Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Télévision sous contrôle

Nicolas Sarkozy a annoncé la fin de la publicité à la télévision publique, après 20H00 dès janvier 2009 et totale à partir de décembre 2011. Il a proposé de compenser la perte du chiffre d'affaires publicitaire par une taxe de 0,9% sur les opérateurs de téléphonie et d'internet. Il veut par ailleurs que le président de France Télévisions soit à l'avenir nommé par l'exécutif. François Bayrou a dénoncé mercredi un plan de mise sous contrôle de la télévision, en réaction aux mesures annoncées par Nicolas Sarkozy. "Tout ceci serait impossible dans des démocraties de plein exercice. On a rarement vu un plan aussi déterminé de mise sous contrôle de la télévision. Le service public devient directement dépendant de l'Etat: son patron va être nommé par le pouvoir, et ses financements dépendront chaque année du bon vouloir des gouvernants. Quelle marge de liberté restera-t-il à la télévision? Dans le même temps, les chaînes privées reçoivent la manne publicitaire qui se portait autrefois sur le service public, et pour leur permettre d'améliorer leur bilan, on leur offre la possibilité d'une deuxième coupure, qui double le temps de publicité le plus lucratif. C'est le consommateur qui va payer tout cela au travers de ses communications téléphoniques et des services internet."

Commentaires

  • Bling Bling Strikes Back...

    Troisième effet kiss kool, les opérateurs téléphoniques (dont celui qui avait déjà des intérêts dans la télévision privée hertzienne et devrait aussi se positionner dans le nucléaire, secteur avec un rating AAA du pouvoir en place) vont augmenter leurs tarifs au delà de la taxe => cette fois ci c'est sur le pouvoir d'achat va augmenter :-(((

  • ORTF is back ? Déconcertant...
    A souligner comment le Président a choisi de présenter les choses :
    "Je ne vois pourquoi l'actionnaire principal de France Télévisions, en l'occurence l'Etat, ne nommerait pas son président".
    Donc l'Etat, c'est lui ?
    Ce trait en dit aussi très long sur la conception présidentielle du service public.

  • En êtes-vous sûr? J'avais cru comprendre que sa priorité était le pouvoir d'achat et que pour cela, il avait décodé de baisser les prélèvements obligatoires de 5 % par an. Désolé, j'ai du faire un cauchemar...

  • Rien à ajouter si ce n'est que son discours lors de cette présentation du rapport Copé est l'un des plus insupportables à regarder et écouter depuis le début de son mandat.

    Auto-satisfaction, suffisance, légèreté, contre-vérités etc... Et cette manie d'engueuler tout le monde sans jamais citer personne.

    Tout dans ce projet va à l'encontre d'un quelconque progrès démocratique.

    Une question: Ils attendent quoi les parlementaires UMP non sarkozistes pour vraiment lui rentrer dedans?

  • Est ce que depuis un an, se dire choqué par telle ou telle mesure de
    Sarkosy ne relève pas de la Vraie et surtout Fausse naiveté ?

    L'espace de démoratie se réduisant comme peau de chagrin, ne faut-il
    pas rapidement, pendant qu'il est encore temps, faire de la lutte contre
    Sarkosy une priorité et sortir de son isolement

    1) En se déterminant pour ou contre (ceux qui sont pour s'en vont
    ou signent un papier comme quoi ils jurent sur la bible de rester
    totalement passifs politiquement).

    2) En cherchant des accords avec les gens qui en ont fait une priorité
    au lieu de les traiter (comme nous y incite la propagande de droite)
    d'anticapitalistes ou de Madone.

  • @ Luc

    Ce serait une grave erreur de se polariser sur Sarko.

Les commentaires sont fermés.