Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Ubu à l'Assitance Publique - Hôpitaux de Paris

perrin1-164x300.jpgPetit flash-back. Législatives, juin 2007 : Grégogy Perin, un jeune homme tétraplégique à la suite d'un accident de moto se présente à Paris sous l'étiquette MoDem. Avec une énergie extraordinaire, il parvient à tracer un sillon politique, envers et contre tous les obstacles. Ceux qui ont suivi la campagne parisienne ne l'ont vraisemblablement pas oublié.

Avril 2009, presque deux ans plus tard. Je donne ici copie de l'article qui figure sur le blog de Viriginie, Générations engagées. C'est édifiant. Il vaut mieux ne pas souffrir d'un handicap lourd, en France...

Notre ami Gregory Perrin, qui a été candidat démocrate aux législatives de 2007 à Paris, se retrouve bien malgré lui au cœur d’une sombre affaire.

En effet, Grégory est tétraplégique et doit subir des soins lourds à son domicile, quotidiennement. Ces soins lui sont prodigués par les services de l’Hospitalisation à Domicile (HAD) de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris. Or, ces services refusent, pour des raisons essentiellement administratives, d’utiliser le « lève-personne » dont il dispose à son domicile. À sa place, ils utilisent un autre appareil de levage qui fait atrocement souffrir notre ami (lequel n’hésite pas à qualifier ce traitement d’inhumain, voire de torture). S’obstinant dans leur refus, les responsables des services lui ont fait savoir qu’il devrait soit accepter d’utiliser leur appareil, soit recourir à des services privés. Bien évidemment, ces services privés sont extrêmement coûteux et difficiles à trouver dans le XI è arrondissement de Paris.

C’est un véritable scandale !

Grégory est de ses personnes qui ont toujours refusé de se résigner. Comme il l’expliquait dans son livre Debout !, Grégory a toujours voulu continuer à mener une vie active, au cœur de la société, malgré son handicap. Ainsi, il travaille dans la Salle des marchés du Groupe Calyon. Et nous connaissons son engagement politique, témoin de son grand intérêt pour chacun au cœur de la société.

C’est là que le bas blesse. Car sa volonté ne suffit pas. Et si l’HAD s’obstine à lui refuser les soins – ce qui est inadmissible – pour une raison aussi ubuesque (administration versus traitement inhumain), Grégory ne pourra bientôt plus travailler.

C’est pourquoi nous devons nous mobiliser pour lui ! Faisons connaître son combat ! Faisons du bruit !

Et faisons surtout tout ce qui est en notre pouvoir pour l’aider à atteindre son but : être soigné dans le respect de sa dignité, pour qu’il puisse continuer à mener la vie active qu’il a toujours souhaité poursuivre !

J'en profite pour signaler également le billet du Blog du Démocrate sur ce sujet. Oui, parce qu'entre-temps, depuis l'article de Virginie, les choses se sont aggravées. Le directeur de l'HAD (Hospitalisation à Domicile), Jean-Baptiste Hagenmüller, a décidé de lui sucrer purement et simplement son service de soins : ben oui, bien fait pour lui, ça lui apprendra à proposer des solutions et à ne pas subir le martyre en silence...

Bon, il y a un groupe de soutien sur facebook (que l'invite mes lecteurs à rejoindre), et d'après mes dernières informations, Marielle de Sarnez n'a pas l'intention d'en rester là et de laisser passer l'affaire...Ah, il y a un délégué interministériel aux personnes handicapées qui répond au doux nom de Patrick Gohet. Gregory Perrin l'a interpelé à de nombreuses reprises. Sans obtenir la moindre réponse.  Il f... quoi exactement, celui-là ? Il est là pour faire de la décoration ?

 

 

Commentaires

  • Du coup, depuis 3 semaines Grégory Perin ne peut plus exercer son emploi (Blog du Démocrate).

  • Il y a une solution juridique à tenter : le référé-liberté, devant le tribunal administratif. C'est jugé en principe en 48 heures. Évidemment, l'assistance d'un avocat serait utile.

  • @ libertas
    merci pour l'info, je vais la transmettre.

  • @ Libertas, merci de ton conseil, le référé liberté c'est effectivement lorsque une décision d'une administration entrave une liberté fondamentale . Ici il y a triple entrave : dignité de la personne humaine, liberté d'aller et de venir , liberté du travail

  • Est-ce qu'on peut en savoir plus sur le dossier ? Avoir des détails ? Je suis aide soignante et cela m'étonne beaucoup. Il y a des appareils qui ne sont pas homologués, et Grégory devrait peut-être commencer par faire homologuer son appareil, sinon il est normal que des soignants ne l'utilisent pas, pour ne pas mettre sa santé en péril (et la leur éventuellement).

  • Bonjour Élise
    Vous pouvez prendre contact avec le blog générations engagées, ils suivent de près la situation :
    http://www.generationsengagees.fr/?page_id=9

Les commentaires sont fermés.