Je recommande vivement l'article de Charles Bwele à propos des méthodes répugnantes et illégales du FBI : en gros, le FBI fabrique des faux liens pédophiles puis recueille les adresses IP des ordinateurs qui ont cliqué sur ces liens, repèrent les utilisateurs de l'rodinateur, puis les arrêtent.
Sauf que :
1. Jusqu'à preuve du contraire, je ne vois pas en quoi cliquer sur un lien est un délit ou un crime, fût-il pédophile.
2. Cliquer sur un lien qui conduit vers une image pédophile n'infère absolument rien des intentions de cedlui qui a cliqué. Ce peut être une erreur, de la curiosité, une vérification avant de signaler le lien , et cetera...Bref, tout est possible.
On en est au niveau le pire qui soit : celui du procédé d'intention le plus arbitraire qui soit, quand bien même le FBI repérerait de véritables prédateurs par ce biais.
Cette manière de faire est perverse, immorale et dangereuse : elle ouvre la porte aux abus les pires, car elle fait passer dans la jurisprudence l'idée que cliquer sur un lien, peu importe la cause, le fait seul comptant, peut être un crime.
Je ne suis généralement pas tendre vis-à-vis des criminels sexuels, mais attention : la lutte contre les dépravations les pires ne justifie pas les méthodes les plus douteuses.