Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Crise financière et reporting

Pour le Béotien (mais sur le fond, j'en suis un aussi) le Reporting, c'est la présentation à intervalles réguliers les résultats des banques de manière lisible. Or, il s'il y a bien un aspect qui a certainement fait défaut, dans l'actuelle crise financière, c'est la communication de l'information entre agents du marché financier. Je crois avoir évoqué, dans une note récente, Au coeur de la crise, les erreurs humaines, liées entre autres à la complexité des montages, et donc à la difficulté à en rendre compte. Par ailleurs, les normes comptables (IRFS,Bâle II) s'étant elles-mêmes complexifiées, c'est d'ailleurs le sens de mon introduction au billet de Marianne Kraft Comprendre la crise financière, j'imagine bien qu'il devient techniquement de plus en plus difficile de communiquer et d'échanger des données toujours plus complexes.

Hamon.jpgOr, sans doute à la suite de mes derniers billets, j'ai reçu un courriel de Pierre Hamon, chef de l'entreprise etXetera, vraisemblablement une TPE. Il me propose de faire la promotion de son dernier ouvrage, Comprendre XBRL et la taxonomie Comptes Annuels. Si j'ai à peu près compris, le XBRL est une sorte de langage XML qui permet de simplifier l'échange et le traitement d'informations financières et économiques. Je rappelle que l'XML est un métalangage permettant de définir d'autres langages, en somme, XML permet de séparer le contenu et sa présentation. Je crois que le XRBL vise exactement le même concept avec les données économiques et financières échangées entre banques et grands acteurs des marchés financiers. Pierre Hamon n'est pas l'inventeur du XRBL, en revanche, il affirme avoir publié le premier ouvrage de référence en français sur le langage XBRL. Je n'ai, pour ma part, aucune compétence pour juger de la pertinence ou non de son propos ni de sa traduction, mais, par les temps qui courent, son travail ne me paraît pas inutile.

On peut trouver une présentation de son livre sur BOD. Comme il le dit sur le site de son entreprise, citant Jean Cocteau, «il n'y a pas de précurseurs, il n'existe que des retardataires...». Pas mal.

Commentaires

  • Je voudrais dire 2 choses
    1)
    Je suis d'accord, les papiers et informations bancaires ne sont pas clairs.
    J'en reviens aux actions, on donne la valeur du début (qui peut dater de 20 ans) et la courante.
    D'autre part aux informations (radio) on
    donne presque toujours les indices / La veille et sans recul ce qui fausse le jugement.

    2)
    Je ne veux pas pas du tout ici faire de l'antiaméricanisme primaire, mais,

    à la bourse pourquoi est-on accrochés
    aux (et seulement aux) indices Américains.
    Pour ce qui est de l'indice de la pression
    atmosphérique dans Alabama que l'on attend
    avec ardeur et crainte pour les cours en France, on est servi.
    Sans doute l'effet papillon boursier Américain, mais dites donc ces papillons là sont drôlement costauds.
    D'ailleurs mon conseiller bancaire vitupère
    depuis longtemps que l'Europe est bien trop
    "liée" dans ces matières là.
    Qu'en penser ?

  • On n'est pas accroché exclusivement aux Américains, mais le fait est qu'ils représentent 1/4 du commerce mondial.

  • Pour completer l'info quand les analystes dans les sites boursiers donnent une valeur qui est en redressement judiciaire a lachat ...on mesure le décallage horaire!!!!!

    avant que la crise des subs prime arrive en France ... toute les banques Francaise niaient étre impliqués...la encore une communication dans la transparence?

  • @ Alain

    Bonjour Alain

    Euh, là, je n'ai pas trop compris ce que vous voulez dire : pouvez-vous préciser votre propos ?

Les commentaires sont fermés.