C'est en passant sur le blogue de Corto puis celui de Causeur que j'ai mis la main sur cet article du Journal of Medical Ethics et là, je me suis demandé l'espace de quelques minutes, après l'avoir lu, si je n'étais pas victime d'hallucinations.
Il s'agit pourtant d'une revue très sérieuse et de deux chercheurs italiens éminents dans leur domaine. Tenez-vous bien : sous prétexte que des enfants atteints de maladies rares et vraisemblablement très incapacitantes seraient un poids émotionnel pour leur famille et une charge économique pour l'État nos deux frappadingos suggèrent ni plus ni moins que de les liquider. Ils appellent cela l'avortement post-natal. Ces très grands "philosophes" assortissent leur réflexion d'arguments "bien sentis" de ce type, par exemple :
- on devrait pouvoir tuer un bébé pour exactement les mêmes raisons qui font que l'on avorte
- le bébé qui vient de naître n'a pas plus d'existence ni de "droit" à la vie que le foetus.
L'article est en ligne depuis février 2012 mais il a dû passer entre les mailles du filet médiatique. Seules des sociétés ultra-totalitaires (et encore, pas toutes) s'en sont pris de cette manière à des enfants.
Nos amis Grecs sdu site NewNow ont également levé un autre lièvre : au Canada, l'Association des Médecins vient de voter une résolution faisant valoir que le bébé ne dispose de la nature humaine et donc des droits qui y sont atenants qu'après sa naissance :
Στον Καναδά, σύμφωνα με δημοσίευμα του lifesitenews, η Ένωση Καναδών Ιατρών ανακοίνωσε ψήφισμα που συμφωνεί με τον Ποινικό Κώδικα της χώρας το οποίο αναφέρει ότι ένα μωρό έχει ανθρώπινη υπόσταση και φύση μόνο μετά τη γέννηση του
Le monde dans lequel nous vivons commence à puer sérieusement. Je pense que l'on devrait rendre obligatoire l'étude du grec ancien à tous ceux qui entreprennent des études de médecine avec comme première traduction le Serment d'Hippocrate...