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Bernard Lehideux salue l'accord sur le travail intérimaire en Europe

lehideux90.jpgAccord sur le temps de travail : " Les conditions de travail des salariés ne doivent pas être une variable d'ajustement". "Il faut féliciter la présidence slovène d'avoir abouti à un accord sur ce texte qui comble un vide juridique au niveau de l'Union. L'égalité de traitement dès le premier jour pour les travailleurs temporaires est un progrès non négligeable". Mais Bernard Lehideux, coordinateur ADLE au sein de la commission emploi et affaires sociales du Parlement européen, regrette que cette avancée ait été obtenue à la suite d'un marchandage sur la directive temps de travail. "Je comprends les contraintes du Conseil : la négociation est globale, et ce que l'on gagne d'un côté on le perd de l'autre. Mais le marchandage a ses limites : la position commune du Conseil sur le temps de travail est très en retrait de la 1ère lecture du Parlement. Le rapport Cercas avait pourtant obtenu une large majorité, et représentait un bon équilibre entre la protection des salariés et le besoin de flexibilité des entreprises. Cette directive doit être un signal fort sur le modèle social européen que nous souhaitons défendre, et je refuserai que les conditions de travail des salariés en soient la variable d'ajustement".

Commentaires

  • "Les conditions de travail des salariés ne doivent pas être une variable d'ajustement",

    Excellent, mais connaissant un peu comment fonctionne monsieur Lehideux, j'ai envie de lui répondre que "la démocratie ne doit pas non plus être une donnée à géométrie variable".

    On saura le rappeler à l'électeur le moment venu ... pour lui éviter des déconvenues avec les marchandages auxquels ce monsieur nous a habitués.

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