Une Europe ouverte sur le monde et fière d'accueillir des étudiants étrangers sur son sol afin de leur faire partager notre diversité culturelle et notre richesse éducative: tel est le principal message du rapport de Marielle de Sarnez, euro-députée MoDem, sur le programme Erasmus Mundus, adopté le 24 juin 2008 en commission de la Culture à l'unanimité (moins une voix) du Parlement européen.
"L'enseignement supérieur européen doit être compétitif pour attirer de nombreux étudiants et universitaires étrangers qui auparavant partaient poursuivre leurs études aux Etats Unis" , a commenté Marielle de Sarnez à l'issue du vote. "La qualité de l'enseignement supérieur, sa capacité à diffuser ses savoirs et ses connaissances permettra à l'Europe de devenir incontournable grâce aux pôles d'excellence qui seront développés par le biais de ce programme", a-t-elle poursuivi.
Erasmus Mundus II, doté de 936,5 millions d'euros sur la période 2009-2013, continue de proposer des formations communes labellisée "Erasmus Mundus" à plusieurs universités d'au moins 3 pays européens différents avec également des possibilités de partenariat avec des établissements de pays tiers. 4 424 bourses ont été attribuées à des étudiants des pays tiers, et 323 universités (dont 265 européennes) y ont participé. Ce nouveau programme est proposé pour répondre à cette demande croissante de mobilité. L'objectif est d'accroître encore la mobilité estudiantine, dans les deux sens, entre les pays tiers et l'Union européenne. Cela passe par des améliorations d'ordre académique, avec notamment la création de doctorats communs aux universités partenaires, mais aussi par un accompagnement financier accru grâce à une revalorisation des bourses et à un système de droit d'inscription adapté. Les conditions d'accueil, dans ce contexte, sont naturellement déterminantes afin que les étudiants étrangers puissent se rendre l'esprit tranquille en Europe et bénéficier de la libre circulation. "La facilitation des visas pour étudiant doit être une préoccupation constante et mon rapport pose même la question de visas spécifiques, adaptés à la complexité de certains cursus universitaires qui réclament une très forte mobilité", a souligné Marielle de Sarnez.
Commentaires
J'adore quand on travaille sur le fond plutôt que la forme...
Ils sont où les débats citoyens sur l'Europe sociale lorsqu'on la bâtit...
où est ATTAC???? ou est MELENCHON??? ou est de Villiers??? Mauviettes
On ne peut qu'être d'accord. Excellente initiative. Cependant cette mesure que l'on juge pertinente à l'échelon Européen doit être revue à la lumière de notre nationale en la matière ... les universités françaises se désertifient de plus en plus au profit d'universités canadiennes ou américaines plus attractives et où ne sévit aucun Hortefeux.
Désolé mais il fallait lire "doit être revue à la lumière de notre politique nationale en la matière ..."
Certes. La France ne traite pas bien les étudiants étrangers. Il y a du boulot.