Mon sentiment dans bien des choses de la vie, c'est de penser qu'il n'y a pas de fumée sans feu, même s'il convient d'analyser et d'interpréter correctement la prévalence du feu en question.
GSK (un laboratoire pharmaceutique) vient d'être condamné à la suite d'un long procès de 10 années. Une adolescente qui avait reçu une injection d'Engerix B en 1997 (il s'agissait d'un rappel) avait alors développé une sclérose en plaques quelques mois après.
Quand je pense au nombre de fois où les divers pédiatres et les médecins m'ont incité à faire vacciner mes enfants avec ce vaccin et à mes refus réitérés...J'ai bien eu raison. Sauf qu'une vraie connasse, et je pèse mes mots, a fait acheter à ma compagne un vaccin qui contenait la dose contre l'hépatite B pour ma petite dernière sans nous en informer. Je l'ai appris par la pédiatre suivante (dès le départ, je n'avais pas du tout aimé cette sale bonne femme). Vaccinée contre notre gré avec un vaccin controversé. J'ai vraiment eu la haine. Mais j'ai ses coordonnées à celle-là, et mieux vaut pour elle que jamais je n'aie de souci avec ma petite dernière.
Ah, ça, pour nous dire des "mais non mais non mais non, intoxication, consultez les statistiques, pas de lien entre le vaccin et la sclérose en plaques", ils ont été forts les professionnels de santé.
Ok, bon, je sais relativiser : le cas est peut-être rare. Il n'empêche qu'il est non-nul, et d'ailleurs, une étude de l'Assistance Publique des Hôpitaux de Paris a conclu en septembre 2008 à un risque faible.
La sclérose en plaques est une horreur. Pas envie de faire prendre ce risque à mes enfants, moi, et pourtant, je ne rechigne pas à la vaccination en règle générale.
Commentaires
il faudrait lui faire un procès. ce n'est pas normal d'avoir fait ça.
Et veiller à la bonne santé de l'enfant, pour que son système immunitaire compense le risque éventuellement accru. (il existe de très bonnes études en matière d'alimentation, comme le livre "4 groupes sanguins, 4 modes de vie", qui peuvent contrebalancer la mauvaise santé ambiante dans nos pays sédentarisés. j'ai testé un régime similaire, l'alimentation hypotoxique, et vraiment ça vaut la peine.)
Cela illustre la difficulté de faire la différence entre le risque statistique et le risque individuel... compte tenu des limites des connaissances médicales, en particulier dans le cas des maladies auto-immunes.
Un des arguments avancés en faveur de la vaccination (systématique) des tout jeunes enfants (moins de ~3 ans) est qu'ils ne seraient pas exposés au risque car n'ayant pas encore developpé leur myéline - il me semble que cet argument a depuis connu quelques contre exemples.
Les vaccins ne sont d'ailleurs pas tous les mêmes (cf. la grippe A-H1N1, certains vaccins étant sans adjuvants pour les populations "à risques").
Pas toujours simple pour le citoyen lambda pour s'y retrouver...
j'ai été vacciné par mes parents quand j'étais petit... on verra bien, je ne peux plus rien y faire.
@Homer
ce sont tout de même des cas isolés et minoritaires. Ne t'en fais pas trop.
Fichu vaccin.... et quand on sait qu'il n'y a pas que celui pour l'hepatite B qui pose problème...
Avant de faire un vaccin, réclamez d'abord une cherche des anticorps dans le sang.... inutile de surcharger le système immunitaire...
Et ensuite, une parade qui est assez efficace : prendre et faire prendre à la petite de la vitamine D3!
Cette vitamine n'est pas dangereuse et améliore la santé quand on en prend autant qu'il faut... au moins 1000ui/j, pour maintenir un niveau sanguin correct....
Faites des recherches entre la sep et la vit.D3... je vous assure que c'est "magique"
Joane, une Sepienne qui s'en sort plûtot bien!!
Comme toujours il faut faire la balance entre les risques : or il me semble que la sclérose en plaques c'est pire que l'Hépatite B...
@polluxe
c'est tout vu.
@polluxe
peut-être que de votre point de vue "la sclérose en plaques c'est pire que l'Hépatite B" (encore qu'un cancer du foie ne soit pas une pathologie très enthousiasmante), mais la question du risque est autre :
- du point de vue d'une population, quelle est la prévalence de la maladie, ou bien son incidence (risque statistique, très utilisé pour définir la politique en matière de santé publique)
- du point de vue d'un individu, quels sont les risques qu'il contracte ou développe la maladie (en particulier compte tenu de ses antécédents, patrimoine génétique compris, son style de vie, etc...)
Apprécier - et assumer - le risque individuel quand le risque statistique est très faible mais non nul n'est pas facile, et c'est un choix qui n'est pas toujours présenté au patient.
Incroyable, il m'est arrivé la même histoire avec Wolfgang : en lui faisant ces vaccins, le médecin a précisé APRÈS coup qu'il avait aussi pratiqué l'injection contre l'hépatite B. Oubli de demander avant (néerlandophone, il croyait que je ne parlais que le français). Regrettable, d'autant plus que nous évitons scrupuleusement tous les vaccins non obligatoires, pour cause de système immunitaire qui peut s'affoler à la moindre excitation.
Il y a une dizaine d'années, j'ai failli faire vacciner ma fille au collège. J'avais donné mon autorisation.
Un peu par hasard, j'en ai parlé à un médecin de la famille, au tout dernier moment. Ce dernier m'a conseillé de ne pas le faire, en raison de cas de sclérose en plaques connus dans la famille.
Alors que je suis généralement plutôt informée, je n'avais personnellement aucune information sur le risque encouru.
Une des amies d'enfance de ma fille est aujourd'hui atteinte par cette maladie, qui de plus a été mal diagnostiquée au début. Je ne sais pas si elle avait été vaccinée ou non. Mais c'est horrible.
@Nicolas
Dans tous les cas de figure, il est inadmissible que le vaccin soit effectué à l'insu d'un patient ou de ses tuteurs légaux.
@luciole
J'espère que ni toi ni moi n'aurons jamais à leur coller un procès qui fera date à ces deux-là.
@Mia
Ouf. Vous avez bien fait.