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orléans

  • Matraquage judiciaire sur le blogueur Fansolo

    Je n'ai aucune affinité de quelque sorte que ce soit avec la blogosphère socialiste, mais il y a des dérapages qui sont trans-partisans. La  manière dont Serge Grouard, le maire d'Orléans est parvenu  à faire condamner le blogueur orléanais Fansolo est indigne.

    Il est inadmissible qu'un blog dont l'objet était de caricaturer, parfois férocement mais sans aucune calomnie d'aucune sorte, puisse être ainsi condamné. Quelle mouche a piqué le tribunal ?

    Ce n'est pas la peine hurler au loup à propos des menaces d' extrémistes musulmans pour des caricatures de  Mahomet pour condamner ensuite Fansolo pour caricature deSerge Grouard, à moins que ce dernier ne se prenne peut-être pour le prophète de la nouvelle religion orléanaise ?

    J'ai trouvé sur Le Post un dessin dans un article qui illustre assez bien ce que l'on peut penser du jugement :

    h-20-1273525-1222414789.jpg
    En attendant, je relaie le communiqué de Maître Emmanuel Tordjman, l'avocat de Fansolo :

    Monsieur BARDET a pris connaissance ce jour de l’ordonnance rendue par le Président du Tribunal de Grande Instance d’Orléans dans le dossier qui l’oppose à Monsieur GROUARD.

     

    Il a donné des instructions pour qu’il soit relevé appel de cette ordonnance. Il appartiendra dorénavant à la Cour de statuer sur cette affaire.

     

    S’agissant d’une communication publique sur le réseau Internet, il sera rappelé que la liberté d’expression, droit fondamental de l’homme et donc principe à valeur constitutionnel, ne peut être restreint que dans les cas strictement prévus par la loi. En l’absence de toute faute prévue et sanctionnée par la loi sur la liberté de la presse, seule loi applicable, la liberté d’expression doit être respectée et garantie par le juge judicaire, gardien constitutionnel de la liberté.

     

    Au regard de la gravité de l’atteinte portée à ses droits, Monsieur Antoine BARDET saisira, sans plus attendre le Premier Président de la Cour d’Appel d’Orléans pour qu’il soit sursis à l’exécution provisoire de cette ordonnance.