C'est vraiment une semaine noire pour le transport en avion. Le Mali, la Chine et l'Ukraine ont été les théâtres de terribles tragédies.
Le plus dur, c'est de découvrir les histoires personnelles de ceux qui ne sont plus, désormais.
Je pense à cette Canadienne, mère de famille, qui voyageait pour la première fois et se rendait aux noces d'or d'une famille Burkinabe avec laquelle elle avait sympathisé. Le plus poignant, ce sont ses trois enfants. Ils sont petits et quand leur père leur a dit que leur mère avait disparu, il se sont mis en tête de la chercher dans la ville où ils habitent, pensant qu'elle s'était simplement perdue. A pleurer.
Et puis il y a ces deux jolies beautés qui étudiaient la médecine à Lille et dont les bienfaits seront perdus pour l'humanité. Amies, l'une devait s'installer avec l'autre à l'issue de leurs courtes vacances.
J'en ai mal au ventre de ces vies brisées, fauchées, qui laissent des proches désemparés.
Il y a un temps pour la douleur, un autre pour la colère (mais contre quoi ?) et un troisième pour la réflexion. Pas le coeur à écrire autre chose aujourd'hui, je suis dans le premier.
Commentaires
Tristes histoires bien entendu, mais rien n'est plus désespérant, dans la hiérarchie des malheurs, que de survivre à ses propres enfants, croyez moi...
Et je peux vous garantir hélas, qu'ils sont bien trop nombreux en ce monde...