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  • Ils ne lisent que les titres...

    Je le savais ! J'en étais même certain, et j'ai enfin une confirmation de mon pressentiment. La plus grande proportion de nos lecteurs ne lisent que les titres. J'avais déjà noté grâce à google analytics que 70% des lecteurs de mon blogue passent entre 1 et 10 secondes sur une page. Bon, eh bien je viens de trouver une étude qui date de janvier dernier et qui montre que 44% des utilisateurs de google actualités ne lisent que les titres ou les résumés. Cela prouve deux choses, en matière d'information : quand vous voulez en faire passer une, le titre et les premiers mots sont primordiaux. Je le savais depuis longtemps. Dans un tel cas, vous avez le choix entre deux types de titres :

    a) un titre carré et sans fard, le cas échéant long, rarement élégant, mais informatif. J'utilise ces titres pour des billets 100% militants.

    b) un titre accrocheur, mais qui risquera alors de ne séduire qu'un public restreint. S'il comporte la moindre ambiguïté, la moindre allusion, il ne sera pas compris par ceux qui ne font que survoler les titres ou...les flux. Je l'avoue, d'ailleurs, c'est bien souvent ce que je fais moi-même...

  • Profits des banques ? Rien que de logique et normal !

    Voilà que je lis à nouveau sur la Toile et dans la presse des commentaires acerbes sur les profits surnuméraires que font les banques. On s'indigne çà et là, jugeant qu'ils seraient illégitimes parce que ce serait les prêts consentis par l'État qui les auraient permis.

    Ridicule ! Stupide ! Méconnaissance des mécanismes de marché les plus élémentaires. On dit que les banques ont spéculé : mais non voyons ! Elles ont simplement acheté des titres et des matières premières au plus fort de la crise. Comme les marchés mondiaux se trouvaient au creux de la vague, et, à vrai dire, à un niveau anormalement bas, quelques mois plus tard, ils ont retrouvé leurs niveaux ordinaires, logiques, et donc, tout ce qui se trouvait dans le creux s'est retrouvé à ce niveau. En 2006, les marchés étaient au contraire au sommet de la vague : quand celle-ci est retombée, tout ce qui se trouvait dessus est retombé avec, c'est tout. Simplement, comme le mouvement, au lieu de revenir à son niveau d'équilibre a plongé directement vers le creux, tous les acteurs ont craint la noyade. Finalement, plus de peur que de mal, voilà tout le monde à peu près sur sa ligne de flottaison, entre autres grâce aux bouées de sauvetage consenties par les États.

    Que les banques se soient refaites pour retrouver un niveau d'actifs décent, rien que de normal et de logique : c'est maintenant qu'elles vont pouvoir à nouveau consentir des prêts. On ne peut donc parler de spéculation, mais simplement d'un reflux qui gonfle artificiellement les résultats. J'aimerais d'ailleurs ajouter une remarque : les bénéfices d'une banque en tant que tels ne signifient pas quelque chose de déterminé, parce qu'ils ne se réduisent pas à des liquidités mais comportent aussi des titres et des valeurs diverses. Que l'on revende quelques uns de ces titres pour en tirer des bénéfices, et effectivement, on en obtient la valeur du cours, mais toute vente massive pour les convertir en liquidités en ferait baisser immanquablement le cours et dans ce cas, le bénéfice final fondrait.

    Les bénéfices annoncés ont donc tout d'un caractère très virtuel. Ils indiquent simplement que les marchés financiers se portent mieux et que les échanges ont repris, ce qui est le signe principal d'une bonne santé pour un marché.