« Ce n'est pas parce que le renard se couvre de plumes qu'on va le prendre pour une poule.»
Nouveau proverbe béarnais conçu et imaginé par François Bayrou, en réaction au discours de Nicolas Sarkozy s'adressant aux travailleurs...
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« Ce n'est pas parce que le renard se couvre de plumes qu'on va le prendre pour une poule.»
Nouveau proverbe béarnais conçu et imaginé par François Bayrou, en réaction au discours de Nicolas Sarkozy s'adressant aux travailleurs...
Il y a des questions que l'on finit par se poser. Comme en 2002, des violences surgissent en banlieue au moment où le vote Front National semble se tasser :
On finit par se demander vraiment si les voyous et les délinquants n'ont pas un intérêt objectif à faire croître le score du Front National. Ou, tout du moins, de ceux qui ont fait de la sécurité leur fond de commerce...
Au lieu de ne garder à vue qu'un seul individu, ne serait-il pas meilleur pour la démocratie de coffrer une bonne fois pour toutes toute la bande, une centaine d'individus en somme ?
Alors, Monsieur Sarkozy, vous le passez, ce karcher, oui ou non ?
Le gouvernement a donc enterré l'idée de permettre aux citoyens lésés de se regrouper en une entité juridique pour plaider contre les malfrats de la consommation. Ces regroupements que l'on nomme Class action, du nom qu'ils portent en Amérique, eussent permis aux victimes d'engager collectivement une procédure, et donc d'avoir les reins financièrement suffisamment solides pour faire appel aux cabinets d'avocats les plus réputés et suivre une procédure longue et coûteuse. Car bien sûr, quand on divise les coûts, il devient possible de faire face aux services juridiques des monopoles les plus puissants.
L'actuel gouvernement UMP se déclare libéral, mais refuse l'un des droits les plus élémentaires parmi ceux qui fondent la philosophie politique du libéralisme : le droit d'association.
Voilà une occasion ratée de faire progresser le droit en France, et tout particulièrement le droit commercial. Si Nicolas Sarkozy se montre très réservé sur ce qu'il appelle la judiciarisation du droit économique français, on entend, heureusement, un avis tout différent du côté de l'UDF. François Sauvadet, le porte-parole de l'UDF précisait ainsi à l'AFP après le rejet du texte de loi du gouvernement : « Il faut que les consommateurs, à travers des actions collectives, puissent faire valoir leurs droits. C'est un combat que nous menons et nous allons être aux côtés de ceux qui le réclament depuis quelques années pour faire évoluer les choses. »
Il y avait pourtant, dans les rangs de l'UMP, quelques députés qui jugeaient que ce projet aurait mérité autre chose qu'une épitaphe. Le député Luc Chatel a ainsi regretté le temps trop court réservé à l'étude du texte de cette loi qui avait son assentiment.