Encore des types qui se sont fait pincer sur facebook : ils flinguaient en bonne et due forme leur boîte.
Facebook, c'est une sorte d'immense 1984 voyeuriste. Y'a rien de privé, là-dedans. Tu crois être avec tes potes, et en fait, tu discutes à la face du monde, parce que ton mur, il apparaît chez les autres, y compris quand tu pisses dessus.
Les Prud'hommes ont tranché sur la nature de la barrière qu'est facebook entre vie professionnelle et privée.
Sans chercher à juger l'affaire sur le fond, sur la forme, je ne suis pas fâché de ce jugement, parce que j'estime que facebook fait partie de ces supports qui servent bien plus sûrement le dénigrement que l'information.
Commentaires
Je ne pense pas que Facebook soit particulièrement voyeuriste mais il existe de trop grosse zone d'ombres sur les paramètres de confidentialité pour l'utilisateur lambda. Ces personnes se sont fait piégés par l'effet boule de neige de l'autorisation de visualisation des amis des amis pour une discussion qui est finalement monnaie courante autour de machines à café.
C'est dommage qu'on ne connaisse pas les détails de l'affaire. Est-ce que leur page Facebook était accessible par n'importe qui, est-ce qu'il y a eu vente d'information, ou est-ce qu'il y a eu dénonciation d'un "ami" ?
C'est pas compliqué de restreindre son profil, faut venir se plaindre quand on est trop con pour correctement se servir d'un outil. Ou alors faut s'en passer.
Facebook n'est pas si voyeuriste que ça.A partir du moment ou on sait se servir de l'outil....il n'est pas si mauvais que ça...
Le but est de savoir pourquoi on y est, ce qu'on veut y faire... il y a pas mal de bonnes infos qui circulent sur Facebook, car quasiment tous les acteurs de la vie sociale, démocratique, etc... y sont...
La moindre personne qui a été formé à la sécurité informatique sait ce qu'il faut faire pour ne pas se faire prendre par la patrouille....
Le ministère de la fonction pulique vient de déconseiller aux fonctionnaires d'y être car ils pourraient y dévoiler certaines informations...que c'est stupide comme réaction, il suffit juste de former les fonctionnaires a ce qu'ils peuvent faire et comment se protéger sur Facebook...
Pour répondre à Maxf, il se sont fait prendre uniquement pour avoir communiqué leur propos a travers la fonction les amis des amis( sans doute une erreur d'un des interlocuteurs, ils ne connaissaient sans doute pas la loi), donc de facto les propos rentrent dans la sphère publique.
Si leur discussion avait été de dialoguer uniquement entre eux, c.a.d propos visibles uniquement par les amis, pas de pb ça restait dans la sphère privée....la loi est claire...
Ce qui me choque dans cette affaire c'est comment l'entreprise a eu vent des propos. -Est-ce une dénonciation dans ce cas au regard de la loi française sur la dénonciation c'est limite.....
-Est-ce que les entreprises quand elles ont quelqu'un dans le nez, qu'elles veulent virer, "ne s'amusent-t-elles" pas a tout fliquer, ce qui la aussi est très limite....
-etc....
Quand on vu récemment un reportage sur France télécom, il y a de quoi se poser des questions sur les méthodes de management des entreprises...
Ce sont les risques des conversations "privées" en public
Assumer ses actes = ne faire que les actes qu'on peut assumer = le monde tournerait mieux.
Hummm, puissante pensée philosophique^^^ :o))
Aller sur facebook pour parler boulot, c'est peut-être ça le plus triste...
Le jugement est monstrueux et une fois de plus, le rôle du salarié est précisé : respecter la confidentialité, se taire, et subir.
Trois salariés se plaignent de leur boîte (avec raison ou pas, mais je penche pour la première hypothèse, comme souvent vu le manque d'éthique généralisé des dirigeants d'entreprise).
Manque de pot pour eux, leurs réglages facebook sont "amis et amis de mes amis". A priori, anodin et pour moi, cela semblait jusqu'alors privé et non public.
Les juges ont tranché. Je pense qu'ils ont eu tort. Un avertissement aurait suffi pour qu'ils prennent la mesure de leur erreur.
Cette jurisprudence est une hérésie et c'est un juriste qui te le dit.
La question d'une part est de savoir si Facebook est un espace public. A cette question, les prud'hommes de Boulogne-Billancourt, qui pour le coup n'ont pas du tout été prudes, ont décidé que oui. Dans le même temps, la totalité de la jurisprudence existante en la matière notamment la jurisprudence américaine a, dans un grand nombre de décisions, jugé que non Facebook était un espace privé.
Pourquoi est-ce privé ? Parce que l'on a le droit de choisir ses "amis" et que l'on peut moduler la confidentialité des informations que l'on diffuse.
En l'espèce, trois salariés d'une entreprise avaient malmené leur direction sur le statut d'un des salariés usant de mots affectueux. Un 4e salarié par ces propos les a rapporté à la direction qui a ensuite licencié les salariés en question pour faute grave.
Maintenant, je te pose la question cher ami, si tu discutes avec des amis de ton patron ou de l'un des patrons de tes amis, il peut arriver que dans un mouvement d'humeur après une mauvaise journée, tu te lâches et que les noms d'oiseaux volent. Si une tierce personne rapporte ces propos, a-t-il le droit de te virer pour faute lourde ? Non, et c'est heureux car ces propos sont par nature privé.
Lorsque l'on discute dans un café entre amis, peut-on se faire virer pour tes propos tenus dans ce café ?
Ce jugement constitue un dangereux précédent dont j'espère la Cour d'appel prendra un heureux contre-pied. Cette décision ne doit pas seulement permettre le licenciement d'employés indélicats, elle doit aussi prendre garde à ne pas entraver nos libertés fondamentales dont le droit à la vie privée.
Certes sur Facebook, la vie privée l'est un peu moins mais elle n'est pas pour autant publique.
Quant au fait que Facebook soit un endroit de dénigrement, désolé, mais c'est juste une version un peu plus moderne du café du coin où nombre de personnes disent bien des choses sur leur patron.
Assez d'accord avec 0range pressé, l'avertissement aurait du suffire.
Ce qui m'étonne c'est que sur le net il y a des propos, des insultes, des rumeurs, des faits bien plus important que les propos attribués aux 3 licenciés, qu'il n'y a quasiment pas de procès et donc de condamnations .
Le fait que Facebook soit très médiatisé n'a-t-il pas été préjudiciable aux trois salariés et que les prud'homme par exès de zèle ont voulu se faire un coup de pub.
Est-ce que les prud'homme a l'instar de nos députés sont aptes a juger un phénomène dont ils ne comprennent pas forcément la philosophie et l'esprit? Et par conséquent ils prendraient de mauvaises décisions.....