Je viens de lire la dernière note d'Unhuman qui juge que la démocratie recule en France. Il conclut, tout comme Sarkofrance, que Nicolas Sarkozy n'est pas son président.
Je m'étonne d'un tel déni de démocratie. Je ne me reconnais en quasiment rien dans l'action de Nicolas Sarkozy, mais pour moi, il va de soi qu'il représente la France et qu'il est bien le Président de la République française, mon président.
Je ne comprends pas cette entreprise de diabolisation que je juge parfaitement idiote (désolé les gars, si je vous fonce dans le lard et je ne mâche pas mes mots, mais je ne suis vraiment pas d'accord avec vous). Sarkofrance a amorcé un mouvement de recul pour ne pas lui serrer la main. Ah. Ce ne serait pas un tantinet exagéré ? Si j'avais à rencontrer Nicolas Sarkozy, cela ne me poserait pas de problème de lui serrer la main. Rien là que de poli et républicain, à mon sens.
Je ne comprends pas comment Sarkofrance qui admet que Nicolas Sarkozy a été démocratiquement élu et de manière incontestable lui dénie ce titre.
J'ai du mal à comprendre certains reproches adressés à Nicolas Sarkozy : le Parlement agit comme une chambre d'enregistrement ? Ah ? Et c'est nouveau ? C'est tout de même un comble d'attaquer Sarkozy là-dessus. Vous auriez vu la tête des votes de députés sous Chirac et Jospin...!
Sarkozy, c'est un style agaçant, inefficace, certes, mais c'est un démocrate, cela ne me paraît pas contestable. La presse, on ne peut pas dire qu'elle ne soit pas libre vu tout ce qu'il se prend dans les dents chaque jour, a fortiori sur la Toile où la liberté de ton est totale pour critiquer son action.
Je l'ai déjà dit, il y a une hystérie autour de la personne de Nicolas Sarkozy tout à fait dommageable à un travail d'opposition responsable. Quand j'y songe, et que je considère la manière dont Miterrand a géré ses relations avec la presse, avec l'opposition sans compter les coups tordus et divers (Rainbow Warrior, écoutes téléphoniques...), il a fait mille fois pire dans un grand silence médiatique.
Il y a souvent, dans la haine de Sarkozy, sur les forums, dans les commentaires de quelques gros sites, un arrière-goût populiste d'une saveur douteuse et inavouable : occasion d'exprimer sa haine de l'argent, de la bourgeoisie, parfois du juif (enfin, du demi-juif, plutôt, voire du quart de juif...).
Sarkozy a un style napoléonesque de second empire, mais il n'a pas grand chose d'un autocrate. D'un hyper-actif un tantinet narcissique et égocentrique, je l'admets sans conteste. Autocrate, non. La presse l'agace, mais sa fibre libérale lui laisse certainement plus de mou sur la bride que dans les années Mitterrand ou même Chirac.
Il y a une espèce de comédie permanente, du côté des journalistes, essayant de jouer le rôle de martyrs de la liberté de la presse. C'est d'un ridicule consommé. Envoyons-les donc en Irak, en Afghanistan, au Soudan, au Mali, en Mauritanie, en Iran ou encore en Arabie Saoudite. Là-bas, au moins, ils commenceront à avoir un aperçu bien plus concret de ce qu'est l'absence de liberté de presse.
Bref, il fait beau reprocher à Nicolas Sarkozy son agitation récurrente tout en pratiquant soi-même un battage parfaitement inutile et improductif...
Commentaires
@l'hérétique : putain ce que tu pues... ta plaisanterie d 'un gout douteux sur les juifs, tu sais ou tu peux te la mettre ? je sais que je vais être censuré, mais il fallait que je te le dise : tu me répugnes, avec ton politiquement correct de bon aloi, alors qu'en face de nous le ptit teigneux est à l'œuvre et ne respecte en aucun cas les règles démocratiques.... Ainsi, tous ces ministres qui ont des casseroles au cul et qui autrefois auraient démissionné sans même qu'on le leur demande... Cet homme bafoue sans cesses la démocratie, et il faudrait le respecter ? Quelle faiblesse !
@GdeC
Quand je voie le nombre de tes semblables sur des forums divers et variés qui gueulent leur haine du sionisme parce qu'ils ne parviennent pas à dire juif à voix haute, et qui ont été les premiers à faire valoir les origines juives de Sarkozy pour sous-entendre des rapprochements avec la grande finance internationale ou Israël, je ne m'inquiète pas. J'ai peut-être mauvaise haleine, mais ce sera toujours couvert par les odeurs d'égoût de tes potes alter-rouge-brun.
Pour le reste, il n'y a pas de politiquement correct : je me suis certainement plus opposé à Sarko que toi, mais je n'ai pas besoin de réclamer un brevet pour cela.
De toutes façons, vous autres, la gauche de la gauche, vu l'idée que vous vous faites de la démocratie, ça ne m'étonne pas que vous jugiez que la démocratie n'est pas respectée.
Tiens, y'a pas longtemps, un de tes grands copains du front de gauche est venu m'expliquer sur mon blogue qu'il y avait dans le programme du front de gauche un chapitre pour les collaborateurs du libéralisme comme moi, afin qu'ils soient collés au goulag (je crois qu'il a parlé d'exécution, ou au moins de prison).
La seule chose qui soit pire qu'un gauchiste (et encore !) c'est un facho. Sinon,pour le reste, c'est vraiment la lie de la démocratie, et, en tout cas, mille fois pire que Sarko...
Il est bon ton billet, et je partage ton avis. Mais que veux tu, certains donneurs de leçons de tolérance en manquent cruellement, et je n'aimerais pas, non plus, les avoir au pouvoir.
Je n'aime pas Sarkozy. Ne l'ai jamais apprécié quand j'étais au RPR en même temps que lui. Mais il a été élu, point.
Et je pense que tu es un bien meilleurs opposants que quelques sectaires qui ne me donnent pas envie de les avoir à la place au pouvoir...
Il est bon ton billet, et je partage ton avis. Mais que veux tu, certains donneurs de leçons de tolérance en manquent cruellement, et je n'aimerais pas, non plus, les avoir au pouvoir.
Je n'aime pas Sarkozy. Ne l'ai jamais apprécié quand j'étais au RPR en même temps que lui. Mais il a été élu, point.
Et je pense que tu es un bien meilleurs opposants que quelques sectaires qui ne me donnent pas envie de les avoir à la place au pouvoir...
UN rajout (à mes deux commentaires, bordel, tu m'en supprimes un taulier ?).
Je trouve qu'il y a une différence entre Unhuman et Sarkofrance. Je connais davantage le premier, et me sent davantage en phase avec lui il est vrai. Mais je ne vois pas cette, comment dire... haine radicale depuis le début, la même qu'avaient certains pour Chirac ou autres personnes simplement "de droite".
Non, je vois une différence notable.
Je partage le point sur la légitimité du président et qu'il est de fait le président de tous les français. En revanche, un bémol sur son côté démocrate, il a davantage une préférence pour l'oligarchie. Une info qui fait lien avec votre billet sur le contrat et le marché. Dans la LME, la notion de position dominante qui encadrait la négociation entre industriels et distributeurs a disparu. La concurrence libre et non faussée s'éloigne encore plus, donc nécessité d'encadrer le marché.
La majorité a toujours raison, même lorsqu'elle a tord. C'est sur ce principe que se fonde la démocratie.
Tout à fait d'accord!
en plus, je viens de parler avec des étudiants africains en gestion de politique économique (enfin, à peu près), et vu de l'étranger, le libéralisme manque encore beaucoup à la France, et la France telle qu'on l'a copiée collée en Afrique est un vrai handicap, en matière d'éducation, de santé et de fiscalité, alors que le système plus libéral américain que Sarko essaye de copier est vu par les pays d'Afrique francophones comme une vraie chance, ceux qui ont ce système sont les seuls à être émergents!
ça m'a fait beaucoup réfléchir sur cette façon franchouillarde de considérer le libéralisme, et je me rends compte qu'on ne réfléchit pas, en France, à partir de données objectives, mais à partir d'émotions plus ou moins esthétiques et imaginaires. Or si c'est très bien de suivre son instinct dans le domaine des relations humaines, c'est très inopérant quand il s'agit de gérer des données matérielles, ce qui est tout de même le rôle premier d'un gouvernement.
On pourrait presque tenir un clavier à 4
mains :)
http://corto74.unblog.fr/2010/07/26/polemiques-inutiles-folie-passagere-410/
Non, je ne veux pas provoquer tant de haine. Cela est sûr.
En revanche, je ne reprends qu'une partie des thèses de Bayrou dans abus de pouvoir. Oui, l'exécutif est trop dominant, oui les contrepouvoirs sont amenuisés, notamment le pouvoir judiciaire.
Oui il y a tentative de reprise de contrôle des médias rappelant un peu les temps oubliés de l'ORTF.
Oui, il faut être plus que vigilant.
Phil "La majorité a toujours raison, même lorsqu'elle a tord. C'est sur ce principe que se fonde la démocratie."
Euh ... est-ce de l'humour ?
@FrédéricLN
Euh...non.
En démocratie, on fait une élection et c'est la majorité qui l'emporte. Après, le choix peut se révéler mauvais à la longue, mais il se doit d'être appliqué, car c'est d'abord ça la démocratie.
Prenons le cas Sarkozy. On peut penser (comme moi) qu'il est mauvais, mais c'est bien notre président, car il a été élu à la majorité. Point final.
Dans mon propos, dès qu'une option est validée lors d'une élection, cette option doit s'appliquer, quelle soit bonne ou mauvaise. Elle doit s'appliquer, point.
@ Phil : certes, si M. Sarkozy est notre Président de la République, c'est parce qu'il a été élu.
En revanche, votre argument sur la majorité qui a "toujours raison" me pose quelque problème.
Je crains de gagner un point Godwin mais … tout de même, l'exemple de 1933 devrait vous convaincre (la Constitution de Weimar était parfaitement "démocratique") que non, la majorité électorale ne suffit pas à définir la démocratie.
L'exemple de George W. Bush le devrait également, sans point Godwin : c'était bien le Président (des Américains), et pourtant il n'avait pas été élu à la majorité.
La démocratie n'est pas seulement une question de nombre, c'est d'abord une question de droit.
Il a fallu André Laignel pour que l'opinion publique s'en rende compte, quand il a lancé à l'opposition, à l'Assemblée "vous avez juridiquement tort parce que vous êtes politiquement minoritaires" ... eh non, en démocratie, c'est lui qui avait tort.
La majorité numérique n'est pas un absolu. Le droit lui-même n'est pas un absolu - d'ailleurs il change tout le temps. Ce qui est un absolu, ce sont les valeurs d'égalité entre citoyens libres, d'égalité des droits individuels et politiques, qui fondent à la fois la règle de la majorité, et l'état de droit.
Maintenant, à qui revient-il de faire vivre ces valeurs et de juger si elles inspirent ou non nos gouvernants ? à chacun de nous, et on en revient à l'élection ... prochaine ;-)
Sarkozy a été élu démocratiquement , il est donc le Président de la République, c'est un fait.
Par contre, pour la première fois, il n'est pas Mon président, parce que chaque jour, il se conduit d'abord en Président de l'UMP, et d'une frange aisée des Français, il n'est pas rassembleur,mais au contraire cliveur, il n'est pas au dessus des partis, il n'est pas entré dans la Fonction,il dit lui-même qu'il "fait président"..Faire président n'est pas être Président , il parle parfois de son "métier" , ça n'est pas un métier, c'est une Charge morale ,un contrat passé avec un peuple , et non avec des lobbies qui l'ont soutenu, financé.
De plus la légitimité démocratique de l'élection vaut par le niveau de l'exercice démocratique de la fonction. Pourquoi serait ce plus légitime d'être élu à 53% , mais de ne pas reconnaitre un referendum sur le TCE refusé à 55% , et de l'annuler sans autre forme de procés ? y aurait il plusieurs formes de légitimité du vote? l'une définitive et l'autre révisable par le seul fait du Prince?
Dans ces conditions puisque mon vote sur le TCE n'a pas été considéré comme valide, je ne vois pas pourquoi je devrais personnellement accepter ce président qui m'a volé mon vote.c'est une question de logique.
Sarkozy est notre président car il a été élu démocratiquement et sans contestation possible le 6 mai 2007, choisi par une majorité des votants (19 millions environ) pour occuper cette haute fonction jusqu'en 2012.
Mais ça s'arrête là.
A part ça, comme le dit si bien juju41, il se comporte en président de l'UMP et d'une frange aisée.
En plus, il ne se comporte pas vraiment en président et mis à part le fait qu'il ait été élu, il est autant président - ce qu'il aime à rappeler pratiquement à chaque interview ou discours public (et parfois ça tombe comme un cheveu sur la soupe) - que moi pape.
Car pour être président, il ne suffit pas d'être élu : il faut ensuite enfiler le costume présidentiel. Or 3 ans après son élection, Sarko ne l'a toujours pas enfilé.
En conséquence de quoi, depuis 3 ans on est la risée du reste du monde.
On pense ce qu'on veut de Mitterrand et de Chirac, qui étaient loin d'être exemplaires, mais eux au moins savaient se tenir et se montrer à la hauteur de la fonction qu'ils occupaient.
Sarko, on attend toujours et je crains qu'on ne doive attendre une éternité, son cas semblant définitivement désespéré.
Ce n'est pas un président qu'on a élu en 2007 mais le fils spirituel de Louis de Funès, un clown qui fait un numéro de cirque.
Aussi, j'espère bien que dans 2 ans une majorité d'électeurs décidera de renvoyer ce guignol dans ses pénates avec madame, où il aura tout loisir de faire du fric et de s'occuper des problèmes d'égoût de belle-maman.
Mais même ça, c'est pas certain.
Non, ce n'est pas mon président. C'est le président de mon pays, et c'est un des pires présidents qu'on ait jamais eus.
Cher suzanne, à partir du moment où il est le président de votre pays, il est votre président.
Quant à dire que c'est un des pire présidents qu'on n'ait jamais eus, je suis bien d'accord avec vous.
Je suis d'accord avec cet article.
Personnellement, je suis Sarkozyste. Mais ça ne change rien. Je suis prêt à discuter, à dialoguer, à échanger, même avec des personnes qui n'ont pas mes opinions. Le tout est que ça se fasse dans le respect mutuel, et avec un minimum de bonne foi.
L'opposition systématique et agressive au possible d'une partie de la gauche prépare inconsciemment la réélection de Sarkozy.
Le président de la république est une institution comme une autre, il n'est pas mon président ni mon prtésident de tous les français. Ni lui ni un autre.
Sinon il y a aussi Mon président de la cour des comptes à moi, mon ministre de l'intérieur de tous les français, etc...
Il est président, il y a des pouvoirs qui appartiennent au peuple qui sont limités par une constitution.
Les démocrates qui veulent des chefs et veulent en plus que cela soit mon chef sont des démocrates de pacotille
Le président de la république est une institution comme une autre, il n'est pas mon président ni mon prtésident de tous les français. Ni lui ni un autre.
Sinon il y a aussi Mon président de la cour des comptes à moi, mon ministre de l'intérieur de tous les français, etc...
Il est président, il y a des pouvoirs qui appartiennent au peuple qui sont limités par une constitution.
Les démocrates qui veulent des chefs et veulent en plus que cela soit mon chef sont des démocrates de pacotille
Euh, non.
Nicolas Sarokzy n'est pas mon président.
Il est incontestablement le Président de la République français, le chef de l'état.
Mon président... et pourquoi pas mon seigneur, tant qu'on y est ?
@cerise libertaire
tss tss tss : j'ai écrit quelque part que c'était mon chef, moi ?
@Pierre
Bon, quand je dis mon président, c'est président de la France, cela va de soi.
@Alexandre Gérard
Wah : une rareté sur la toile ! surtout restez et venez commenter !
@Suzanne
ok, c'est juste lui dénier le titre qui me gênait.
@libre
cqdf :-)
@juju41
c'est un peu exagéré de dire que ce n'est que le chef d'un clan.
@Fred
Reste la question de savoir qui établit le droit, si ce n'est pas la majorité...
@Phil entièrement d'accord sur votre raisonnement.
@Corto
de fait :-)
@atlantic
ah, zut, cela m'avait échappé, ça.
@Falcon
Oui, chez Unhuman, ce n'est pas une obsession.
Je suis de plus en plus souvent d'accord avec toi, on pourrait peut-être fonder un parti.
L'idiotie bête et méchante de GdC n'est pas très étonnante : il est prévisible. En revanche, Sarkofrance me déçoit beaucoup. refuser de serrer la main à un type qu'on juge comme étant son ennemi, c'est typiquement de gauche, mais c'est surtout d'une stupidité sans nom.
En effet, Sarkozy n'est pas que Sarkozy, il est aussi le président. Il est le nôtre. Point barre!
@heretique :
Je crois ne pas avoir été clair.
A mon sens, dire de Sarkozy qu'il est mon président n'a pas de sens. Pas plus que ces précédesseurs (ni moins... et pourtant ;) )
Dire qu'il est notre Président le devient, car je ne me l'approprie pas (surtout pas ;) ). Il est le président de tous les Français (enfin... tous les Français sont égaux, mais certains le sont plus que d'autres sur ce coup), pas uniquement le mien, et donc pas le mien du tout.
Donc, il est le Président de la République, démocratiquement élu pour accomplir son mandat. Il est notre Président, puisque je me permets de me considérer comme un Français, mais il n'est pas le mien - pour qu'il le devienne, il faudrait que la RF se résume à moi.
Et puis quand même, mon président, ça ressemble fichtrement à mon seigneur, et c'est juste inacceptable.
Il ne nous respecte pas, je n'ai donc aucun respect pour cet homme, uniquement pour la fonction [transitoire] qu'il occupe!
Salut Chafouin
Fondons le MoDem de droite. C'est cela qui manque actuellement sur l'échiquier politique. Enfin, je dis de droite : de centre-droit, libéral et démocrate-chrétien, en somme.
Bon, sinon, y'a Bayrou, l'homme le plus proche de ce positionnement à l'heure actuelle...
@Pierre
D'accord avec votre raisonnement.
@alouette
Eh bien, ce qui compte, c'est surtout le respect de la fonction, en fait.
Alors... non seulement sarko n'est pas mon président (ses ministres ne sont pas les miens non plus et j'aimerais bien que mes impôts ne servent pas à payer ces gens là) mais... sont système d'élection n'est pas non plus le mien. Et 53 % des votants !!!!!!!!(et il n'en restait pas beaucoup, des votants) ce n'est absolument pas représentatif de la France.
J'aime le commentaire du Chafouin (comme souvent)
@Pourleboss
à ce compte-là, il n'existe rien de représentatif de la France...
@Falcon
Yess : on est déjà trois dans le parti : on peut commencer à créer un courant minoritaire :-)
Le débat aura au moins permis la création d'un parti, je m'en réjouis.
Un humain Unhuman
Le débat aura au moins permis la création d'un parti, je m'en réjouis.
Un humain Unhuman
J'arrive à la bourre, mais je veux bien me dévouer pour faire le courant minoritaire : j'organiserai des apéros pinard-pinard tout seul dans mon coin.
(Comment ça : c'est ce que je fais déjà ?)
@Didier Goux
Juste : il nous faudra une aile réactionnaire. Mais jouera le rôle du gauchiste de service ?
@juju41
c'est un peu exagéré de dire que ce n'est que le chef d'un clan.
à peine.. en effet
http://www.rue89.com/2010/07/27/comment-lelysee-travaille-gratuitement-pour-lump-160137
citation d'Axel Poniatowski
« Celui qui fait office de président de l'UMP, c'est le président de la République. […] Dans tous les cas, toutes les décisions importantes se prennent à l'Elysée. Je ne peux pas être plus précis. »
Aaaah ça me fait plaisir de voir quelqu'un qui n'attaque pas bassement Sarko pour le plaisir de faire du bruit en attaquant Sarko !
Sarko c'est le démon pour tous les frustrés qui voulaient quelqu'un d'autre au pouvoir, seulement ces gens ont oublié que dans démocratie, c'est la majorité du peuple qui décide, et qu'il n'en font peut-être pas parti !
Moi non plus je n'aime pas spécialement Sarko (même si je suis un des rares à avoir trouvé du correct dans son allocution du 13 juillet uhuh), mais je ne le critiquerait pas bassement, d'une part parce qu'il est mon président, et ce très légitimement ; d'autre part parce que quand je vois les remarques déplacées qu'il se prend dans la tronche, par certains, ça me donne envie d'être du camp d'en face !
Je comprends parfaitement que tu ne sois pas d'accord. Mon billet exprimait le sentiment d'un électeur très déçu par un scrutin en 2007. Je n'appelais ni à la révolution ni à autre chose. Sur le fonds, je ne considère pas que Sarkozy se comporte comme un Président élu. Cela n'a rien à voir avec un quelconque procès en légitimité.
Pour finir, je partage ton inquiétude sur les dérives antisémites de certains antisarkozystes. J'ai même écrit sur le sujet. Je suis assez déçu et interloqué que tu évoques ce point dans ce même billet sans plus de distinction.
@Juan
Si j'ai opéré une distinction en précisant qu'il s'agissait des forums et des commentaires des magazines, pas des blogues.
Je mets en garde simplement contre une diabolisation à outrance, car elle infère des effets très pervers.
Moi aussi j'ai été très déçu en 2007...
"Sarkozy (...) c'est un démocrate, cela ne me paraît pas contestable."
Tu ne connais pas tes classiques.
En effet :
« Il est faux de dire que Sarkozy est un démocrate. Utiliser les moyens de l'Etat (CRS, flicaille, hélicoptères, RG, corps préfectoral, fonds publics) à des fins personnelles, opérer un verrouillage médiatique en règle, pratiquer la connivence médiatico-politico-financière, manipuler un populisme hyper-conservateur qui emprunte tantôt à la Scientologie tantôt au darwinisme social, proférer des propos racistes, manifester des réactions violentes (appels répétés aux cassage de gueule d'adversaires politiques), utiliser la corruption à grande échelle, ce n'est pas être démocrate. »
(Feu "Cabinet de Subversion", 13/04/2007)
Assez d'accord sur l'attitude un peu rageuse de certains qui n'aide pas à faire ce qui serait un travail d'opposition responsable...
Une petite note de language : dans l'expression 'Mon Président', comme dans un 'Mon Lieutenant, ou Mon Capitaine' le 'Mon' peut aussi être la contraction de 'Monsieur'
Et là, aucune vélléité de possession sur la personne de Sarko, que je plains un peu ('dur dur d'être Président' ), mais juste un peu de respect pour l'uniforme, la fonction...
Malgré tous les scandales, corruption, et autres écueils malheureusement 'classiques' de la vie politique, j'pense que Sarkozy est un démocrate, 'à sa façon'... Il navigue à vue en essayant de garder un oeil sur la température populaire, énergique et fier - c'est son style - tout en restant finalement dans les canons de stratégie politicienne classique ( a.k.a 'La Stratégie Mikado' : le 1er qui bouge perd).
Ce qui m'énerve le plus, c'est son jeu avec les médias : on a pas élu un patron de France Télévision ou autre. Mais apparemment c'est le terrain qui le passionne le plus...
D'accord après avec les gauchos qui parlent d'une 'lutte des classes' qu'on ne peut plus nommer : les riches VS les pauvres. Ploutocratie plus que démocratie... C'est d'ailleurs là que politiques de droite comme de gauche se ressemblent.
Mais si la classe 'riche' est plutôt unie, du moins articulée par des alliances qui font l'histoire de l'humanité, la classe 'pauvre', c'est du chacun pour sa gueule, sa wii, son iPhone, etc...
L'individu avant le collectif !
Le pognon (Mon pognon !) avant l' (autre) individu !
parce que c'est bien connu, l'enfer, c'est les autres
sarko ou la nouvelle noblesse ,le roi soleil et ses coutisans sont de retour.
noblese de gauche ou de droite peut importe seul leur bon vouloir compte.
Robespierre revient je t'en supplie,ils n'ont rien compris.
Excellent pq renier par la suite ce billet ? Et pourtant, je ne voterai pas pour lui...
les gens sont quand même dur avec lui....