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La trouille des verts et des socialistes européens

Vous vous souvenez, je vous l'avais annoncé il y a quelques jours, le président (britannique) de l'ADLE (dont le MoDem est  l'un des constituants) a lancé sa campagne pour devenir Président du Parlement Européen. Mais, il a une autre idée derrière la tête : comme il en a ras-le-col des arrangements de couloir, il propose cette idée aussi simple que révolutionnaire que d'élire un Président de l'Union Européenne au suffrage universel direct. C'est évidemment mieux qu'un commissaire nommé par concile secret des États après d'aussi ésotériques qu'obscures tractations.

Eh bien figurez-vous que les Socialistes et les Verts ont la trouille du suffrage universel ! Et pourtant, quelle légitimité aurait un tel homme ! Quelle occasion unique d'intéresser enfin les Européens non spécifiquement aux affaires de leur seul pays, mais de l'Europe avec un grand E. Pas une voix ne devrait aller à ces trouillards qui craignent de perdre leurs privilèges et passent à côté d'une occasion unique.

Il ne resterait plus qu'à adjoindre l'idée de Jacques Delors à celle de Graham Watson en faisant élire le Président de la Commission européenne par les euro-députés, chaque groupe européen présentant un candidat.

Je ne doute pas un seul instant que toutes ces propositions soient vues d'un très bon oeil par tous les candidats MoDem.

Commentaires

  • Ce serait probablement une bonne méthode mais le risque n'est il pas d'avoir des Français qui votent pour un Français, des Anglais pour un Anglais, etc ?

    (j'en profite pour te signaler qu'Anne Laperrouze porte deux "r" ;) )

  • @ KaG

    Pas de risques si ce sont les groupes qui présentent des candidats. Ce que tu crains peut peut-être se produire au début, mais dès que des programmes européens seront en place, les choses changeront.
    En tout cas, c'est toujours mieux que les tractations secrètes actuelles.

    Pour les deux "r", je m'en occupe en revenant chez moi. Merci.

  • Premièrement, l'UE est régie par le traité de NICE. Ceci implique que la présidence de l'Europe est tournante tous les six mois, donc aucune possibilité de voter pour le président de l'EUROPE.

    Donc pour élire un président de l'Europe, il faut que le Traité de Lisbonne soit ratifié. Or 3 pays n’ont pas ratifié le TDL : l’Irlande (référendum), la République tchèque ( voix parlementaire), la Pologne ( il manque la signature du président polonais)

    Le rôle du président défini dans le TDL est le même qu’actuellement c'est-à-dire que lors des sommets européens, il préside, décide de l'ordre du jour et oriente les travaux du conseil européen. En aucun il aurait un pouvoir de décision, donc il ne peut y avoir de présidentialisation à la française ou à l’américaine.

    VGE a été un des premiers à proposer le vote de président de l’UE au suffrage universel. Mais il y a quand même un problème pour une telle approche (même si je la soutiens), c’est la durée du mandat : serait-il raisonnable d’avoir une élection pour la présidence de l’UE tous deux ans et demi ?

  • @ europium

    Il faudrait en effet revoir la durée. Mais déjà, on pourrait au moins envisager que le Parlement l'élise dans un premier temps, et, à défaut, au moins le Président de la Commission.

  • c'est ce qui est prévu dans le TDL, le conseil de l'Europe proposera un candidat qui sera obligatoirement de la couleur du parti qui aura gagné les européennes vu que les euro-députés devront valider ce choix...

  • De toute facon il faut faire qque chose et je pense que l'election d'un president serait l'occasion , pour les "Europeens" de prendre conscience de sa realite.

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