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  • Moi aussi Papa Huchon, je veux bosser au Chili !

    Il fait bon être la belle-fille d'un président de région socialiste, en France, surtout quand ce dernier est à la tête de l'île de France, la plus riche région de France. De passage sur twitter, je jette un oeil sur un twit d'Yves Jégo évoquant un piston chilien de Jean-Paul Huchon pour sa belle-fille la petite amie de son fils au Chili. Un petit tour sur le blog d'Yves Jégo, sitôt suivi d'une référence à un article d'AgoraVox.

    Le croirez-vous ? c'est presqu'un conte de fées ! Voilà qu'une jeune diplômée trouve par miracle (enchantement ?) un très bon job au Musée de la Solidarité à Santiago du Chili. Et comme tout est bien qui finit bien, dans les contes, et que tous vécurent heureux, un bonheur n'arrivant jamais seul, quelque temps après, le dit musée obtint un crédit de 400 000 euros pour sa rénovation, de la part du Conseil Régional d'île de France. Ce dernier vota de tels crédits sans sourciller, cela va de soi. Outre ce crédit, le Conseil aura mis grâcieusement (enfin presque) à disposition du musée la belle, évidemment. A vrai dire, il existait un blog qui relatait pour la plus grande joie de ses lecteurs tous ces évènements, et la vie heureuse du fiston de Huchon et de sa jeune tourterelle, mais, quelle déveine, il a disparu tout récemment...Ah, les erreurs 404, j'vous jure....

    On connaît Google : il est casse-pied avec son cache...

    Huchon-bfblog.jpgMoi, évidemment, je suis très intéressé aussi : est-ce que le Conseil Régional pourrait aussi me financer un bon job au Musée de la Solidarité à Santiago ?

    Je suis complètement preneur, hein, dis, Papa Huchon ?

    Bouh ! la vilaine, elle se méfie du centre, en plus ! Elle écrivait notamment le 10 mai dernier :

    Car en s’alliant avec le centre, la gauche chilienne s’est déplacée loin de son centre de gravité. Elle s’est éloignée de son électorat ainsi que des couches les plus populaires de la société. Et face à une droite chilienne sans complexes (tiens, ça ne vous rappelle rien, ça ?), nombreux sont ceux qui appellent de leurs voeux un virage à gauche de la gauche. Avec raison. Ce n’est pas au centre ou à droite que peut gagner la gauche. Mais bien dans ses valeurs. A condition d’accepter de les défendre, même si stratégiquement l’idée peut sembler mauvaise.

    Bon, ce qui n'est pas de pot, c'est que le fiston avait aussi un blog, Chili Papers, chez Rue89 chez qui il venait de trouver un boulot (quelle chance !). Le 24 juin 2007, Julie relate que son Thomas de mari est devenu le correspondant de Rue 89 au Chili (il vient d'y écrire un article sur un lac disparu), et le 28 qu'il a ouvert un blog. Le Diplo l'a même recommandé, tiens... Mais le blog aussi ne répond plus présent (quelle malchance ! ).

  • Crédit P2P, le cauchemar des banques

    On trouve de tout dans le journal de rue l'Itinérant. Vendu à Paris par des SDF, c'est la seule presse que j'achète très régulièrement (quasiment chaque semaine) avec mon bon vieux Canard. On y trouve toujours un billet particulier, un thème original, souvent à contre-temps, mais toujours passionnant. Dans son dernier numéro (788), l'hebdomadaire s'est intéressé à une forme très particulière de micro-crédit : le crédit peer to peer. Il existe de longue date, sous une forme très rudimentaire dans de nombreux pays, et consiste tout simplement à emprunter une somme d'argent à sa famille ou à son voisin en cas de nécessité. Sauf que rien qu'en France, cette pratique brasse tout de même pas loin de deux milliards d'euros par an ! Du coup, cela a donné des idées à pas mal de petits malins : des plate-formes de prêts entre particuliers apparaissent.

    Le taux de l'usure est à l'heure actuelle de 21.43%. Aucun taux d'intérêt ne peut lui être supérieur. 14.79% , c'est le taux moyen constaté en France pour un crédit de plus de 1524 euros , et de 16.09% pour un montant inférieur. Ne vous laissez pas emberlificoter par les annonces mirobolantes, c'est du flan, ça ne concerne qu'une minorité et quelques cas précis. La réalité moyenne, ce sont les taux moyens constatés.

    Imaginez maintenant que les particuliers qui touchent 1.25% avec leur livret A commencent à penser que ce n'est guère rémunérateur, comme taux : eh bien ils pourraient avoir l'idée de déposer des fonds sur une plate-forme de particuliers, et même, plus fûté encore, de mutualiser les risques en constituant des fonds de particulier. Voyons, si les banques font du 14 à 16%, les particuliers peuvent se contenter de 8 à 10%. En tout cas, moi, oui : à 8%, je suis prêteur d'une partie de mes économies à plusieurs acteurs particuliers (je ne parle pas de fonds spéculatifs, mais bien d'individus).

    Il y en a qui sont dans les starting-blocks pour permettre ces beaux scénarii. Caramba ! Raté, la loi française ne permet pas de telles ententes. Il ne reste plus qu'à convaincre des parlementaires de se lancer dans la bataille et de produire un projet de loi. Évidemment, les banques vont ruer dans les brancards...