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Le MoDem défend le modèle agricole français (communiqué officiel)

«Face au désespoir, ce ne sont pas des mots qu'il faut aux agriculteurs, mais des actes »

Marc Fesneau, Secrétaire Général du Mouvement Démocrate, s'est déclaré solidaire du mouvement des agriculteurs qui expriment aujourd'hui leurs inquiétudes en manifestant dans la capitale.

« Après les éleveurs, les viticulteurs, les maraîchers, le secteur des grandes cultures manifeste à son tour sa colère et, plus grave encore son désespoir » a déclaré Marc Fesneau.

« Cette crise est une crise de la dérégulation des marchés. C'est ce qui a entraîné des fluctuations de près du simple au triple du prix des céréales. C'est, aujourd'hui, la survie même de milliers d'exploitations agricoles que l'on croyaient solidement installées qui est en cause ».

Dans un pays comme le notre marqué par une histoire agricole et alimentaire forte, où un grand nombre de territoires ont été façonnés par l'activité agricole, on ne peut abandonner l'agriculture à la simple loi aveugle du marché.

Dans un contexte où les crises alimentaires se multiplient ces dernières années à travers le Monde, la France et l'Europe doivent se donner les moyens d'assurer un revenu juste pour les exploitants agricoles, de conduire la transformation de notre agriculture vers un modèle durable et plus respectueux de l'environnement et enfin de construire un modèle de production agricole respectueux et équilibrés avec les pays de sud afin que ceux-ci puissent garantir leur propre subsistance.

« Ce qui est en jeu ici c'est la question de notre modèle agricole, d'un certain modèle économique français et européen».

La PAC qu'il conviendra de réformer doit garder ce qui a fondé sa création.

Par ailleurs, le gouvernement doit profiter de la présidence française du G20 pour obtenir des grands dirigeants de ce monde une protection particulière du marché mondial des produits agricoles contre les spéculations excessives et la fluctuation déraisonnable des cours. C'est l'un des rôles que doit assumer la France dans le concert des Nations ».

Il ne suffit pas de dire que l'on aime l'agriculture ou de dire, il faut désormais agir et faire, c'est une urgence vitale pour des milliers d'hommes et de femmes qui ne ménagent pas leur peine et ne demandent qu'à vivre de leur travail ».

 

 

Commentaires

  • Un sujet alarmant dont je pense que vous devriez vous en faire le relais: http://h16free.com/2010/04/27/2578-la-discrete-mise-en-place-des-societes-publiques-de-corruption

  • Par ailleurs le Modem n'en fini pas de s'enfoncer comme le montre ce communiqué ( j'ai bien fait de m'en aller vers nulle part :) ). Osez parler de dérégulation gnagnagna quand l'on connait un temps soit peu le système en place, c'est du foutage de gueule, la PAC c'est quoi ? Le Modem ne mérite que de couler avec de pareilles conneries.

  • C'est vrai qu'en mettant encore plus de socialisme et d'étatisme dans notre agriculture, la PAC va aider ses acteurs à s'en sortir... les pieds devant.

    La PAC fait prospérer tout un tas d'organismes parasites qui captent l'essentiel des aides. Ces organismes sont les auteurs du drame qui se joue dans les campagnes.

    Un chose est est sûre, on va voir, à mesure que des élections approchent, les putes à subventions de la FNSEA se manifester de plus en plus pour capter une partie de la manne dévolue aux agriculteurs en échange de ses voix.

  • La PAC, vu les dernières élections européennes les résultats...Ben les leaders élus intervenant sur le sujet, se "d" !
    Bien gentil, d'expédier MF sur le front...
    Dslée.

  • "En France, en 2010, un agriculteur se suicide par jour".
    No comment.

  • Il me semble que Fesneau a été clair en disant qu'il convenait de réformer la PAC : il n'a pas parlé de conserver le machin que l'on a en l'état. En revanche, le principe d'une politique agricole commune reste bon, c'est tout.
    La dérégulation, c'est de choisir de mettre fin au système de quotas (et donc de prix garantis) qui étaient en vigueur jusque là : c'est de cela que parle Fesneau. Je ne suis pas partisan de se lancer dans une concurrence sauvage dans ce domaine ; la plupart du temps, cela n'aboutit à rien de bon dans nos assiettes au final...

  • "La dérégulation, c'est de choisir de mettre fin au système de quotas (et donc de prix garantis) qui étaient en vigueur jusque là : c'est de cela que parle Fesneau. "



    En disans ceci ? " Cette crise est une crise de la dérégulation des marchés". Sinon on constatera qu'il s'agit encore une fois d'un ignorant, ne sachant même pas que les prix ont variés du fait des très mauvaises récoltes comme en Australie pendant certaine années ( là bizarrement on blâmer moins le peu d'ancrement à la réalité qui surviver).


    Ils veulent encore plus de PAC, de subventions, de quasi fonctionarisation des agriculteurs, d'éloignement de la réalité ? Qu'ils en assument les conséquences et ne se plaignent pas de la mort de leurs exploitations !

  • @Démocrate
    Si j'ai bon souvenir, l'idée du MoDem était de limiter la PAC (donc les subventions) à une agriculture responsable et globalement de nature biologique. Cela ne me semble pas une mauvaise idée, non ?

  • Lorsque l'on s'empare d'un sujet tel que l'accès au "marché agricole mondial", il convient de garder à l'esprit que l'Europe doit rester la forteresse de ses paysages ruraux; l'attractivité des campagnes passe par une mise en forme des conditions d'accès des petits réseaux urbains aux exploitations agricoles; concernant les soutiens aux prix du marché, il conviendrait de passer systématiquement au peigne fin chaque filière agro-alimentaire pour agir le plus justement possible au maillon de la chaîne le plus sensible des hausses de coût induits par la crise; je suis personnellement favorable à une vision hexagonale de l'agriculture française dans un cadre européen : si l'on travaille sur les fameuses "marges arrières" des grandes surfaces tout en organisant de manière concurrentielle des marchés périphériques gérés par les exploitants, on en vient nécessairement à réfléchir sur le partage de la valeur ajoutée et l'approvisionnement des centres. La réforme de la PAC et la mise à plat du marché agricole mondial en ces périodes de crise me paraissent au fond deux données totalement liées : il faut en effet profiter de la crise mondiale pour rebondir sur des bases agricoles moins productivistes.

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