Authueil n'y va pas avec le dos de la cuillère à pot, dans l'un de ses derniers billets : un militant ? Forcément un semi-débile tendance groupie ou au contraire un ambitieux interchangeable et préoccupé de son sort avant tout.
Un parti ? Une machine à conquérir le pouvoir et rien d'autre. Vision un tantinet pessimiste du militantisme en politique, d'autant que les think tank à ses yeux ne sont guère autre chose que des lobbies qui s'y entendent à faire valoir leurs intérêts...
Sa réflexion n'en aboutit pas moins à une distinction intéressante entre l'influence et le pouvoir.
Côté militant, Authueil a oublié une catégorie : le militant déçu et aigri. Rien de pire que ce militant-là, car il ressasse sa haine de ce qu'il a adoré sans relâche. On peut haïr son parti pour plein de raisons, mais c'est souvent le décalage entre les aspirations du militant, l'image qu'il se fait de lui-même, et ce que lui renvoient le parti et ses cadres, qui font les haines grandes et inexpiables.
Commentaires
Le militant déçu et aigri, c'est pas celui de la seconde catégorie décrite par Authueil, une fois qu'on lui a fait comprendre qu'il doit sagement retourner dans la première ? ;-)
Euh...Un peu de ca tout de meme ;) pour ce que j'ai pu observer. Vous avez été avisé d'introduire une catégorie ( chai pas trop si résilience il y aura, mais je leur souhaite, il y a plus grave dans la vie) d'autres peut-etre?
Je n'aime pas trop les petits tiroirs mais le meme panier pas davantage.
@Rubin
Toi, tu fais le malin :-)
@Martine
surtout le panier de crabes ! :-)
:DDDDDDD Yep!
Extrait :
""....Ces toquards, cadres et militants des partis politiques, race bassement cataloguée et toujours sujette au soupçon de quelque maladies honteuse. À la limite, des infréquentables.....""
C'était mon tout premier article.
Un parti politique est effectivement une machine à conquérir le pouvoir ... et ceux qui n'ont pas compris ça, ne risquent pas d'être élus ! hélas ...
Les militants aigris et déçus ne sont pas des militants mais des adhérents qui n'ont rien pigé à ce qu'est le militantisme et qui ont cru un jour pouvoir faire de la politique comme ça ... en claquant les doigts.
Le militant est effectivement dévoué totalement à son parti et bien souvent il avale des couleuvres, mais parfois il a le "bonheur" de voir ses idées remonter, c'est celui qui est toujours prêt à rendre service à son parti ... à une époque celui qui se serait fait tuer pour ses idées et des hommes ... bref être militant est un état d'esprit, une culture très particulière, que l'on trouve dans les partis bien organisés, bien structurés et avec une histoire
Tout le problème du modem est qu'il est un parti qui a fait table rase de son passé et qui a recruté des adhérents sans culture de parti ... il ne faut donc pas s'étonner qu'il crée un nouveau style : celui des militants déçus et aigris que tu cites pour bien les connaître mais qu'Autheuil a oublié ... et pour cause ...
Mira, je crois que vous avez consommé beaucoup trop de citrons! :DDDDD
Martine : je ne vois pas ce que viennent faire les citrons ici ... puisque normalement c'est l'orange qui est acide ... !!! bref bref ... moi je ne dis ici que la stricte vérité, il suffit d'aller à des réunions de "militants" pour s'en rendre compte : de vrais militants au modem, il y en a très peu ... ce n'est qu'une constatation pas une critique !
Auriez-vous des liens Mira, prouvant que l'orange est plus acide que le citron?
:))
Dslée Mira au palais, mes sens ne sont pas en harmonie avec vos propos. :)
En général, il y a toujours un film que je cite, c'est "le grand silence", western de Sergio Corbucci.
( http://films.psychovision.net/critique/grand-silence-765.php )
Ce film compte l'histoire de pauvres, qui pour des raisons politiques, ont leur tête mise à prix.
Les chasseurs de primes, avec à leur tête Tigrero, profitent de la situation. Si il faut ramener les primes mortes, ils ne se gênent pas. Lorsque des "primes" se rendent, ils les tuent car un cadavre, c'est plus facile à transporter que quelqu'un de vivant.
Face à eux, Silence (Joué par Jean-Louis Trintignant ), muet car des chasseurs de primes ont coupé ses cordes vocales alors qu'il était enfant.
La morale: à la fin du film, Silence se fait descendre comme un chien.
Pourquoi: car là où Silence vit dans le passé, Tigrero vit dans le présent.
Il sait que le métier chasseur de prime est sale, que dans un monde où seul la loi du colt est la règle, il n'y a pas de place pour les sentiments. Il faut être cynique et Tigrero l'accepte.
Qu'importe ce que l'on defend, sans un sens des réalités, on ne peut pas faire triompher son idéal.
N.B: Le film pose aussi la question de la justice et de ses moyens. Là où le chasseur de prime chasse en meute, le shérif officiel est seul, et se fait descendre lâchement par Tigrero.
Par ailleurs, autant on attend du militant qu'il sache au plus profond de lui même pourquoi il est dans tel partie qu'un autre, autant c'est au MoDem de former ses militants au rôle de militants, aux enjeux ainsi qu'au métier d'élu, notamment municipal.
C'est pour ça que j'avais voté Céline Aléaume puis Pierre Creuzet.
Et sur ça, bien content de ne plus voir Antoine Dupin.
@ Phil
Euh... Pour Cécile, je ne la connais pas. Mais si vous aviez voté Piere Creuzet dans l'espoir de voir "le MoDem former ses militants au rôle de militants, aux enjeux et au métier d'élu", je peux vous dire que vous vous mettiez très, très profondément le doigt dans l'œil... ;-)
@ Phil
Euh... Pour Cécile, je ne la connais pas. Mais si vous aviez voté Pierre Creuzet dans l'espoir de voir "le MoDem former ses militants au rôle de militants, aux enjeux et au métier d'élu", je peux vous dire que vous vous mettiez très, très profondément le doigt dans l'œil... ;-)
Dupin Dupin....
J'en ai entendu parlé le jour de son élection et le jour de son départ.
Entre...Rien.
En particulier, il n'a pas réuni le conseil départemental entre les européennes et son départ.
Dire qu'il critique le manque de démocratie interne...
Pierre Creuzet, qui a beaucoup de travers, il me semble, m'aurait semblé meilleur président qu'Antoine Dupin.
Le costume de président du 92 était, à mon avis trop grand pour Antoine Dupin.
Et je suis bien content de ne plus avoir Antoine Dupin, l'exemple de Montrouge étant l'exemple où mène le système Dupin
(NB: le problème Montrouge commence en 2007, et Dupin est responsable de ce qui se passe à Montrouge).
Le système Dupin, appliqué par une autre personne, a chez nous explosé notre base militante.
Au moins, avec la nouvelle présidente, on se réunit plus souvent. Et c'est déjà un premier pas.
@ Phil
Mon propos n'est pas de faire l'apologie ou la critique d'Antoine Dupin ; mais de livrer sur Pierre Creuzet un sentiment qui résulte d'une expérience vécue.
Que Chantal Brault organise davantage de réunions que Dupin me réjouit pour le MoDem 92, mais n'est pas directement lié à mon commentaire.
Cordialement,
Ch.
Dans une élection, le but est d'essayer d'élire le meilleur, ou au moins le moins mauvais.
Ayant vu le système Dupin à l'œuvre (notamment à Montrouge), j'ai pensé que Creuzet serait moins mauvais qu'Antoine Dupin. La suite m'a malheureusement donné raison (en particulier, ça a été super quand on lui a demandé la démarche pour faire un blog).
Dupin, il est Modem à 15% puis quand on fait 8%, voir moins, eh bien, il n'est plus Modem.
Creuzet, même si il a beaucoup de travers et sans doute une ambition démesuré, il reste Modem, au moins, même à 4%.
Je sais à quoi m'attendre avec lui.
Bref, en président du Modem, je persiste à pensé que Pierre Creuzet aurait été moins pire qu'Antoine Dupin. Même si Chantal Brault me semble meilleure présidente que Pierre Creuzet.