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Foutez la paix à l'Islam, à la fin !

La dernière trouvaille de Copé, c'est d'envisager de légiférer sur la langue que les imams doivent utiliser dans les mosquées. Mais on marche sur la tête en France. N'importe quoi.

C'est pas un peu fini les débats biaisés avec l'Islam, là, en France ? Enfin, ce n'est pas compliqué : il y a des lois, en France. Quand quelqu'un les enfreint, il est sanctionné. La responsabilité des politiques, c'est évidemment de faire appliquer les lois (comme avec les prières de rue dans le 18ème arrondissement parisien qui sont parfaitement illégales).Qu'il soit musulman, athée ou chrétien ou tout ce que vous voudrez, on s'en f...

Il y a également des lois contre les sectes. Si l'on s'aperçoit qu'une mouvance, fût-elle religieuse, opprime des individus et procède à d'authentiques lavages de cerveau, il y aussi des lois et même une mission chargé de dresser une liste : la miviludes, je crois.

Voilà, ce n'est pas plus compliqué que cela. Je crois que Bayrou a très exactement visé dans le mille quand il observe que Marine Le pen est parvenue à faire de la laïcité, principe de tolérance, une arme anti-islam.

J'aime beaucoup l'image utilisée par Bayrou : c'est un poison mortel pour la France que de dresser les gens les uns contre les autres. Bien d'accord. C'est une spécialité des extrêmes de toute sorte et pas seulement. 

Plus à droite il va y avoir des responsables politiques pour faire les malins et penser doubler le FN par la droite, plus le FN va grossir.

Commentaires

  • On parle beaucoup d'identité nationale en dérivant, comme par hasard (hasard pour marcher sur les plate-bornes de la marine) mais j'aimerai bien que l'on fasse dériver ce débat vers l'égalisation des conditions au sens de Tocqueville.

    Car dans une démocratie, il y a liberté, mais aussi égalisation des conditions.

    C'est d'ailleurs là que réside la faiblesse d'une démocratie: on préfèrera toujours l'égalisation des conditions à la liberté.

    Il faut bien comprendre que individuellement, chaque homme est inégal (toujours selon Tocqueville), il y a des gens plus intelligent que d'autre, qui ont des talents différents...

    Cette égalisation des compétences se fait socialement.
    Chacun a la possibilité de trouver un travail pour pouvoir s'enrichir.
    Je répète car c'est l'idée importante:
    Chacun a la possibilité de trouver un travail pour pouvoir s'enrichir ou au moins de vivre décemment.

    Dans l'idée de Tocqueville, il y a inégalité dans une société de Tocqueville car les positions sont figés. Le noble reste riche, ainsi que le fils, le petit fils et les descendants.
    Le paysan reste pauvre ainsi que le fils, le petit fils et les descendants.
    Mais en Amérique (année 1830 pour la démocratie en Amérique), n'importe qui peut trouver un emploi pour s'enrichir. Ensuite, c'est à chacun son mérite.

    Or, la vision de Tocqueville ne peut être vrai que si il y a des entreprises pour donner un emploi. Car il y a contradiction entre le fait que le travail est un droit individuel, et le fait qu'un emploi n'est ouvert dans une entreprise que si il y a un besoin.

    Il faut donc une économie qui marche et un enrichissement collectif de la société pour arriver à la situation décrite par Tocqueville: Chacun a la possibilité de trouver un travail pour s'intégrer dans la société.

    Pour l'instant, seul le programme de François Bayrou (ré-industrialisation, small buissness act à la française) a cette vision.

  • Donc plus de messes en Latin, plus de cérémonie en Hébreu.....

  • @europium
    j'ai failli l'écrire...c'est ce à quoi on aboutit si on écoute Copé. Et pourquoi pas interdire le Requiem, tant qu'on y est...

  • J'ai fait une erreur de frappe, il faut lire "dans une société aristocratique" et non "dans une société de Tocqueville"

  • "… On a besoin de gens qui proposent l'espoir et pas de la dinguerie. L'extrémisme, c'est la dinguerie et c'est mortel." François Bayrou hier sur Public Sénat

    Très juste, cela pourrait concerner aussi notre politique étrangère, ou la technique utilisée semblent etre le double langage un méchant et un gentil afin d'imposer notre volonté coute que coute à nos partenaires et alliés et voui, je pense à l'Europe. Pas convainue que ces procédés soient très efficaces.

    Ah, quelqu'un aurait-il des infos sur la répartition actuelle des stocks d'or dans le monde?

    Sur ce, je file au cinéma voir "l'assaut".

  • Plus de culte chrétien en arménien, en grec, en latin ??? Copé purée...

  • Vous vous trompez complètement, les uns et les autres. Copé a parlé d'interdire les PRÊCHES en arabe – c'est-à-dire les discours durant lesquels les imams ont tout le loisir de déverser leur haine de l'Occident. Mais il n'a jamais été question de la langue utilisée pour le culte lui-même !

  • @Didier
    Un prêche, ça ne fait pas partie du culte ?

  • Dans le rite catholique moderne, depuis Vatincan II, le sermon du curé (équivalent du prêche de l'imam) se fait en français, tandis que le rite de la consécration de l'hostie (culte lui-même) peut se faire en latin C'est d'ailleurs mieux en latin, même si certains trouvent que c'est trop "tradi". Il y a donc bien une différence. Mieux vaut comprendre ce que certains imams racontent à leurs ouailles, oui... Donc, d'accord avec Copé

  • @Solko,
    Argumentation non recevable en ce qui me concerne,n'importe nawak...
    Un choix de l'église catholique, pas de l'état.

  • Ah, 'tite précision, Martine oui! Mais pas Aub (ps) ni O( mediapart orange) ni Silb.

  • Mais, ne recevez pas chère madame...
    Ne recevez pas ...
    (!!!)

  • @Solko,
    Bah, il ne faut pas etre vexé...
    (!!!)

  • @Solko:
    Pardonnez-moi, mais on n'a pas attendu Vatican II pour que les prêches soient en français!
    En ce qui concerne le rite de la consécration, il est vrai que ce n'est pas le problème central ici, mais je me demande ce qui vous fait dire que "c'est d'ailleurs mieux en latin". Vous avez tout à fait le droit d'avoir votre avis sur la question, mais je trouve votre affirmation bien péremptoire!
    Les Imams, écrivez-vous, ont tout le loisir de déverser leur haine de l'Occident dans leurs prêches. Peut-être. Mais cela justifie-t-il l'interdiction des prêches en arabe? Car l'argument implique que des "mouchards" assistent aux prêches de l'Imam et dénoncent aux pouvoirs les propos qui sembleraient condamnables. On pourrait, pourquoi pas, étendre aux autres cultes ce genre d'espionnage. Et vive la liberté!
    Prendre le type de moyens que recommande J.F. Copé pour lutter contre "la haine de l'Occident" me semble être: livrer un combat perdu d'avance. C'est dans la liberté qu'on doit défendre la démocratie.

  • @Monique,
    "Pas jeter la pierre".

  • @ Martine : Je ne suis pas vexé. Juste un peu ironique avec votre manière de clore le débat !
    @ Monique :
    Le rite de la consécration est un rite. Les paroles que le prêtre y prononce sont connues de tous (du moins, de tous ceux que le catholicisme intéresse). Voilà pourquoi, pour prononcer ces paroles qui relèvent de la pure tradition, je trouve que la langue de la tradition est plus jute, plus adéquate. Pour le sermon, en revanche, qui est en prise directe avec le monde contemporains et de la simple responsabilité du curé qui le prononce, le français ou les diverses langues des pays me parait plus fondé.
    Même chose pour les musulmans.
    En France, il y a aussi des musulmans qui ne comprennent pas l'arabe. Si vous-même devenez musulman(e), apprendrez vous l'arabe juste pour comprendre le prêche de l'imam ?
    Par ailleurs, dès lors qu'un discours radical subversif aux lois de la république peut être tenu par certains imams, il est semble légitime de les obliger à parler dans les langues nationales. Cela éviterait, d'ailleurs, cette confusion partout dénoncée entre arabe et musulman.

  • @Solko,
    Mais ironisez ironisez, ne crois pas avoir raconté de sottises, sur ce, je sors car j'ai dit ce que j'avais à dire.

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