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Luc Châtel veut maintenir les délinquants DANS les collèges !

Heureusement qu'il y a des blogues vigilants ; je n'avais pas pris garde précisément au discours exact de Luc Châtel, et je viens d'en apprendre une bonne via SOS éducation : Luc Châtel veut compliquer au possible les exclusions des établissements scolaires. C'est à dire qu'il va maintenir les délinquants les plus dangereux, les éléments les plus perturbateurs à l'intérieur des établissements scolaires. Le couvercle, en somme ! La politique du pire. L'exact inverse de ce qu'il faudrait faire ! L'exact inverse de ce que souhaitent les Français. Châtel, t'es vraiment minable ! Ces mecs-là nous parlent constamment de retours au fondamentaux, d'autorité, et ils ne cessent de l'affaiblir par leurs pédagogolâtries de toute sorte. Châtel, t'es vraiment nul.

Commentaires

  • Bah...Serais curieuse de savoir, ce que les" Déesses" du web en pense: à savoir Olympe et sa "Saiguerie" Mme Hypos qui a beaucoup aimé sieur C un temps donné! :))

  • En fait, je ne souhaite pas spécialement le défendre, mais je pense que l'idée de base, c'est d'arreter d'exclure un élève pour le mettre dans un autre collège, ne pas se refiler la patate chaude en gros...

    Mais bon, son idée ne corrige absolument rien

  • Il me semble que ce billet appelle plusieurs commentaires ou questions:

    1) Qu'est-ce qu'un délinquant à l'Ecole? Personnellement, je ne sais pas ce que c'est qu'un délinquant scolaire. Entre celui qui balance des boulettes de papier en classe et celui qui caillasse son prof à la sortie du collège, il me semble qu'il y a une différence considérable. L'un comme l'autre perturbe la vie scolaire, mais il y a un seul vrai délinquant parmi les deux... Alors je crois qu'il faudrait préciser ce qu'on met derrière cette notion de "délinquant" à l'Ecole.

    2) Le placement pour certains dans des institutions spécialisées, pourquoi pas. Mais combien en existe t-il aujourd'hui, à quel "public" sont-elles destinées, et si on devait en mettre en place de nouvelles, comment ferait-on? Est-ce qu'on y mettrait des jeunes profs inexpérimentés?!

    3) "Ce que souhaitent les Français" me semble légèrement emprunt de démagogie: nous ne sommes pas dans un régime de démocratie directe (fort heureusement d'ailleurs), et gouverner d'après les sondages fait trop penser au populisme. En conséquence, si la suppression des allocations familiales peut apparaître comme une sanction destinée à responsabiliser les familles (car en effet, je crois que ce sont à elles à prendre en charge l'éducation de leur progéniture - hors cas particulier et extrême - et non pas à l'Ecole), je suis personnellement très réservé quant à l'avis du peuple à un instant donné. Si l'on faisait un référendum pour ou contre la peine de mort juste après un crime atroce, n'y aurait-il pas une majorité de "pour"?!

  • En fait tompap, ce qui faudrait: si exclusion -> direction centre de rééducation fermé. Ca éviterais:
    -la patate chaude à d'autres établissements
    -de laisser un individu oisif qui finira par coûter cher à la société (incarcération, chômage, délinquance...etc)
    Mais je me tais en France, notre culte au misérabilisme socialisante nous dit que c'est pas bien, c'est refaire Auschwitz, les pauvres vont être traumatisés, etc,etc.

  • C'est du délire. Le corps enseignant n'a plus aucun moyen de sanction, de "marquer le coup". Que faire quand un jeune perturbe gravement une classe, "victimise" ses voisins, "deale un peu", rackette les autres ?
    La sanction, avertissement, conseil de discipline, sont les moyens pratiques pour assurer la discipline, "dire la loi" de manière graduée. Là, on va aller du tout ou rien. Police ou RAS. "A jeter"/"bon".
    Les changements d'établissement,malgré leur effet "patate chaude", ont pour intérêt (limité) de casser les bandes constituées à l'intérieur d'un établissement, et surtout "marquent le coup" auprès des familles, qui ne peuvent plus "ignorer" les c.....ies de leur progéniture.
    Le conseil de discipline est l'occasion de "marquer le coup". L'exclusion pour des faits "pas trop graves", en pratique, permet de donner une seconde chance à un élève qui aurait pu être exclu pour des faits plus graves, sans qu'il soit "marqué" dans son dossier "officiel".

    J'ai entendu un "bien-pensant" m'expliquer qu'il ne fallait pas recourir à des "Travaux d'Intérêt Général", parce que, par exemple, obliger un élève à nettoyer ce qu'il a sali, ce peut être considéré comme "dégradant" pour l'élève. Il y a des coups de pied au c.. qui se perdent, et pas que pour certains ados.

    Et puis, au collège, celui qui est trop perturbateur, il passe en classe supérieure, sans redoubler, sans réorientation, pour en débarrasser le plus vite possible l'établissement. Il sera encore plus paumé, et ne comprendra plus rien.

  • L'UMP et Sarkozy en particulier ont toujours recherché à gagner des voix sur la peur des citoyens en se faisant passer pour les champions de la sécurité et les seuls capables de maintenir l'ordre. Pour cela il faut qu'il y ait du désordre et plus il y a de désordre, plus il gagne des voix CQFD. Donc à l'école pas de discipline si ce n'est celle des matons qui vont venir en renfort, dans les banlieues pas de karcher sauf pour des opérations programmées avec télé à l'appui. Pas de police de proximité dans les zones chaudes, la police on la met dans les quartiers chics pour montrer que Sarkozy veille bien sur ses ouailles qui votent pour lui. Chatel n'en a rien à foutre de l'école, il veut seulement que le bordel continue.

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