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droite libre

  • Un débat sur l'Islam, l'immigration et la France un peu biaisé

    Ce matin, LOmiG m'interpelle pour me demander mon avis. Accoyer, le Président de l'Assemblée Nationale a refusé d'accueillir un débat sur l'Islam, l'immigration et les dangers que l'un et l'autre feraient peser sur la France. LOmiG est indigné.

    Cela ne me gêne pas qu'il y ait des débats sur la pertinence de l'immigration ou non à l'Assemblée Nationale. En revanche, il existe des Français musulmans, et cela me gêne que l'Assemblée Nationale, qui est notre principale représentation, avec la Présidence, devienne le lieu d'une stigmatisation particulière. L'Assemblée Nationale a vocation à débattre du bien commun, pas à pointer du doigt certains d'entre nous. 

    Accoyer n'a rien annulé, pas plus que l'UMP, au demeurant. L'un et l'autre ont simplement refusé d'accueillir dans leurs murs le dit débat, ce qui est leur droit le plus strict.

    Il n'y a donc rien de choquant dans cette histoire. Je me serais insurgé s'il s'était agi d'un arrêté préfectoral, mais ce n'est pas le cas. Quand à l'intervention du Président du CFCM, bienvenue dans le monde réel, LOmiG : cela fait un moment que toutes sortes de lobbies tentent de faire pression sur notre assemblée, qui pour obtenir des ristournes de TVA, qui pour vendre des avions à l'armée française, qui pour plaider la cause des gentils délinquants multi-récidivistes et cetera. Peu importe la forme que prennent ces lobbies (groupes de pression, émissaires discrets, syndicats, associations, mouvements humanitaires, et cetera...). Ce qui compte, c'est qu'il n'y ait pas conflit d'intérêt. Si le fils d'Accoyer ou Accoyer lui-même eût été président du CFCM, nul doute qu'il y eût eu conflit (encore que dans la république de Nicolas Sarkozy, cela me fait doucement rigoler de le souligner...). Mais ce n'est nullement le cas.

    Bref, la Droite Libre a le droit d'organiser les débats qu'elle veut, et le Président de l'Assemblée Nationale a le droit de refuser de les accueillir. Liberté pour chacun, et voilà...