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MoDem/UDI, fusion difficile mais intéressante

Le Figaro s'est essayé à un exercice intéressant et instructif : comparer les électorats respectifs du MoDem et de l'UDI. Je ne suis pas du tout surpris du résultat. Cela fait un moment déjà que je dis que le MoDem est de centre-gauche et l'UDI de centre-droit.

Ce que le Figaro met à jour correspond très exactement à mon ressenti tout au long de ces dernières années.

Je me suis toujours senti bien plus proche idéologiquement des militants du Nouveau Centre puis, plus tard, de l'UDI que de ceux du MoDem que je trouve en général bien trop à gauche à mon goût. Trop de relais de discours gauchisants sur les banques et le capitalisme ou encore la taxation de la richesse, trop de théories complotistes, trop de dénonciation du libéralisme, et, dans bien des cas, un alignement  presque complet sur les thèses vert-gauchistes libertaires.

Ça ne va pas être facile parce que nous n'avons ni le même électorat ni le même appareil, ni la même base militante.

Mais, du coup, je suis très curieux de voir le résultat final et je tiens bien à participer à sa construction, d'ailleurs. Si Bayrou et Borloo parviennent enfin à se marier et à établir un compromis programmatique, on aura un parti final authentiquement en plein milieu du centre. Quelque chose qui ne s'était jamais produit jusqu'ici, pas même au temps de la Nouvelle UDF de 2007 et encore moins au MoDem, penchant sur sa gauche dès Villepinte.

Bon, moi, je suis plutôt content : je vais pouvoir retrouver des amis que je n'ai jamais perdu de vue partis généralement au Nouveau Centre au bout d'un certain temps.

A Paris, personnellement, je trouve Christian Saint-Étienne et Marielle de Sarnez très complémentaires.

Je pense que l'UMP et le PS vont faire assaut de guignoleries : on n'a pas du tout intérêt à rentrer dans ce jeu-là. Finie la fête, que l'on revienne aux choses sérieuses.

Commentaires

  • Le problème sera toujours le second tour, sauf si on arrive 3ème.
    Au municipal, c'est différend, car la politique municipal n'a rien à voir avec les autres échelons.

    Aux européennes, il n'y a pas de problème, car il n'y a pas de second tour.

    Par contre, aux autres élections, je tiens à préciser que je refuse de voter un Nicolas Sarkozy ou un Jean François Copé.
    Mais un Juppé, je ne dis pas non.

    Ce problème étant insoluble, du moins pour l'instant, je pense qu'il faut commencer d'abord par un dialogue et un travail en commun.

    Enfin, j'approuve totalement ce qui est dit sur le blog du centrisme:
    http://www.lecentrisme.com/2013/09/leditorial-dalexandre-vatimbella-un.html

  • Si les deux entités garde leur indépendance et leurs spécificités, oui, cela peut se faire mais si c'est une intégration ou une absorption, là, ça posera problème : l'UDI ne récupéra pas l'électorat du Modem ou de façon marginal. l'Intégration n'est malheureusement pas la meilleure solution.
    De plus, a mon niveau, il est hors de question que je vote pour la Droite dure (qui est pour moi l'avant garde du FN) et donc si le candidat de gauche est un modéré, je voterais pour ce candidat. Je suis indépendantiste et libre comme beaucoup au Modem et ma voix n'appartient à Bayrou ou au Modem mais bien à moi.

  • un soutien mutuel et/ou des candidatures communes sur une ligne "pas d'ennemi au centre" c'est envisageable. Un vrai projet avec un socle idéologique commun aussi. Mais seule une légitimité des candidats auprès des militants/sympathisants peut permettre de survivre aux choix de second tour et pour ça il faut une compétition honnête des hommes des idées et des stratégies avant le 1er tour , c'est à dire des primaires, et pas des désignations d'appareil. FB n'en a jamais voulu et Borloo a un parti de notables. Voilà l'obstacle et la solution

  • ""Je me suis toujours senti bien plus proche idéologiquement des militants du Nouveau Centre puis, plus tard, de l'UDI que de ceux du MoDem que je trouve en général bien trop à gauche à mon goût""

    Raison pour laquelle, dés la fin des législatives, j'ai pris du recul vis à vis du MoDem pour ensuite rejoindre l' UDI. Je me demande aujourd'hui si ce qui m'a fait tout de suite adhérer à l'UDI n'est pas ce qui m'avais entousiasmer en 2007 l'idée du rassemblement au delà des partis.

    Bien sur c'est complètement différent, mais j'ai vu de l'intérieur, le nouveau centre, le parti radical, et nombre de groupuscules qui ne sont pas fait que des amis avec les deux précités, prendre sur eux pour essayer de construire quelque chose de plus grand. Et jaime bien

    Voi le CNI partir et le Modem qui s'approche me ravit, vous pensez bien !

    Mais, à la fin, There can be only One, je ne vois ni Morin, ni Borloo, ni Bayrou devenir le Leader de l'ensemble....

    Ni personne d'autre d'ailleurs

    C'est ma crainte

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