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  • La BNP rembourse, l'État va se faire du pognon !

    Et paf ! Tiens, qu'est-ce que j'ai dit et défendu à longueur de jours, sur ce blog, à propos des emprunts des grandes banques à l'État ? J'ai toujours dit que c'était une bonne affaire pour l'État et absolument pas un don comme le laissaient supposer divers responsables politiques (dont ceux du MoDem, malheureusement, qui dans cette histoire ont manqué de hauteur de vue).

    Donc, la BNP va rembourser en octobre à l'État les 5.1 milliards d'euros que le gouvernement avait souscrit sous forme de préférences. Avec les intérêts calculés sur 7 mois, s'il vous plaît, soit un bonus de 226 millions d'euros. Et encore, c'est du remboursement anticipé, donc le bénéfice final est moindre qu'attendu. Les autres banques vont payer plus, comparativement, si elles attendent. D'après Baudoin Prot, le PDG de la BNP, le contexte pour rembourser est favorable. De toutes façons, plus les banques tardent, plus elles paient. Ce n'est donc pas de leur intérêt.

    BNP s'apprête à vendre des actions à 40 euros (30% de décote) pour son augmentation de capital. Y'a bon l'action à 40 euros, j'achète, moi !!! Il y en a pour tout le monde, si j'ai bien lu, BNP émet 497.284 actions !

    Bon, il faut aussi dire qu'il y a une relation avec les décisions du G20 qui a décidé que les banques devaient augmenter leurs fonds propres...

  • La politique compassionnelle

    La politique compassionnelle est le double négatif de la politique réelle. Entrer en politique, c'est agir et adopter des positions.

    La politique compassionnelle, c'est s'appuyer sur les consensus larmoyants : on allume une bougie chaque fois qu'un humanitaire tombe sous les balles, on applaudit les discours de révolte du star-système, on revendique la liberté, et surtout, on se garde bien de fâcher autrui en abordant les problèmes de fond sur lesquels il est inévitable de s'engager. 

    La politique compassionnelle, c'est quand la mièvrerie et le bon sentiment tiennent lieu de réflexions et remplacent les idées. C'est aussi quand les espaces de débats deviennent des aquariums où il fait bon, pour un poisson rouge, croiser un autre poisson rouge. Et chacun d'ôter son chapeau et de se congratuler de partager une mutuelle mièvrerie.

    La politique compassionnelle a pris le relais du yaka faukon gauchisant des années 80 : c'est un nouveau droitdelhomisme à usage de notre nouvelle société mondialisée. Elle esquive les vraies questions auxquelles, aux antipodes, la politique d'action tente d'apporter une réponse.  Elle est également la soeur jumelle de la politique spectacle qui fait semblant d'apporter des réponses simples à de vrais problèmes.