Bien qu'ayant disposé très tôt du 2012, État d'urgence de François Bayrou, j'ai choisi de ne commenter, dans mon billet précédent, que les seules propositions économiques de l'auteur.
A vrai dire, ce que j'ai retenu comme principale mesure, dans le livre, c'est celle de constituer des classes parallèlles à l'école primaire et peut-être au collège. Des classes de rattrappage en somme. Il existe à ma connaissance, un dispositif relativement proche en collège : on appelle cela des classe-relais. Je ne sais pas quelles sont exactement les intentions de Bayrou, mais j'ai pour ma part une certitude : ce ne sont que des dispositifs établis dans la durée qui peuvent fonctionner. Quand il s'agit de rescolariser et de remettre à niveau un jeune en difficulté, ce n'est pas en 3 mois qu'on le fait, mais minimum en deux ans. L'actuel dispositif ne prévoit pas plus de trois mois de présence continue. Comme tout ce qui est fait depuis près de 15 ans maintenant dans l'Éducation Nationale, c'est de la poudre aux yeux.
François Bayrou se veut un pragmatique absolu en évacuant la querelle des méthodes pédagogiques, mais admet tout de même l'existence d'une indiscutable baisse du niveau d'exigence et d'un jargon toujours plus jargonnant dans l'élaboration des programmes scolaires. Il propose donc de promouvoir la détection des enseignants qui réussissent. Cela avait fait tiquer sérieusement mon amie Isabelle dans l'un de ses commentaires, et j'avoue moi aussi ma perplexité : QUI va décréter qu'un enseignant est bon ou non ? Et en vertu de quels critères ? Que sont des bons résultats ?
Pour revenir aux pédagogies, je pense que la querelle n'est pas close. François Bayrou reproche à Gilles de Robien d'avoir aboli par décret l'usage de la méthode globale pour apprendre la lecture. Je ne le suis pas dans cette pensée. Je pense que parfois, pour initier un mouvement, il faut trancher dans le vif. La méthode globale à grande échelle était une projection idéologique. Gilles de Robien a bien fait d'ordonner sa fin, et encore a-t-il eu bien du mal à faire l'admettre tant la morgue et la vanité des mandarins du pédagogisme et de leurs alliés ne connaissent pas de limites.
Même si Bayrou met en avant quelques principes simples et de bon sens (scolarités parallèles pour les décrocheurs) à mettre en place, il évacue à mon sens une bonne partie des querelles qui fâchent.
J'aurais pourtant aimé retrouver dans son projet éducatif la pertinence d'un propos comme celui de Natacha Polony, pour citer mon égérie favorite ou plus simplement le Bayrou de 2007 : exit l'exigence d'excellence ?
A côté de cela, Bayrou fait aussi preuve d'un courage certain au moment où il est de bon ton de tirer sur l'ambulance. On le sait, l'UMP et le PS (à mots couverts pour ce dernier) crèvent d'envie de revoir le statut des enseignants datant de 1950 et tout particulièrement leur temps de service ! De ce point de vue, Bayrou ne cède pas à la doxa commune et prend vigoureusement la défense des enseignants en mettant en avant tout ce que peuvent constituer comme somme de travail la préparation des cours, la correction des évaluations et plus généralement les divers à-côtés qui constituent le quotidien de l'enseignant ordinaire.
In fine, à la lecture de la 2ème partie du livre, mon sentiment est mitigé. Si Bayrou veut redevenir aussi convaincant qu'il a pu l'être en 2007 dans son domaine, m'est avis qu'il va lui falloir sérieusement étoffer ses propositions, et puis, parce que je le crois nécessaire, prendre parti sur des terrains certes glissants mais inévitables.
Commentaires
Pourquoi exit l'exigence d'excellence ? Il me semble bien qu'il en parle dans son livre non ? Je vais vérifier ça tout à l'heure...
Et autre commentaire, il n'a pas dit qu'il désapprouvait en la décision de Robien (je pense même qu'il était d'accord), mais il précise bien que c'est la méthode qui ne lui convient pas : si c'est fait sur un coup de tête, et que ça change tous les deux ans, c'est dévastateur, comme le dit François Bayrou.
D'autre part, pour repérer les meilleurs enseignants effectivement ce n'est pas facile. Mais sur certains points ça se sait. Déjà, rien qu'au niveau de la discipline, un enseignant qui a bien réussi sait se faire respecter mais aussi un peu aimé. Et par exemple dans un collège, tous les parents (et surtout les enfants) savent qui sont les "bons" profs d'une classe (en tout cas les plus expérimentés et avec le plus de réussite).
Dans mes pas très lointaines années de collège, il y avait un très fort consensus sur les bons et les moins bons. Et ceux ne sont pas les plus "gentils" qui avaient tous la préférence des élèves, loin de là. C'est aussi ceux qui intéresse, interpellent.
Pour moi la vraie question est comment faire concrètement ? Prendre des collèges et faire des sondages auprès des parents et élèves ? Difficile (démagogique ?)... Mais pourquoi pas.
La citation exacte est:
"Mais c'est condamner à mort une méthode que de prétendre l'imposer par une décision du sommet.J'avais dit cela à Gilles de Robien lorsqu'il décida d'imposer le retour généralisé à la méthode syllabique." Cette décision a deux inconvénients; d'abord elle sera rejetée au nom de l'expérience et considérée comme idéologique et réactionnaire.Mais surtout accepter qu'un ministre s'autorise à imposer une méthode, c'est accepter qu'un autre ministre prenne deux ans après la décision contraire..."
Pour le reste, cela s'appelle aussi: retour d'expérience.
Et le concret j'adore ca. :)
Je ne sais pas ce que sont ces classes parallèles ou exactement un bon enseignant mais il me semble, du-moins si je me souviens de l'époque où j'étais collégien, qu'il y avait toute une organisation assez compliquée pour constituer les classes en fonction du niveau de chacun mais également suivant un rapport plus individuel prof/élève.
Par exemple, si un élève en difficulté dans une matière fonctionnait mieux avec un prof qu'un autre, l'élève se retrouvait avec le professeur qui lui permettait d'avancer le mieux.
le seul problème était que certains profs à la manche un peu plus longue avaient tendance à se réserver les meilleurs...
Le programme de François Bayrou, résumé dans son livre "2012 Etat d'urgence", PRODUIRE et INSTRUIRE, est tellement solide, détaillé et incontestable que ses adversaires (dont sans doute vous faites partie) en sont réduits à inventer des propos de façon à le dé-crédibiliser. Certes, il y a un immense travail pour arriver aux résultats préconisés, mais le démolir avant de commencer, relève de la crainte de le voir adopté par les électeurs. Oui, la droite comme la gauche a peur de François Bayrou et de son programme. Non pas parce qu'il est utopique, irréaliste ou tout simplement risqué, mais parce qu'il est revêtu du sceau du bon sens. Les français ouvriront les yeux quelques mois (ou semaines) avant l'élection présidentielle, comme ce fut le cas en 2007, mais cette fois, avec la victoire au bout.
Bonjour, j'arrive enfin à nouveau te lire. J'ai laissé la page ouverte longtemps - il y a un problème de page vide quand j'ouvre. J'en profite pour commenter :
Pour les classes parallèles de François, je pense qu'il était sous-entendu, en plus du décrochage scolaire, d'aborder les problèmes de discipline. Et, au chapitre abordé, il me semble que c'était au collège. Bref, un peu tard.
Les classes-relais dont j'ai entendu parler, par expérience d'une Québécoise, étaient plutôt des classes spécialisées momentanées à l'intérieur de l'établissement (primaire)pour les enfants à besoins spécifiques et décrochage : on m'a dit que c'était en phase avec mon projet. En effet, en plus des classes réellement inclusives (pas comme en France où ce sont en réalité des classes d'enseignement ségrégué) je pense qu'il faut garder des classes spécialisées, à condition que passer de l'une à l'autre soit possible de manière souple.
http://desmotsgrattent.blogspot.com/2011/09/on-scolarise-mais-dans-quelles.html
Il faut préciser que "besoins spécifiques" ou "besoins éducatifs particuliers" englobe, à mon idée : handicap, troubles d'apprentissage, difficultés relationnelles, échec scolaire, langue maternelle étrangère, difficultés sociales...
L'enjeu se situe bien avant le collège, en fait, il commence même avant la maternelle.. Pour la détection des méthodes couronnées de succès, voilà, on a dit tous les deux ce qu'on en pense.
Par contre, pour avoir assisté au travail sur le terrain et plus haut, je ne partage pas tout à fait ton avis, César, sur les méthodes. J'ai pu constater qu'on ne peut imposer de méthode, car c'est quelque chose de très personnel (élève/pro/parents). Mais on doit promouvoir les outils qui ont fait leur preuve, et bannir les autres.
Tiens, je prends l'exemple de la méthode de lecture globale. J'ai dû "subir" la semi-globale. Je suis dyslexique (pas trop gravement), j'ai attribué une grande part de la raison à cette méthode.
Quand notre fils a été scolarisé dans une école spécialisée qui prenait en charge les élèves sans déficience mentale, j'ai un peu paniqué : ils pratiquaient la méthode globale. Wolf avait appris à lire tout seul à 3 ans en déchiffrant l'alphabet et en assemblant syllabes puis mots. Ensuite, il avait perdu ses acquis. Il avait réappris à lire à l'école.
La directrice de ce nouvel établissement m'a rassurée : si ça n'allait pas, on passe à la méthode semi-globale, si ça ne va toujours pas, on passe à la syllabique. Bon.
Les enfants atteints de troubles autistiques ont une mémoire visuelle. Ce ne sont pas les seuls. Les surdoués aussi, souvent. Les enfants atteints du syndrome de Down aussi, parfois, et aussi d'autres enfants, même ceux sans problèmes particuliers. Et bien, avec eux, la méthode globale est bien mieux indiquée. Wolfgang a fait des progrès sidérants en lecture et compréhension de texte avec la méthode globale.
Un autre exemple : les méthodes éducatives de l'autisme : pour certains enfants atteints d'autisme, la méthode TEACCH est la plus indiquée, pour d'autre, c'est l'ABA, pour d'autres le PECS... cela dépend non seulement de l'enfant, mais aussi de l'intervenant, de la famille, et encore ces méthodes doivent être adaptées selon les personnes, la situation donnée...
Un parti politique, un gouvernement, ne peut imposer une méthode (je suis d'accord avec toi, César) mais il doit quand même permettre qu'on puisse utiliser les outils efficaces. Et je dirais, même, interdire les autres, quand ce sont des méthodes de torture comme le packing. Mais je m'égare, je suis hors sujet.
Ici, je mets ma critique complète de la partie éducation de "2012, état d'urgence" :
Commençons par le titre :
« LA MEILLEURE ÉDUCATION DU MONDE »
Avec une nuance en bas de page : « ou, soyons réaliste, une des meilleures…. »
C’est bien d’avoir entendu mes remarques sur l’affirmation au micro (ou bien la nuance était une coïncidence) : car non, on ne peut avoir la meilleure éducation au monde en 5 ans quand on a passé [la France] la seconde moitié du classement international PISA au tableau. Parce que les chiffres PISA sont établis sur des élèves de 15 ans d’âge, et, comme l’avait déjà pertinemment fait remarquer François, tout se joue au primaire, voire à la maternelle, donc si on réussit le miracle en une seule année scolaire d’amener la perfection dans toutes ces classes d’âge, [ce qui est impossible d’ailleurs] le résultat PISA ne sera effectif au mieux que dans 10 ans…
Puis, François revient sur l’épisode de la loi Falloux. Il pense que, depuis, le quiproquo a été levé. Je me charge de le détromper. Je vis dans un pays où l’enseignement libre, même confessionnel, est subventionné. Ce qui permet à des familles modestes d’y inscrire leurs enfants. Il faut croire que les Français veulent donc que cela reste un privilège pour familles aisées, ne serait-ce qu’au niveau de l’entretien des bâtiments de ces établissements, et préfèrent que cet entretien soit publiquement financé par des manœuvres pour ainsi dire occultes plutôt qu’en transparence. Ne soyons pas plus royalistes que le roi, François. Avoir voulu l’être t’a coûté bien trop cher par le passé. Inutile d’essayer de te justifier : tu auras toujours tort à leurs yeux, et revenir là-dessus ne fait qu’appesantir ces torts, même s’ils ne sont pas réels.
Puis, François dénonce le procès fait à l’école. Et sa situation actuelle. Oui, je suis d’accord avec lui. Il revient sur la proposition [injuste] des 35 heures effectives en classe, alors qu’il y a tant de travail autour à effectuer : les préparations de cours, de devoirs, les corrections de devoirs, d’interrogations… Oui, encore d’accord avec lui.
François chiffre le montant des « économies » sur les suppressions de postes dans la fonction publique [500 millions, 0,3% du déficit]. Il demande quel est le coût de l’ignorance. Il ne le chiffre pas. C’est un travail que l’on doit demander au Conseil Économique et Social, il faudra penser à le faire, François. Ne serait-ce que pour tirer la sonnette d’alarme publiquement. Même si on peut douter du résultat publié.
Puis, il déplore que l’on ne sache plus, comme autrefois, apprendre à 100 % d’enfants à lire, écrire, calculer au primaire. La solution qu’il préconise est alors de répertorier les méthodes des enseignants qui réussissent. Et de les partager. François, cet inventaire prendra au bas mot pour un pays comme la France 3 à 4 ans (et encore…). Tu as un quinquennat. Ceci veut dire que tu mettras ton programme en application la dernière année. (Et même pas sûr). Comment peux-tu prétendre alors classer ton pays dans le groupe de tête du classement PISA ?
Ne peux donc tu pas t’inspirer de l’excellent travail qui a été effectué à la Commission Éducation du MoDem et qui a déjà repéré ces méthodes ? Cela te ferait gagner, au bas mot, 3-4 ans. Enfin, je dis ça… je dis rien.
En ce qui concerne les outils, je suis tout à fait d’accord avec toi sur le fait qu’on ne peut les imposer d’en haut. Le rôle d’un parti politique et encore plus d’un gouvernement n’est pas de faire la promotion d’un outil, mais de permettre que l’on puisse se servir des outils qui ont fait leurs preuves – ou sont susceptibles de les faire (par recherche/action).
Alors là on approche un des nœuds du bouquin : « …tout enseignant doit être respecté dans sa classe. Et ce qui doit le protéger, ce n’est ni un deuxième enseignant, ni un surveillant, ni un policier, mais l’Éducation Nationale tout entière et le prestige rendu à sa mission ».
LOL dirais-je ! Sûr, il suffisait d’y penser ! T’arrives dans la classe, pour te faire respecter c’est simple : tu es le représentant de l’Éducation Nationale ! Ça coule de source ! Bon sang, mais c’est bien sûr !
http://www.youtube.com/watch?v=L0tVWmlRWQY
Oserais-je dire que j’attendais mieux de toi ? Oui ! OUI !
Ni un deuxième enseignant, tu dis ? Mais où étais-tu quand Marielle s’est exprimée à Arras ? Quand elle a dit qu’il fallait dédoubler le premier cycle de primaire ? Ça ou les deux enseignants par classe, dont un est spécialisé, comme cela avait été traité dans les travaux de la Commission Éducation du Mouvement Démocrate ? Pas de surveillant ? OK, mais l’éducateur dont tu parlais à Arras ? Il est parti où dans ton programme ?
Ce que je lis aussi c’est le terme « scolarité de rattrapage adaptée ». Je préfère « remédiation immédiate » ça c’est mieux que d’envisager des collèges hors les murs voire des maisons de redressement, etc. Je dis ça, je dis rien. Moi je suis humaniste. Vraiment.
Par contre, tout à fait d’accord avec toi : l’apprentissage de l’autonomie, l’esprit libre, la citoyenneté, oui, oui mille fois oui.
Pour ton soutien aux concours, le mien serait plus modéré. Oui pour le recrutement des enseignants. Mais pour les élèves, j’en ai vu tellement de mauvais réussir aux épreuves en trichant, et de bons les rater par panique ou malchance… Je tiens à valoriser la part des résultats scolaires de l’année. En plus, les concours, ça coûte cher, et ça peut foirer (voir les derniers scandales du bac avec les questionnaires publiés à l’avance sur le net – et ces problèmes ne vont qu’empirer à l’avenir avec les progrès technologiques). Essayer de les contrer serait illusoire et coûteux : mieux vaut investir dans d’autres domaines de l’éducation.
L’organisation du temps scolaire à revoir : certes, en France, absolument en phase avec toi là-dessus.
Tu es « partisan d’une école des parents, …ne sais sous quelle forme, sans doute associative ». Tu as le souci des milieux sociaux, non francophones aussi. Ah ! Je vois que notre travail à la Commission Éducation n’a pas été vain, ou alors c’est aussi une coïncidence d’idées.
Le mot « réforme » te donne des boutons et je te comprends. C’est que ce mot a été galvaudé, mais pourtant il faudrait un énorme chambardement dans notre école, cette usine à cancres et à désespérance… on peut l’appeler autrement si tu veux, car je comprends que ce terme hérisse professionnels, parents et enfants.
« La question du collège est donc l’impératif de rescolarisation des élèves qui se trouvent en perdition » Oui. Et tu ne proposes rien là-dessus ? Déjà, c’est sûr qu’il fallait agir bien plus en amont, mais pour ceux qui sont là, quoi ???
Le lycée est survolé. Pour l’université, tu préconises les propres procédures de sélection en cours d’études (alors là je dirais dans les deux sens, que l’élève ait aussi droit au chapitre), la distinction des formations générales des qualifications professionnelles pour se retrouver dans le « labyrinthe ».
Pour finir, pas une seule fois tu n’as parlé des enfants à besoins éducatifs particuliers, ou besoins spécifiques, qu’ils soient en situation de handicap, qu’ils aient des difficultés d’apprentissage.... tous nos enfants valent la peine qu’on les aime, qu’on s’occupe d’eux, et ceux-là peut-être encore plus. Car ce sont eux qui nous rendent meilleurs. Je suppose que tu les « classes » à la rubrique « handicap ». Moi je vois d’abord les enfants, les élèves. C’est toute la différence entre nous.
Verdict : Peut mieux faire. Trop vague. Doit écouter sa base. Vit parfois dans le siècle passé. 10/20. En l’état, je ne puis soutenir cette thèse. À reprendre. J’ai toutefois espoir dans le corrigé s’il vient…
Que dire..."On attrappe plus de mouche avec du miel que du fiel"...
Ensuite:
""Mais c'est condamner à mort une méthode que de prétendre l'imposer par une décision du sommet.J'avais dit cela à Gilles de Robien lorsqu'il décida d'imposer le retour généralisé à la méthode syllabique." Cette décision a deux inconvénients; d'abord elle sera rejetée au nom de l'expérience et considérée comme idéologique et réactionnaire.Mais surtout accepter qu'un ministre s'autorise à imposer une méthode, c'est accepter qu'un autre ministre prenne deux ans après la décision contraire..."
La base, il me semble l'avoir écoutée. :)
Toi, Martine, tu parles de choses que tu ne connais pas : alors va te renseigner avant.
Sissi, je connais bien, trèèès bien ... :)
Et je parlais de SA base actuelle, je rappelle qu'il a été ministre de l'éducation au siècle précédent (et ça se sent). Sa base actuelle, aujourd'hui pour l'éducation c'est la commission éducation du MoDem où je n'ai jamais vu la Martine d'ailleurs - toujours de conseil pour filer le boxon mais quand il s'agit de bosser... et j'appelle le chapitre de son livre un foutage de g... envers les membres de cette commission qui, s'ils avaient un minimum de cohérence envers eux-mêmes, devraient démissionner de ladite commission. Ce que je fais, ne désirant plus associer mon nom à ce "programme".
Le miel ? Et pourquoi pas de la confiture à un goret ?
Les classes inclusives (les vraies, pas les françaises) ont 0 % d'échec scolaire. Le redoublement y est devenu caduc. "C'est un fait, et les faits sont têtus". Qui se plait à dire souvent cela ? Qui ?
Mais si les actes devaient coller aux paroles, le monde serait meilleur. Ici, en Belgique, on a de vrais Centristes Démocrates Humanistes : ça change et ça fait du bien.
Bien sur que j'ai été présente lors des derniers rendez-vous commissions éduc, et bien sur que j'ai offert Mes contributions, posez donc la question!
Z'avez du partir avant... :o))
Martine, dans mon projet d'éducation, tout le personnel devait participer, mais actuellement en France ce n'est pas le cas. Pourtant, les dames de la cantine, par exemple, sont souvent les 1ères à accueillir les enfants et à recueillir les informations et demandes des parents. Elles doivent participer aux réunions. Elles doivent être informées de tout ce qui peut être utile dans leur relation à l'élève. Elles sont en première ligne pour aider les enfants qui ont des difficultés physiques ou comportementales (je pense en particulier aux enfants dyspraxiques qui "mettent à côté" en mangeant ou au enfants autistes, donc souvent anorexiques). Et à un tas d'autres situations. Il faut tout un village pour éduquer un enfant. Ce n'est pas un truc de pédagogo, c'est ce qu'on voit sur le terrain.
Ensuite Mme Luciole, les dernières réunions concernaient des propositions concrètes, j'ai beaucoup aimé.
Vous mets au défit de trouver quiconque pour dire que j'ai semé le "B" lors de ces réunions.
Certes, on pourra vous dire, qu'il m'arrive de rire avec mes voisins et que je ne m'attarde pas.
Yep, que treize années que je bosse sur le terrain à la base et en toute humilité.
Luciole,
L'exemple de la cantine est fort mal choisi, car les locaux sont exigus et les mieux servis sont ceux qui ont la chance d'etre au premier service dans la plupart des établissements, privés compris.
Ben si t'avais un minimum de respect envers toi-même, tu démissionnerais de cette commission : il est où, son travail à cette commission, et le tien, dans le projet de Bayrou ?
Ou bien est-ce toi qui as pondu cette ineptie ? Ah, je comprends mieux... ben j'en ai perdu du temps, moi !
Cantine : Qui te parle des locaux ? moi je parle de l'humain.
Les deux vont de pair, mais ton gamin ne circule pas en chaise roulante, je suppose.
Et pour les valides, est-il normal qu'ils soient contraints par la force des choses à se nourrir de sandwitchs ou assiettes de frites et j'en passe tous les midis?
Voila, j'aimerais bien que tu comprennes, mais très franchement depuis le temps sans illusion aucune.
Il ne circule pas en chaise pour l'instant, connasse, mais avec un Ehlers-Danlos (en plus de l'autisme, eh oui) on ne peut jurer de rien, et surtout pas de l'avenir. Sinon, son école est entièrement accessible, vu que les Belges sont plus intelligents que ne le pensent les Français. Et la cantine est très bien. On y apprend aux enfants l'autonomie, et le rapport sain à la nourriture, et cela aussi plus généralement à l'école.
Va te soigner, Martine, et arrête d'emmerder ton monde. J'ai pitié avec les malades, mais pas avec ceux qui refusent de reconnaître leur maladie mentale et qui n'utilisent leur existence que pour faire chier les autres afin de se sentir exister. Tu viens ici commenter pour emmerder les amis et autres commentateurs de César, mais tu n'es même pas fichue de tenir un blog.
Tu crois ainsi avoir un pouvoir. Mais même Cerbère était plus sympa et utile que toi. Ici, tu fais le troll, et on t'aime bien pour ça, car le blog de César sans la foldingue de Martine ben ce serait plus le blog de César. C'est pour ça qu'on te supporte. Mais tu devrais consulter. Je plains tes enfants, et j'espère pour eux que tu les as inventés, et qu'ils n'existent que dans ton esprit malade.
CQFD...
Dslée, le "lobbying" ne passera jamais par mon biais.
Bonsoir les petites dames
Difficile d'imaginer que le partage d'idées fait partie de votre quotidien et pourtant je suis sûr de me tromper
- C'est moi qui est raison !
- Non c'est moi !
Perso pour avoir vécu quelques années en Belgique je peux affirmer qu'au niveau scolaire et/ou prise en charge des cas difficiles on ne fait pas mieux. je dis cela en tant qu'habitant de la région Nord qui compte évidemment sur les aptitudes de la Belgique pour régler ses problèmes d'éducation. Dans le Sud je ne sais pas comment cela se passe.
Pour terminer j'ajouterai un commentaire concernant Martine. Je transcris votre dernier commentaire "Dslée, le "lobbying" ne passera jamais par mon biais."
il faut tout de même avouer que cette phrase n'a aucun sens.
Sortir cette phrase sans aucun lien avec ce qui précède et croire qu'on puisse accepter cet argument péremptoire c'est vraiment se moquer des gens qui lise ce blog et les prendre pour des idiots
Si par malheur vous faites effectivement partie d'une commission du MoDem avec des responsabilités je vais vraiment me poser des questions concernant les possibilités qu'a François Bayrou d'être au second tour !
Avec des gens comme vous c'est perdu d'avance
Et puis un jour Martine plutôt que de contester sur un point particulier d'un texte donner votre avis avec quelques phrases significatives : Tout ce que vous savez faire et écrire relève du niveau de la contradiction : aucune proposition de votre part, aucune expérience relatée - Rien, Nada, Nul.
Pour terminer j'en appelle à l'Hérétique.
Je lis vos billets depuis 2007 comme beaucoup d'autres - un vrai plaisir et grâce à vous j'ai appris. Mais un jour la dénommée Martine est apparue. Jusqu'à ce jour, malgré l'agacement, cela n'avait pas trop d'importance. Aujourd'hui une élection cruciale aura lieu dans 8 mois. Si cette personne ne change pas d'attitude vis à vis des lecteurs elle fera perdre des voix au Modem et d'une manière générale au gens qui prennent au sérieux le bien-être de leurs concitoyens.
@Jacques, les belges ne représentent pas grand chose lors des prochaines élections, et sans vouloir etre "affreuse" Z'ont un statut fiscal assez privilégié, et j'ose meme ajouter: Fortis...
Voili, voila voilou! :o))))
Les cartes de visite ne m'ont Jamais impressionnée.
:ppp
Ensuite, le Jacquot, si vous suivez depuis siii longtemps ce blog, suis consternée de vous y avoir jamais croisé, très "strange".
La Luciole, m'en fous de ces blablas et insultes: sooo used to it! Nothing new, whatelse?
Bonjour Jacques, nous avons dû déménager du Nord au Sud de la Belgique en raison de la prise en charge de l'autisme au niveau scolaire qui devait être effectuée dans sa langue maternelle.
L'inclusion scolaire est plus répandue au Nord qu'au Sud où la majorité des élèves à besoins spécifiques est encore dans le spécialisé, ou bien en "intégration sauvage", sans aide (sur décision des parents, le plus souvent).
Néanmoins, la réussite de l'inclusion demande une grande souplesse, et cela manque un peu à nos voisins du Nord, qui ont d'autres qualités. Les résultats sont que cela ne fonctionne pas aussi bien.
Comme vous devez le savoir, l'éducation est régionalisée (Wallonie/Flandres/communauté germanophone) et ne fait pas partie des compétences fédérales.
César, en toute amitié,
puisque nous nous connaissons personnellement maintenant pour nous être rencontrés au congrés de décembre dernier,
puisque je connais très bien Isabelle, notre courageuse, intelligente, généreuse et adorable Luciole (nous nous sommes rencontrées à l'inter-commissions handicap/éducation et sommes restées depuis en relations constantes),
puisque je connais aussi Martine qui est venue "chez moi à Dax",
je te demande de ne plus laisser "Martine2" commenter sur ton blog !!!
Je souscris tout à fait à l'intervention de Jacques Berthe. Parce que chez Martine il y a deux facettes :
la Martine1, délicieuse personne, assez jolie d'ailleurs, et piquante "quand elle veut", assez cultivée quelquefois
mais il y a malheureusement la Martine2, celle qui surgit pour "casser" tous ceux qu'elle considère soudain comme des ennemis !
Pas du tout par jalousie banale, comme je le croyais au départ, mais parce qu'elle NE PEUT PAS fonctionner autrement. Ce n'est ni de sa faute, ni de celle des autres, donc de la nôtre, tes commentateurs et amis.
Quand vous voyez Martine en société, vous ne pouvez pas imaginer ce qu'elle est capable de dire ou d'écrire sur vous ensuite. Il ne faut donc pas jeter la pierre à ceux qui l'ont acceptée dans la commission éducation, Luciole !
Donc, cher César, en toute amitié (je pense entre autre à nos amis JF le démocrate, Mirabelle et Christian Romain), je te demande, de bien vouloir exclure Martine de ton blog, au moins le temps de la campagne des présidentielles.
Sinon, les lecteurs qui y viennent de temps en temps et ne connaissant pas notre martine à nous, risquent de ne plus jamais y revenir. Or, tu es certainement l'un des meilleurs blogs centristes donc l'un des meilleurs soutiens du MoDem.
Avec toute mon affection pour la Martine1.
Francoise :)))
Il suffira aux lecteurs de fouiller ce blog pour comprendre.
Nan, il n'y a pas deux Martine mais une seule, tu le sais fort bien et qui ne fonctionne pas dans la compromission.
Luciole n'est plus Modem, qu'elle fasse la promotion de l'école inclusive, certes mais qu'elle refuse d'entendre ce que les autres peuvent lui objecter, n'est-ce pas?
Car il y a handicap et handicap, aussi quand j'évoquais la problématique des locaux qui ne sont pas adaptés dans la grande majorité des établissements, j'attendais un commentaire autre qu'une pluie d'insultes. Christian fan de MMme CL chez TD
etc et, pour autant que je me souvienne, n'ai jamais insulté qui que ce soit, ce fut plutot l'inverse. Pour preuve le délicieux commentaire de la charmante Luciole plus haut quand à court d'argumentation.
Dslée, si toute vérité n'est pas bonne à entendre...Mais après tout, tu t'autorises bien des jugements arbitraires, "assez cultivée quelquefois" excellent! :o)) Surtout après ton billet Diderot^^.
Jamais ne me serait autorisée un commentaire tel que le tien, il est vrai que l'on ne juge souvent que d'après soi-meme et pour chercher du positif car il y en a toujours, disons que cela peut agir comme un révélateur... cliché photo argentique.
Belle journée à toi, "va je ne te hais point" :)
Martine, tu as un raisonnement très particulier.
Parce que tu as cité un jour un paragraphe de Diderot chez notre ami Philippe le Mécano, extrait de Wikipédia (qui est un travail collaboratif de personnes anonymes ne cherchant pas la gloire personnelle mais uniquement la connaissance partagée entre tous je le rappelle !) tu penses que "Diderot t'appartient dorénavant" (peut-être parce que tu habites aussi rue Diderot ?!!) et qu'il faudrait presque te payer des droits d'auteur si on vient à utiliser ce passage à son tour. Tu penses bien que Diderot, Boileau ou Platon sont des auteurs classiques à qui je me réfère depuis plusieurs dizaines d'années et que je n'ai attendu personne pour me les faire connaître ! Sur une telle remarque, Martine, tu te ridiculises et c'est dommage. Heureusement pour moi, tu n'es absolument pas mon mentor. ;-)
Je me suis rendu compte de ton fonctionnement lorsque tu parlais des abeilles. Or, ce n'est pas parce que tu t'intéressais à une époque au problème de la disparition des abeilles que toute autre personne en serait désormais interdite de réflexion. Même chose évidemment pour l'éducation.
Puisque tu penses que j'ai porté un jugement "partial" sur ta culture, je vais te dire que sur ce point-là tu as raison et je le retire.
Je me permets cependant de maintenir celui sur ton physique, car je te trouvais moi plutôt jolie lorsque tu es venue chez moi. Tu avais de plus, toujours à mes yeux, ce qu'on appelle de bonnes manières.
Ce qui ne t'a pas empêché de dire un jour sur ce blog qu'il me fallait consulter pour mes dents ou quelque chose de ce genre, ce qui n'avait strictement rien à voir avec le sujet évidemment. Ce que tu voulais c'était uniquement ME FAIRE DU MAL. C'est ton côté Martine2 que je regrette et qui est dangereux pour la crédibilité du blog de l'Hérétique. Bien sûr que si, tu insultes les gens et tu le sais bien. En période électorale c'est pénible.
On a bien d'autre chose plus importante à faire que de répondre à Martine2 !!! Là maintenant j'ai parfaitement conscience que tu parades, que tu jubiles d'avoir attiré l'attention sur toi. Surtout la mienne, puisque tu as jeté ton dévolu sur moi entre autres cibles.
Je t'ai donc accordé ce dernier petit plaisir mais ce sera l'ultime message que je t'adresse. Tu peux essayer de parler de moi sur un autre blog, n'importe où, je m'en moque, je ne ferai pour ma part plus jamais allusion à toi. Terminé. Définitif.
A tes lecteurs, l'Hérétique, je voudrais préciser que j'ai encore écrit ce second commentaire juste pour faire comprendre le fonctionnement de certaines personnes du style de Martine. J'espère de tout coeur que tu répondras à ma demande.
N'import nawak...Tu es consternante!
Les dents en rapport avec ton copain modem qui est chirurgien secteur dentaire ne pouvais le citer nomminativement.
Bref je ne te réponds plus du temps perdu.
Coucou Françoise, vaut vraiment qu'elle ait du temps à perdre : elle ferait mieux de l'utiliser à se soigner.
Eh bé, si au MoDem on prend une frappée du ciboulot comme ça pour faire le programme,je comprends qu'il soit en-dessous de ce que j'espérais. Je me demande si les autres partis ont les mêmes problèmes... Mais, voyons, Françoise, l'as-tu réellement vue à la commission éducation ou bien croit-elle seulement y être ?
http://lesdemocrates.fr/2011/09/02/les-pedagogistes-sauveront-ils-l%E2%80%99ecole/
Je pense que cela ne devrait pas vous déplaire, l'hérétique.
Sinon la plateforme les democrates "rame" elle aussi...
@+
j'ai trouvé très intéressante la référence à Natacha Polony, que j'apprécie énormément. Mon avis personnel est aussi qu'une cause principale de l'échec scolaire est la télévision. De même que la non maîtrise de la langue est une des causes principales de la violence et de la délinquence, comme l'ont dit Alain Bentolila et Jacueline de Romilly (j'en avais fait un article : http://blogs.mediapart.fr/blog/marie-anne-kraft/120511/alain-bentolila-tout-part-de-la-langue).
Mais n'oublions pas que ce livre de Bayrou est court, ne fait qu'exprimer des priorités, argumentant sur les causes profondes de nos maux, et ouvrir des pistes. Il est donc facile de dire qu'il peut "mieux faire", qu'il a oublié de parler de ceci ou de cela et qu'il faut bien sûr aller plus loin ...
Chère Marie-Anne, bien sûr que le livre de François est court. Cependant, il ne peut décemment pas dire qu'une fois arrivé au pouvoir, on doit répertorier les méthodes qui marchent. Te rends-tu compte du temps que cela prend pour un pays grand comme la France ? Je peux te dire qu'en Belgique francophone seulement, ça prend un temps fou. Je vais mettre le lien du débat télévisé que je viens de visionner tout à l'heure, dès qu'il est en ligne : cela montre bien l'esprit d'une politique et la nécessaire cohésion entre les décideurs, les professionnels et les familles.
Sans parler du travail que nous avons fourni dans les commissions, où nous avions dégagé déjà pas mal de perspectives, que l'on pouvait résumer en quelques mots - ce n'est donc pas le manque de place, mais plutôt, il aurait fallu qu'il lise nos travaux avant d'écrire son livre. Pourquoi a-t-il donc institué des commissions au sein du MoDem s'il ne s'en inspire pas pour son programme ? Cela me semble pour le moins démagogique.
Il revient aussi sur ce qui avait déjà été dit lors du congrès programmatique à Arras, les propositions de Marielle et les siennes propres, à savoir éducateurs spécialisés (lui-même) un dédoublement des classes - Marielle (ou 2 enseignants voir ici :
http://www.enseignons.be/actualites/2011/09/03/redoublement-pire-solutions/)
Merci pour le lien de ton article envers la langue, (et cela commence à la maternelle et à la crèche), en Belgique nous avons Frédéric Hardy et son équipe qui font un travail formidable pour les maternelles, auprès des pouvoirs publics, des pros, des familles et des enfants bien sûr, ce sont des méthodes inspirées d'ailleurs d'un Français, dont je sais qu'il expérimente ses outils à Belfort (et une autre ville). J'ai d'ailleurs relevé une allusion à ce genre de pratiques pédagogiques dans le livre de François, peut-être n'est-ce pas une coïncidence.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Polo_le_lapin
http://www.rtbf.be/info/societe/detail_enseignement-qui-est-polo-le-lapin?id=5577233
http://www.facebook.com/pages/Polo-le-lapin/189850594375864?sk=wall
http://www.urbansecurity.be/Colloque-Eduquons-ensemble-a
http://telesambre.rtc.be/content/blogcategory/191/610/
Il a traité deux thèmes dans ce livre : l'économie et l'éducation. L'éducation est son thème de prédilection, lui qui a été ministre. Il ne pouvait pas le traiter par-dessus la jambe, alors qu'il n'était qu'un seul des deux thèmes.
Voici le lien sur le débat (échec scolaire/redoublement) :
http://www.rtbf.be/tv/emission/detail_mise-au-point?id=23
Et puis, ce qui est trop facile, c'est de dire que son livre est court. C'était SON programme pour 2012, il fallait donc avancer des arguments concrets pour que les gens aient envie de voter pour lui. Ben là, ça ne donne pas, mais pas du tout envie. Moi qui en avais envie, cela me l'a même retirée.
En l'occurence, ce ne sont pas des arguments concrets que j'ai lu, pas assez. J'y ai lu, avec des choses positives et d'autres qui l'étaient moins, aussi des formules vagues (pour être consensuelles ?). Or, l'état catastrophique de notre école demande de véritables propositions révolutionnaires, dans le sens de la "révolution en avant", si chère à JFK.
En résumé, il lui faudra un 2e coup pour se rattraper : est-ce vraiment possible de réécrire un programme sur l'éducation maintenant que ce livre est sorti et que nous sommes en septembre ? Je ne le crois pas.
@Martine
Merci pour le billet je ne l'avais pas vu.
@Marie-Anne et luciole
Je pense en effet que le livre de Bayrou n'est qu'une introduction. On verra ce qu'il proposera dans son programme. Maintenant, si c'est ce que j'ai vu à la grande époque de Peillon et cie, non merci.
@César : une introduction ? En septembre alors que les élections sont en mai ? Pourquoi pas, après tout, puisque sa candidature officielle n'est pas encore actée, bien que certaine.
Après tout, les socialistes n'ont pas encore choisi leur candidat, et donc leur programme dans les faits.
L'UMP pas encore non plus, donc... François aurait peut-être dû écrire son livre plus tard et plus complètement ? Car s'il écrit encore, cela devrait porter en toute logique sur d'autres sujets.
Pour l'époque de Peillon, c'était Marielle qui y était allée, et je crois me souvenir que c'était plutôt Meirieulisant. Mais c'était quand ils espéraient un rapprochement avec les écolos, avant que ces derniers ne se fassent vampiriser par les Verts et basculent très à gauche. Donc, cet "espoir"-là n'est plus d'actu.
@L'hérétique,
Tout ce que je peux vous dire est que les axes développés dans l'ouvrage ont été abordés en commission y compris ceux évoqués par Marie-Anne que je remercie pour son lien.
J' ignore si vous avez suivi l'intervention de Natacha Polony hier soir à propos de cet ouvrage:
http://www.lalibrairie.com/nos-lectures/litterature-francaise/tout-tout-de-suite-roman,1238336-6-0.html et celle de l'auteur.
Elle recoupe et complétement parfaitement le commentaire de M-A K .
@+
N'importe quoi ! Certaines des propositions du livre ont été abordés en commission, comme l'école des parents, mais "les axes"... ce qui implique tous les axes, puisque ce ne sont pas "certains" (et un axe est un essentiel, pas une proposition)... Enfin, mieux vaut lire ça que d'être aveugle.
Bon, je vais m'arrêter de commenter sur cet article après ce com, surtout sur ceux de Martine, après la bourde qu'elle a faite sur le handicap de mon fils (et après elle s'étonne de se faire insulter, j'ai de la compassion pour les personnes atteintes malades, mais aucune pitié pour les manipulateurs qui ne font aucun effort pour guérir et se complaisent dans la méchanceté).
On avait aussi évoqué en commission la typologie, afin que les écoles se sectorisent dans les besoins spécifiques pour que toute zone géographique raisonnable puisse répondre aux différents types de besoins sans faire exploser le budget, mais pour qu'elle sache cela il aurait fallu qu'elle soit VRAIMENT à la commission éducation...
à quand le sequel n°4 "mon programme pour l'éducation, le bon" ? Le 19 avril 2012 ?
Bon, allez je vous laisse, moi je vais bosser avec les vrais responsables.
Oups, repasse corriger: "complète" bien sur.
@MAK et à César : en fait, je suis très amère.
La France est un pays sclérosé, il lui fallait un candidat à envergure internationale pour peut-être avoir un espoir de la tirer de là. Les deux seuls candidats qui en jouissaient, à part le Président sortant (par l'expérience de son précédent mandat) se sont crashés en beauté ces derniers mois : l'un par problèmes sexuels, l'autre pour avoir envisagé sa candidature en dilettante, déléguant aveuglément à un "bras droit" qui n'était là que pour couler son programme, sa candidature et son organigramme.
J'assisterai peut-être à un naufrage annoncé de mon pays natal de l'autre côté de la frontière, si proche géographiquement et pourtant si loin par la mentalité.
Bien sûr que l'économie est le problème immédiat, mais l'avenir, c'est aussi l'éducation.
Ayant eu l'expérience des politiques menées ici en cette matière, l'enseignement étant dévolu à une ministre Centriste Démocrate Humaniste, j'avais espéré que les autres "centristes, démocrates humanistes" seraient en France sur la même longueur d'ondes. Force est de constater qu'au niveau des idées, des concepts, du discours, de l'ouverture intérieure, de l'ouverture sur l'étranger, les différences sont grandes. Je ne vois pas grande empreinte de l'humanisme dans ce programme. Il n'en est pas imprégné, sans doute ai-je été trop gâtée en Belgique où l'axe principal, c'est lui.
Je vous recommande aussi ce débat sur l'école entre Marcel Gauchet et Philippe Meirieu : http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2011/09/02/contre-l-ideologie-de-la-competence-l-education-doit-apprendre-a-penser_1566841_3232.html
Merci, les informations en France étant ce qu'elles sont, j'ai déposé un lien ici sous Bayrou 2012 susceptible de vous intéresser.
http://www.liberation.fr/culture/01012357658-petite-poucette-la-generation-mutante
Vous savez que j'aime bien M.Serres, l'hérétique, alors hors sujet mais n'ai pas su résister!
Le problème de lenteur semble résolu.
Visitez le blog du premier lien ne vous contentez pas du billet.
@+
Je n'avalerai pas meme avec douceur la pilulle de la marmotte.
CQFD...
Dslée le canard,
Tu ne représenteras désormais pour moi, que la perversion élevée au plus haut degré.
J'en ai tant tant entendu de tes "Salop^^^ Via tel ou mail etc...QDV, CG^^^.
Et ton acharnement ici.
Pas moi qui ai besoin de soins...
Avale donc la pillule que tu me réservais toi meme!
Elle est imbectable, meme avec "douceur" !!! :o)))