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nouvelle année

  • Il est né le divin enfant...euh, non, bonne année !

    Oups, excusez, me suis trompé de date : en fait, pas tant que ça. On fête la naissance de Jésus à Noël, mais on commence l'année au 1er janvier et on date les jours, les mois et les années à partir de la naissance de Jésus Christ. Alors il peut bien être né un premier janvier, finalement.

    Les Romains commençaient d'abord leur année au 1er mars aux ides de mars (13 ou 15 mars), à l'équinoxe du printemps, puis, finalement, l'ont placée au 1er janvier, au solstice d'hiver : à l'époque, en effet, les premiers de chaque mois coïncidaient avec l'équinoxe et le solstice.

    C'est sans doute dans la continuité de la religion païenne romaine que l'on fait débuter l'année au 1er janvier. Peut-être aussi pour avoir l'occasion de faire la fête plusieurs jours d'affilée, puisqu'il y avait approximativement dans ces eaux-là à Rome une grosse teuf qu'on appelait les Saturnales.

    Tout le monde publie son bilan. Moi, j'ai un peu la flemme d'en faire autant. J'ai eu du mal à retrouver Google analytics, je n'y étais pas retourné depuis un moment. Il me fournit des chiffres inférieurs à ceux de hautetfort, mais c'est une donnée de référence. Selon Google analytics, j'ai eu 186115 visites cette année. A vrai dire, j'ai quasiment cessé de publier pendant presque 4 mois, de mai à septembre. En données hautetfort, je pense que je dépasse assez largement le million et demi de pages chargées. Cela dit, quand je vois le temps pendant lequel les visiteurs demeurent sur le site, je me dis que j'aurais grand intérêt sinon à faire court, du moins à dire l'essentiel dans les premières lignes voire dans le titre.

    Le problème, c'est que je fais exactement l'inverse : j'adore me perdre en circonvolutions aussi diverses qu'inutiles pour commencer mes billets. J'aime bien aussi les titres chocs (mais du coup pas informatifs). Je vais essayer d'être concis et synthétique au moins pendant la campagne des présidentielles mais c'est très dur de contraindre sa nature.

    J'avais quelques autres sujets en tête pour mes derniers billets de l'année 2011, mais bon, ça risque d'être pour 2012.

    Les titres c'était : Ségolène est-il un mot de pouvoir ? => dès que je mets son nom dans un titre, il y a un afflux de visites sur mon blogue, et ça marche à tous les coups. Ça me faisait penser aux mots de pouvoir, la formule de mage du jeu de rôle Donjons et dragons.

    Je voulais aussi faire un billet sur l'Énéïde de Virgile, que je relis, et aussi sur Lucien et son Dialogue des Morts que je viens de finir. Le ton est voltairien, mais les idées sont mélenchonistes mâtinées de nihilisme. Je suis sûr que ça leur plairait aux gauchos du Front de Gauche, cette pièce-là.

    Je me disais également qu'on ferait bien de renommer le Paris-Dakar puisqu'il se déroule en Amérique du Sud désormais, et que les islamistes avaient eu sa peau en Afrique (plus forts que les Verts et Greepeace, quoi...).

    J'avais enfin en tête un billet sur l'inhumanité de nos prisons et sur l'impérieuse nécessité de a) séparer les délinquants des criminels ou même des délinquants violents b) permettre à chaque individu incarcéré de disposer d'une cellule individuelle, même petite. Mais bon, ce sera pour plus tard, ça, je le garde sous le coude.

    Ah, le dernier truc, c'était un conseil pour Bayrou : instruire, comme thème de campagne, c'est bien, mais il faut penser qu'un paquet de Français n'a pas d'enfants et donc, que ce n'est pas forcément un thème consensuel. Ce n'est pas que les Français n'accordent pas d'attention à l'éducation (au contraire, ça les stresse beaucoup) mais comme thème de campagne, ça n'intéresse personne, au fond.

    Voilà voilà : bonne fête par avance à tout le monde et n'oubliez pas de ne pas prendre de bonnes résolutions puisque vous ne les tiendrez pas. Je fais une exception pour

    a) ne plus fumer

    b) ne plus boire.

    Rendez-vous en 2012.

  • Et les étrennes alors ?

    Encore un truc que  j'ai appris, à force de fréquenter les professeurs de latin : en français, quand il y a un accent sur une lettre, on peut parier presque à tous les coups qu'il y avait un "s" en ancien français, et, partant de là, en latin.

    Alors du coup, je me suis dit, étrennes, étrennes, voyons, il y a du y avoir un "s" là-dedans.

    Bon, essayons estrenna en latin. Marche pas. estrena, alors ? marche pas non plus. Tiens, et si le e avait été rajouté. strenna, marche pas non plus, mais strena, ça colle, il y a quelque chose.

    Les strenae, c'était les petits présents que les Romains s'offraient, lors des Januaria, la fête dont je parlais hier. Et ce mot ç deux sens, en latin, il signifie le présent, l'étrenne, mais aussi le bon présage, le pronostic.

    En fait, une strena, c'est un présent que l'on fait un jour de fête pour servir de bon présage.

    Bon, n'oubliez pas les étrennes des uns et des autres, d'accord ? 

    Et je vos la souhaite bonne et joyeuse, l'année !