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  • Christian Blanc à la Haussmann

    Christian Blanc a obtenu avec le plateau de Saclay une mission qui lui tient à coeur de longue date. Dans la croissance et le chaos, il estime que cette zone, qui a tout pour être une Silicon Valley à la française est emblématique du gâchis des atouts français : autant d'institutions travaillant à côté les unes des autres sans aucun lien horizontal mais attendant les signaux verticaux que lui impulsera l'autorité de l'État.

    Et Pourtant, c'est via ce même État dont il dénigre souvent l'impéritie que Christian Blanc a choisi de passer, suivant ainsi une tradition bien française de centralisation du pouvoir. Tout comme le fit Haussmann en son temps, d'ailleurs, puisqu' il anéantit le Paris gothique pour donner sa forme à notre Paris actuel et intégra de force les villages avoisinants récalcitrants.

    Avec son métrophérique et ses expropriations, Christian Blanc qui avait pourtant fait de la Région l'échelle politique idéale pour agir ne pratique pas autrement qu'Haussmann. Vieille habitude du temps où il était préfet, peut-être ?

    Le plateau de Saclay va obtenir des fonds, principalement les universités, via le grand emprunt. J'imagine que Christian Blanc va chapeauter particulièrement tout ce qu'il va se faire dans cette région. Je suivrai avec attention l'évolution de cette zone de la région parisienne, avec l'espoir de voir Christian Blanc parvenir à réaliser là l'un de ses fameux clusters...

  • Grand Paris : Marielle de Sarnez renvoie Christian Blanc dans les cordes !

    Marielle de Sarnez, Conseillère de Paris, est intervenue le mardi 29 septembre, dans le cadre du débat sur le projet du Grand Paris.

    «Monsieur le Maire, chers collègues,

    Ce projet de loi est préoccupant sur la forme comme sur le fond.

    Il ne répond pas aux attentes des parisiens et à celles des franciliens. Attentes d'une augmentation de l'offre de logements grâce à la mutualisation ; attentes d'une amélioration qualitative des transports existants ; attentes d'une plus grande solidarité entre les territoires et d'une remise à plat des inégalités sociales et fiscales ; attentes d'une meilleure qualité de vie environnementale, d'un urbanisme plus durable, plus humain ; attentes enfin d'une simplification administrative et institutionnelle, pour qu'enfin nos concitoyens s'y retrouvent et sachent qui fait quoi : rien de tout cela n'est pris en compte. Bien au contraire.

    L’Etat décide, tout seul, d’un projet de métro qui ne répond ni à l’esprit de sobriété ni à l’esprit de proximité que nos concitoyens sont en droit d’attendre des pouvoirs publics.

    L’Etat crée une structure de plus, la Société du Grand Paris, où ses représentants seront majoritaires, et qui héritera des recettes qui auraient dû financer les projets actuels de transports.

    L’Etat emprunte. Plus de 20 milliards d’euros. Un emprunt de plus au moment où les finances publiques sont exsangues. Et qui paiera ? Le contribuable qui verra augmenter le prix du transport, alors que l’ont devrait, au contraire, aller vers des transports propres à tarifs incitatifs.

    L’Etat décrète.

    Le tracé du réseau du Grand Paris, l’emprise du projet « transports », le périmètre autour des gares, autant de questions fondamentales, qui feront l’objet de décrets en Conseil d’Etat.

    Et enfin l’Etat préempte. Il exercera son droit de préemption sur environ 35 000 hectares. Les ressources émanant de ces zones seront affectées à la Société du Grand Paris et échapperont donc complètement aux communes, ce qui, je pense, porte atteinte au principe constitutionnel de libre administration et d’autonomie financière des collectivités locales.

    Ce n’est pas seulement une recentralisation. C’est la négation d’une société dans laquelle élus, associations, citoyens, sont là pour exercer leurs responsabilité, aidés et soutenus en cela par l’Etat. Un Etat respectueux de tous ceux qui le constituent.»

  • Pouvoir d'achat : enfin une mesure de bon sens !

    J'ai entendu que le gouvernement prévoyait de rendre obligatoire par une loi l'intéressement des salariés dans une entreprise. Cela fait juste un an que François Bayrou propose cela, mais bon, mieux vaut tard que jamais, comme dit le proverbe.

    D'autant que l'idée est applicable à la fonction publique. Un gain pour chaque économie réalisée serait évidemment bien plus pédagogique, même si dans nombre d'administrations, en raison des effectifs pléthoriques, il ne serait dans un premier temps pas énorme. 

    Commencerait-on à avoir queques idées à l'UMP ? Enfin, il y en a tout de même quelques uns qui commencent à réclamer la rupture, ici, ou .... Et la vraie, cette fois ! 

    En fait, j'ai été trop optimiste, l'idée ne vient pas de l'UMP mais de l'AFG... Elle donne de bons conseils, cette AFG : par exemple, sur la grande dangerosité du déblocage de l'épargne salariale (c'est une idée à qui, ça ? Sarko ? Attali ? Un cerveau de l'UMP ? Pire un cabinet de conseil américain du genre de ceux qui ontsuggéré d'investir dans les subprimes ?).

    Non, ce qui m'inquiète plus, c'est qu'ici et , ils mettent tout sur le compte du temps de travail, sans réaliser que le mal est bien plus profond. Cela, ça m'inquiète en revanche. Il faudra du temps.

    Bayrou ou Peyrelevade s'époumonent dans un désert, et de Courson ou Blanc sont silencieux. Certains disent Bayrou inaudible. Mais ils sont quoi, eux, dans ces conditions ? Sourds-muets ?