Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Cuba doit libérer Fabio Prieto Llorente

lehideux90.jpgBernard Lehideux, euro-député MoDem, appelle la Présidence française et la Commission européenne à demander à Cuba la libération immédiate du journaliste Fabio Prieto Llorente dont la santé est gravement menacée.

Fabio Prieto Llorente, journaliste indépendant condamné à vingt ans de prison lors du "Printemps noir" de mars 2003, est privé d'assistance médicale depuis plusieurs semaines. Alors qu'il souffre d'emphysèmes pulmonaires, d'hypertension artérielle et de gastrites, les autorités du pénitencier d'El Guayabo (situé sur l'Île de la Jeunesse, dont il est originaire), refusent de le transférer dans un centre hospitalier. Clara Lourdes Prieto Llorente, soeur du détenu, a indiqué à Reporter Sans Frontières qu'il souffrait également de fièvre aigue, ainsi que de maux de tête et de douleurs aux articulations et aux épaules. Fabio Prieto Llorente n'en reste pas moins maintenu à l'isolement

Bernard Lehideux rappelle "que Cuba reste, avec vingt-trois détenus, dont dix-neuf depuis la vague répressive de mars 2003, la deuxième prison du monde pour les journalistes. Pourtant, après les avoir suspendu en 2005, le Conseil a finalement décidé, le 23 juin 2008, de lever l’ensemble des sanctions diplomatiques de l’Union européenne à l’encontre de Cuba."

Bernard Lehdieux avait déjà demandé à Louis Michel, en mars 2008, que la Commission européenne fasse de la libération des prisonniers politiques un préalable à toute levée des sanctions.

Bernard Lehideux est depuis plusieurs années, à l’initiative de reporters sans Frontières, l'un des parrains du journaliste Fabio Prieto Llorente arrêté le 19 mars 2003 pour délit d’opinion et condamné à 20 ans de prison.

Commentaires

  • Merci pour le billet, cela doit être ébruité!

    Afin d'accompagner le changement de Chef d'Etat et les avancées discrètes du régime en matière d'ouverture (internet, visas, droits de séjour, etc.), je préférerai une solution (discrète) d'ultimatum fixé aux cubains, qui verrait leur nouveau statut remis en cause s'ils ne libèrent pas les journalistes et l'ensemble des prisonniers politiques au cours des six prochains mois.

    http://www.quindiblog.eu/log/2008/02/quindi-cuba-com.html

  • je voudrais dans un premier temps rappeler a monsieur le hideux la définition du journaliste ; personne dont le métier consiste à écrire des articles ou à publier des reportages (écrits, audio, photo ou vidéo) dans un journal ou un magazine, dans une émission de radio ou de télévision, sur Internet ou dans d'autres médias de masse.
    je voudrais qu'il présente des preuves attestant de la qualité de journaliste des gens qu'il defend
    qu'il presente les item de la sentence contre prieto
    qu'il explique comment sa sœur a obtenu ces info si il est à l'isolement(j'ai eu un ami dans cette situation, je peux vous dire que l'on ne sait vraiment rien)

  • @Bonnemaire,
    Selon votre définition, vous seriez vous aussi journaliste...vous venez de publier un billet dans un média!

  • non mon cher ; ce n'est pas mon métier je ne perçois aucune rémunération pour cet écrit de la part du media qui qui le publie (les gens qui passent dans le courrier lecteur de elle ou closer ne sont pas journalistes)

  • @Bonnemaire,
    Votre mauvaise foi est flagrante, vous connaissez fort bien le flou juridique actuel à ce sujet.
    De plus qui me prouve que vous n'avez pas recu rémunération? Votre parole?
    En ce qui concerne l'isolement, j'ai eu moi aussi des personnes de mon entourage confrontées à ce genre de situation...je ne trouve pas irréaliste qu'à Cuba (je connais ce pays), il y ait moyen d'obtenir quelques nouvelles.
    Cela n'a rien à voir avec les prises d'otages ayant servi de boucliers humains ou autres.
    le bonjour chez vous.

  • Et tant qu'on en est à définir "journaliste", peut-on définir "prisonnier politique" ?

  • en parlant de mauvaise foi je laisse aux internautes le soin d'en décider ; ce dont je suis sur c'est que dans notre beau pays de France des gens qui recevraient des fonds d'une puissance étrangère pour fomenter des troubles seraient embastillé sans tambour ni trompettes et personne ne viendrait parler de prisonniers politiques ( ex les séparatistes de tout poil )
    je ne sais si vous 'connaissez cuba" par un séjour au club med , personnelle je viens d'y vivre pendant douze ans alors permettez moi de vous dire que toute cette propagande tendant à salir Cuba est calomnie à 80% ; n'a aucune chance de faire changer le régime (qui se marre bien)sauf a le radicaliser ;mais et surtout est blessante pour les cubains qui sont des personnes dignes et cultivées ; enfin dangereuse car elle cautionne l'oncle sam qui a tjrs besoin d'un prétexte pour attaquer

  • Merci pour le billet, cela doit être ébruité!

    Afin d'accompagner le changement de Chef d'Etat et les avancées discrètes du régime en matière d'ouverture (internet, visas, droits de séjour, etc.), je préférerai une solution (discrète) d'ultimatum fixé aux cubains, qui verrait leur nouveau statut remis en cause s'ils ne libèrent pas les journalistes et l'ensemble des prisoniers politiques au cours des six prochains mois.

    http://www.quindiblog.eu/log/2008/02/quindi-cuba-com.html

  • @ Bonnemaire,
    Je déteste le club-med et autres centres touristiques, une vraie calamité pour la connaissance et le partage culturel.
    Vous y avez passé douze ans, alors racontez nous...tout simplement, faites nous part de votre analyse détaillée. :-)

Les commentaires sont fermés.