Je ne sais pas ce que l'on peut faire pour aider les Kurdes qui se battent héroïquement à Konabé, mais tout ce que je pourrai faire, je le ferai.
Quoi qu'il advienne désormais, la résistance inouïe de ce vaillant peuple contre la barbarie rentrera dans l'Histoire.
Il faut donner des armes aux Kurdes et/ou les appuyer au sol. D'autres que moi expriment un voeu proche s'il n'est similaire, comme le fait avec justesse Romain Blachier sur le Huffington Post.
Je nuancerai son propos en souhaitant non pas qu'il n'y ait pas d'autres Konabé mais que Konabé ne tombe pas tout simplement. Les Djihadistes de Daesh n'ont pas encore gagné la partie.
Bernard Henri-Lévy n'est pas un bon diplomate, c'est le moins que l'on puisse dire, mais il a raison de poser la question de l'appartenance de la Turquie à l'OTAN. Ce pays ne doit pas l'emporter en paradis si les Kurdes sont écrasés et leurs populations cruellement violentées par les plus vils individus qui aient jamais peuplé la région.
Nous ne devrions pas attendre et forcer la main aux Turcs en les contraignant à choisir leur camp une bonne fois pour toutes : livrons sans plus attendre des armes aux Kurdes, et, puisque c'est devenu une nécessité, désormais, allions-nous avec la Syrie de Bachar non sans avoir obtenu des garanties pour l'ASL au préalable.
Il semble que l'Amérique ait obtenu les premières concessions ottomanes, mais ce n'est pas encore suffisant.
En attendant, hommage et respect à Mayssa Abdo, l'une des chefs kurdes à Kobané.
Monsieur le Président, qu'attendez-vous ? Kobané, nos amis Kurdes, ont besoin de nous !