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  • Noisy-le-sec : cesserons-nous de protéger les délinquants ?

    L'article assez complet de Mediapart m'a permis de prendre connaissance des faits survenus à Noisy-le-Sec au mois d'avril 2012. Pour mémoire, un délinquant multirécidiviste avait été repéré et pris en chasse par des policiers. Celui-ci avait fui et un officier de police avait fini par lui tirer à plusieurs reprises dessus.

    Ce que l'article de Mediapart établit c'est que le délinquant en question a lâché dans sa fuite une grenade factice et un étui d'arme de poing. Peut-on imaginer dans de telles circonstances qu'un policier cherche à vérifier si des armes sont factices ou non ? Je ne le pense pas, surtout quand on sait qu'on a affaire à un individu recherché pour vols avec violences répétés.

    Envoyer en cour d'assises le policier concerné est tout simplement odieux. On dédouane systématiquement les délinquants dans notre pays en leur offrant des protections dont leurs victimes ne bénéficient pas.

    Il est grand temps de réfléchir à la notion de légitime défense et aux missions que l'on affecte ou non aux forces de l'ordre. 

    Si un individu se montre régulièrement dangereux, il doit savoir qu'il peut être abattu s'il ne se rend pas aux forces de police quand elles viennent l'interpeller. On ferait mieux d'acter une bonne fois pour toutes cela dans la loi, de rendre publique cette règle en lui donnant le plus de publicité possible et je pense qu'il y aurait moins de délits de fuite et du coup moins d'accidents.

    C'est l'impunité qui donne des ailes aux délinquants. Celui-là a perdu la vie. C'est regrettable mais tout délinquant violent doit savoir que c'est un risque auquel il s'expose quand la police le recherche et qu'il refuse d'obtempérer.

    Damien Saboundjan a fait son travail et la mort d'Amine Bentounsi est avant tout la conséquence de ses actes passés, de sa fuite, et de la menace potentielle qu'il représentait (les policiers pouvaient le croire armé de grenades et/ou d'autres armes). Si la loi permet de condamner Damien Saboundjan dans les circonstances rapportées par l'article de Mediapart, alors il faut changer la loi.