Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Choix budgétaires : les Socialistes au bord du gouffre

Pendant la campagne présidentielle le magazine Le point avait accordé en une à François Bayrou le titre de prophète. Ce dernier avait averti que la Grèce n'était pas si loin de la France. Nous y sommes. Bayrou n'a pas gagné les élections parce qu'on ne veut jamais admettres les prophéties des devins. Ni Oedipe ni Créon n'ont voulu croire Tirésias ni les Troyens n'ont  voulu croire Cassandre qu'ils prenaient pour une folle ni Sodome n'a écouté Abraham venu l'avertir de ses péchés. Tous ont payé cher leur aveuglement.

Les Français qui ont cru aux promesses des Socialistes (mais aussi à celles de l'UMP) vont désormais le payer cash.

Notre Défense va subir un désastre renvoyant plusieurs de nos défaites militaires à des feux de paille : une apocalypse budgétaire.

Les pacifistes soufflent déjà en poussant un "ouf" sans imaginer que nul ne viendra les sauver quand ils viendront faire du bobo-tourisme dans des pays instables.

Mais la Défense, si j'en crois les projections du Canard Enchaîné ne va pas être la seule à morfler sévèrement : il y a des sueurs froides à Bercy car on y est contraint d'admettre qu'il va falloir toucher aux prestations sociales des Français. Sans parler des tiroirs qu'il va falloir râcler partout ailleurs. Sauf que, cette fois, les économies sur les gommes, cela ne va pas suffire...

Il serait très sage d'abandonner immédiatement les 60 000 postes de l'Éducation Nationale et de se contenter, disons, de 20 000 au plus (tiens, c'est ce que prévoyait Bayrou, au fait...). Il faut mettre fin à tous les comités Théodule. Il n'est pas supportable que des experts inutiles en tout genre continuent à s'engraisser sur le dos de la fiscalité française pendant que notre armée, notre école et les Français les plus modestes vont devoir souffrir.

2014 va être une année terrible. Les Socialistes savent qu'ils n'ont pas le choix. J'invite depuis longtemps le MoDem à se désolidariser de la gauche parce que nous ne devons pas nous allier avec des gens qui mentent sciemment et promettent n'importe quoi aux Français pour se faire élire.

«Quitte à déranger, il faut dire la vérité» écrit Bayrou dans son dernier ouvrage, De la vérité en politique  et il cite alors Jean Peyrelevade : «Quand on ne dit pas la vérité, on peut être élu, mais on ne peut pas gouverner».

Exactement.

Commentaires

  • "Renvoyer à des deux de faille" ? Voilà une expression que j'ignorais complètement. D'où vient-elle et que veut-elle dire au juste (quoiqu'on en devine assez le sens général).

    Merci d'avance.

  • Mais pourquoi, même en relisant, je ne parviens pas à écrire un article sans laisser au moins une coquille... :-(((((
    Merci de m'avoir corrigé !

  • Ah d'accord ! Désolé pour le ton du commentaire : il n'y avait aucune ironie, je pensais sincèrement que c'était une quelconque expression régionale ! ;-)

  • "2014 va être une année terrible. Les Socialistes savent qu'ils n'ont pas le choix. J'invite depuis longtemps le MoDem à se désolidariser de la gauche parce que nous ne devons pas nous allier avec des gens qui mentent sciemment et promettent n'importe quoi aux Français pour se faire élire."
    Il faut s'allier avec des personnes sincères de gauche qui auront admis que le vrai Parti Socialiste, tel qu'il a été créé n'existe plus.

    Parfaitement d'accord avec toi sur ce point : François Bayrou est un prophète !
    Oui, il a toujours porté un regard lucide sur la situation nationale et internationale.

    Le grand reproche que je continue à lui faire, c'est de ne pas avoir compris que quelques uns de ses conseillers se prétendant pourtant "très proches" lui portaient tort en faisant passer leur intérêt personnel avant le bien collectif. Il faut considérer tous les aspects de la personne humaine dans un projet politique.

  • @Christian
    Pas de souci : c'est une double coquille de ma part !
    @Françoise
    Bah, le mythe des conseillers...

Les commentaires sont fermés.