Elle n'a vraiment peur de rien. Najat Vallaud-Belkacem a publié la semaine dernière un billet sur son blogue afin de vanter la richesse de ses échanges avec Olaf Scholz, plénipotentiaire du gouvernement allemand, chargé des relations culturelles franco-allemandes. Elle ose parler de coopération renforcée alors même qu'elle fait disparaître les classes européennes et bilangues germanistes. Mais le plus malhonnête, c'est de laisser croire qu'Olaf Scholz n'est pas blessé par la réforme qu'elle met en place. Sauf que le son de cloche outre Rhin n'est pas tout à fait le même comme en atteste ce compte-rendu. Elle a en effet omis quelques déclarations du ministre allemand et notamment celle-ci :
« L’apprentissage de la langue du pays du partenaire a toujours été au cœur des relations franco-allemandes. Le marché du travail transfrontalier, les projets universitaires communs et les rencontres de la société civile en vivent. En Allemagne, beaucoup d’amis de la langue française sont inquiets en raison de la réforme des collèges envisagée en France. Les inquiétudes du gouvernement fédéral et les miennes ont été exposées en France.»