Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Migrants ? Ben non, réfugiés, bien plus tristement.

    C'est curieux le vocabulaire utilisé par les médias pour désigner les pauvres gens qui fuient l'horreur. On parle de migrants. Vraiment ? Il y a encore cinq ans, les Syriens qui se réfugiaient en France ou dans le reste de l'Europe étaient marginaux. Pendant des décennies et des décennies, les Afghans n'ont pas bougé de chez eux. Le Soudanais et l'Érythréen étaient des denrées fort rares sur notre territoire pendant de non moins longues années.

    Alors à votre avis, tas d'ânes, qu'est-ce qui les pousse subitement à venir se réfugier en Europe ? L'abondance ? Nos fameux droits sociaux ? Mais pourquoi ne venaient-ils pas avant, alors ?

    S'ils viennent, c'est qu'ils fuient l'horreur, bien plus tristement et prosaïquement. On en est à près de 250 000 morts en Syrie et on ne compte plus les atrocités, que ce soient celles des troupes d'Assad ou celles de l'État islamique, qui se valent bien dans ce domaine. Au Darfour, une agence de l'ONU a estimé les victimes à 300 000, mais, si l'on parle du Soudan tout entier, ce pays est en proie à une violente guerre civile entre le nord et le sud depuis fort longtemps, sans parler des guerres civiles dans les guerres civiles...

    Mettez-vous à leur place, bon sang ! Une vie misérable ne suffit pas à donner l'envie de partir, tant qu'elle permet la survie. La perspective d'être tué, mutilé, torturé longuement, violé, de voir souffrir sa famille, je pense que c'est puissant, comme motivation pour partir.

    J'ai lu une lettre, sans doute inventée par quelques fachos patentés, affichée sur de nombreux murs facebook. Je crois qu'elle est ancienne, d'ailleurs, car il me semble l'avoir lue il y a plusieurs années. En substance, elle invite les migrants à retourner se battre contre leur ennemi dans leur pays, établissant un parallèle avec notre Résistance pendant la Seconde Guerre Mondiale.

    C'est là où on voit que leurs auteurs et leurs relais n'ont rien compris. Se battre contre quoi ? Le voisin ? Le propre de ces guerres civiles, c'est qu'il n'y a pas d'ennemis identifiés. Des gens qui vivaient en bonne intelligence avec leurs voisins se retrouvent en butte à leur hostilité du jour au lendemain, sans savoir pourquoi. Et parmi les voisins, fuient aussi ceux qui n'ont pas vraiment le goût de torturer, violer ou simplement dénoncer leurs anciens amis.

    Il n'y a aucun espoir de voir ces réfugiés retourner chez eux sans avoir pacifié la situation dans les pays d'où ils viennent. Ça, c'est difficile, d'autant que les diplomaties européennes sont aussi nulles que leurs gouvernements à l'intérieur. On ne fait pas de diplomatie à base de yakafokon, mais apparemment, cela ne frappe personne, ou alors, et cela s'ajoute à l'incompétence, les gouvernements européens sont aussi hypocrites, et je le soupçonne fort. 

    Évidemment, on peut toujours les jeter à la mer, comme le proposait une certaine Marine Le pen il n'y a pas si longtemps, mais j'avoue que je juge le principe juste totalement dégueulasse. J'ai l'image d'un père, sur un bateau, qui tenait sa petite pille à bout de bras en pleurant. Il essayait de la sauver. Vous avez envie de le renvoyer chez lui, ce père-là ?

    Si on accueille les réfugiés chez nous, il faut être cohérent jusqu'au bout. Perso, je suis assez hostile aux assistanats de toute sorte. Au début, il me semble bon de les aider, mais évidemment, après, il faut qu'ils soient autonomes. Et là, il faut que les États européens fassent preuve de bon sens : on ne peut pas reprocher aux gens de profiter des aides si on les empêche de travailler. Il faut évidemment leur ouvrir le marché de l'emploi.

    J'imagine que ce que je dis ne sera dans doute pas très populaire, mais cela me semble pourtant réaliste, sans pour autant virer au dégoulinant façon gauche caviar hypocrite.

  • El Khazzani avait un titre de séjour ? J'hallucine.

    Attendons patiemment l'heure où un djihadiste, racaille de banlieue multi-récidiviste, venu d'un quelconque pays d'Afrique ou du Proche-Orient, s'introduira dans l'enceinte de l'Assemblée Nationale avec quelques armes de guerre et fera un carnage.

    On pourra alors espérer une réaction de notre classe politique complètement anesthésiée dans son système de droits de toutes sortes et de bonne conscience généralisée.

    Ouch, ça fait un peu mal d'observer que seule Marine Le pen s'est offusquée de ce que la raclure du Thalys ait disposé d'une carte de résident en Espagne lui permettant ainsi de voyager tranquillou-bilou à travers toute l'Europe de Schengen.

    On ne parle pas d'un individu intégré, ou, du moins, qui ne se serait jamais fait remarquer par la justice. Pas du tout. Non, on parle d'une racaille qui avait déjà braqué, volé et trempé dans du trafic de drogue.

    Et ce gars-là avait une carte de résident...

    La logique, ça aurait été de le chasser d'Espagne à grands coups de pied au c.. et de le balancer dans la Méditerranée pour lui faire regagner son pays d'origine à la nage. On aurait évidemment pris soin d'avertir les forces de l'ordre du Maroc qui se seraient alors chargées de lui faire un sort.

    Et en plus, on savait qu'il s'était rendu en Syrie et en Turquie, destinations naturelles des voleurs, violeurs et trafiquants ne jurant que par l'Islam se réclamant, toute honte vue, du Prophète.

    On a vraiment des minables. Pas qu'en France. Partout en Europe, sauf peut-être chez les Anglais. 

    Si on avait la détermination d'un pays comme Israël, pas un djihadiste ne lèverait le petit doigt. D'ailleurs, les mêmes qui leur chient à la gueule en public envoient leurs forces militaires et policières chez eux pour prendre des leçons. Là-bas, les terroristes, ils leur ont latté la gueule à coup de drones intelligents, de renseignement efficace, de détermination et d'entraînement.

    Regardez le Valls qui propose un numéro de téléphone d'urgence. Une sorte de SOS-amitié pour train en perdition.

    C'est pitoyable de devoir son salut à trois militaires américains en permission et deux civils, un Français et un Anglais, tous désarmés. 

    Ce n'est pas compliqué : si nos lois permettent à la racaille djihadiste d'investir en toute quiétude notre territoire, il faut changer nos lois. Et si des accords autorisent la même chose, il faut dénoncer ces accords ou amener nos partenaires à appliquer des principes sans concession et sans états d'âme.

    Je suis quand même scié par les réactions de l'intelligentsia bobo-gaucho. Vidalies propose des contrôles préventifs sur tout individu suspect et on trouve quelques imbéciles pour craindre le contrôle au faciès. Primo, quand on n'a rien à se reprocher, le contrôle n'est pas un problème, et secundo, le souci, à l'heure actuelle, il est tout autre que celui du faciès. 

    Je pense que Bayrou a réagi avec sagesse en notant qu'il faut aider les forces de l'ordre au lieu de les emm...(façon SOS-Racisme). Le principe est connu dans notre pays : on ne contrôle pas quelqu'un en raison de son physique mais si on le trouve louche. On peut faire confiance aux forces de l'ordre, qui sont formées, pour faire preuve de bon sens sans pour autant devoir se sentir obligées de se plier aux injonctions du sieur Galut.