du Travail).


    J'aime bien aussi les gens qui l'entourent, notamment Marielle de Sarnez, et aussi Hervé Morin, qui a souvent des positions progressistes sur les problèmes de société (http://www.pensezlibre.com/)

    Et en plus, il y a des jeunes UDF mignonettes (hé hé :-) ) : http://lesjeuneslibres.hautetfort.com/... (voir la video Quitterie Delmas)

    Bref, ça commence à faire plein de raisons.

    Sur l'école, c'est le seul à ne pas vouloir sacrifier la carte scolaire, tout en rétablissant une école d'excellence (des filières d'excellence partout, promotion du latin et du grec).

    Sur les impôts, je trouve sa réforme de l'ISF très fûtée : tout le monde est taxé, plus d'exonération, mais le taux est très bas. ça rapporte la même quantité d'argent, et ça ne force pas certaines personnes à vendre leur résidence principale.

    Bref, moi j'aime bien ce gars, et je le trouve honnête et intelligent. et je voterai pour lui dans tous les cas de figure.

  • Le budget 2007 et l'endettement de la France

    Publication sur Hérésie avec l'accord d'Alain Duchesne , webmestre et auteur de l'article sur le blog La Pévèle

                      Le budget présenté par le gouvernement est annoncé comme une prouesse car il devrait permettre, avec l’hypothèse d’un taux de croissance de 2,3 % en 2007, de ramener le taux d’endettement de l’Etat à 63,6 % du PIB (chiffre INSEE). Si le gouvernement suit cette ligne se sera la première fois depuis son arrivée qu’il baissera ce ratio.

    Le PLF (Projet de Loi de Finance) est construit autour d’un déficit de 41,6 milliards d’euros contre 42,7 milliards en 2006 et 43,5 milliards en 2005. Cela veut dire qu’annuellement les recettes de l’Etat ne suffisent pas à satisfaire ses dépenses. En 2007 les dépenses auront augmenté de 0,8 % (selon le PLF). (Malgré la suppression de 15 000 postes de fonctionnaires dont la moitié dans l’éducation soit trois fois plus qu’en 2006). Rappelons également que dans les dépenses annuelles de l’Etat sont comptabilisées les remboursements de la dette (plus de 15 % des dépenses, ce qui correspond à nos impôts sur les revenus). Dans ces conditions vous comprendrez avec moi que l’endettement en valeur ne peut pas diminuer. Au contraire il ne fait qu'augmenter.

    La baisse du taux d’endettement qui est mesuré par : Endettement / PIB se comprend par le fait que l’endettement s’est élevé moins vite que la croissance.

    Selon le ministère des finances le PIB de la France devrait atteindre1783 milliards pour 2006.

    Dans ces conditions la dette publique devrait s’établir à environ :

          1152 milliards en 2006, soit 64,6 % du PIB de la France.

    Selon le ministère des finances le PIB de la France devrait être de 1 856 milliards en 2007. Dans ces conditions la dette publique devrait s’établir à environ :

          1180 milliards en 2007 si on respecte le ratio de 63,6 % du PIB de la  France.

    Si le ratio d’endettement était resté stable par rapport à 2006 nous aurions un endettement de 1198 en 2007 (soit 0,646 . 1856). La baisse de 1 % du ratio d’endettement nous permet d’éviter 18 milliards de dette supplémentaire.

    Conclusion : La dette décélère mais reste plus importante qu’au début du quinquennat. Au total la hausse de la dette sur ces cinq ans aura était de 246 milliards d'euros ! Le taux de prélèvements obligatoires aura  augmenté passant de 43,1 % du PIB en 2002 à 43,7 % en 2007 (selon le PLF présenté par le gouvernement). Pour rappel : les prélèvements obligatoires concernent tous les impôts et les cotisations sociales versées. Les ponctions de l’Etat sur la richesse ont été de plus en plus importantes durant ces cinq dernières années.

    Jacques Chirac soutenu par l'UMP nous avait annoncé la baisse des impôts sur le revenu de 30 %. Nous avions annoncé que cela obérerait notre croissance et que cela était intenable financièrement (voir ma note sur : La baisse des impôts était-elle souhaitable ? : archives sur ce blog).

    Le gouvernement n’a pas pu mener la politique qu’il avait annoncée car la conjoncture n’était pas propice. Cette politique aura été très dommageable pendant ce quinquennat. Le chômage aura dépassé à certains moments plus de 10 %.

    Ce gouvernement comme nous l’avions annoncé a fait croire aux français qu’il allait mener une politique de réduction fiscale volontariste, (politique inadaptée en période de ralentissement et de faible confiance des agents économiques).

    C’était faire preuve d’une méconnaissance des fonctionnements réels de l’économie, 

     à moins qu’il ne s’agisse là que de manœuvres électoralistes. A vous de choisir !