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  • Les attentats de Paris n'ont pas une base religieuse mais géopolitique

    Je vois des personnes que je connais faire une grave erreur d'analyse en ramenant à l'Islam les attaques terroristes que la France vient de subir.

    Les attaques de Charlie Hebdo ont été menées par Al Qaeda (en fait, une de ses antennes), celles d'aujourd'hui par Daech.

    Une fois qu'on met de côté toute la phraséologie idéologico-religieuse dans la revendication de Daech, on en arrive vite au message véritable : «tant que vous ne changerez pas de politique en Syrie et en Irak, vous subirez des attaques sur votre sol».

    Le raisonnement de Daech est extrêmement simple : nous les avons attaqués sur leur sol (enfin, ce qu'ils estiment être leur sol), ils nous attaquent sur le nôtre. On sait que ces gens-là ne font aucune distinction entre civils et militaires. Nous sommes tous des cibles dès lors qu'ils considèrent notre pays comme leur ennemi. Leur stratégie, comme en Syrie et en Irak, est une stratégie de la terreur. Je doute fort que Daech aurait commandité des attentats sur notre sol si nous nous étions abstenus d'intervenir au Proche-Orient. Cela ne signifie pas qu'il ne fallait pas le faire. Plus vous donnez de gages à la terreur, plus elle exige de vous...

    Quand Al-Qaeda a commis ses crimes en janvier dernier, ses motivations étaient différentes : d'abord nous punir de notre intervention au Mali où nous les avons mis en échec, ensuite, nous punir pour nos lois laïques, même si ce n'était sans doute pas leur but principal.

    Bien entendu, le salafisme islamique génère un terreau propice à l'expression d'un terrorisme islamiste, mais son utilisation n'est elle pas spécifiquement musulmane.

    Appeler les Musulmans à condamner les attentats est un non-sens. Ils n'ont pas de base religieuse. Les Musulmans de France peuvent bien dire et penser tout ce qu'ils veulent, ils ne pourront pas freiner le terrorisme. La seule chose qui pourrait peut-être infléchir son expansion temporairement serait un changement de politique en Syrie qui consisterait à retirer nos forces. Cela revient évidemment à céder à la terreur...

  • Faire bloc avec le Président Hollande dans l'immédiat.

    Je lis des polémiques absurdes sur twitter à l'heure actuelle. Dans l'immédiat, le plus sage est de faire confiance au Président Hollande et à Cazeneuve.

    Ils ne sont pas portés à prendre des décisions à l'emporte-pièces et je pense qu'on peut leur faire confiance pour gérer l'urgence.

    Le temps politique viendra plus tard, quand le moment sera opportun.

  • État d'urgence.

    Avons-nous d'autres choix, désormais, que d'aller écraser militairement DAECH, faire la chasse aux fondamentalistes islamistes dans nos banlieues et changer nos lois pour les chasser de notre pays ou les enfermer à vie dans des prisons sécurisées ?

    Les services spéciaux savaient que des attentats menaçaient notre pays, Paris en particulier. Je ne serais pas étonné d'apprendre que les kamikazes qui se sont fait exploser étaient fichés et qu'on les connaissait.

    Même s'ils sont nombreux, nous devons désormais traiter avec bien moins de tolérance le radicalisme islamique. S'il faut changer nos lois pour cela, changeons-les.

    Ne jetons pas pour autant la pierre à nos concitoyens musulmans : regardez ce qui se passe au Proche-Orient, au Liban, en Syrie, ce sont les premiers à payer un lourd tribut à l'extrémisme.

    Nous vivons aujourd'hui en France ce que la Syrie, le Liban, la Jordanie, l'Irak, et aussi Israël, vivent tous les jours.

    Le fondamentalisme islamique n'est pas l'ennemi d'une nation ou d'une religion mais du monde entier.