Alain Dolium, chef de file du Mouvement Démocrate pour la région Ile-de-France, a estimé, mercredi 17 février, que la ministre de l'Outre-Mer, que Marie-Luce Penchard "devra démissionner" après ses propos controversés en faveur de la Guadeloupe. Cette dernière avait indiqué que "ça lui ferait mal de voire cette manne (une enveloppe financière destinée à l'Outre-Mer) quitter la Guadeloupe au bénéfice de la Guyane, de la Réunion et de la Martinique".
Alain Dolium, lui-même originaire des Antilles, estime que "la voie est désormais sans issue pour Mme Penchard, elle devra démissionner le 22 mars prochain car, soit elle sera élue et ne pourra rester au gouvernement au regard de sa vision partiale de l'Outre-Mer, soit elle ne sera pas élue et les ultra-marins auront exprimé un sentiment à son endroit qui aura inéluctablement mis à mal sa légitimité".
"C'est typiquement le syndrome de la politique du siècle précédent ou, en l'occurence, de la génération précédente, où il est plus utile de gagner un confortable siège d'édile local que de servir les citoyens et d'agir dans l'intérêt général", a-t-il encore estimé.
"Les propos de la secrétaire d'Etat sont dans la veine des propos clientélistes sur lesquels les membres de la majorité espèrent masquer leur absence de programme", a conclu Alain Dolium.
Commentaires
Et si plutôt que de s'attarder sur ces polémiques stériles et sans intérêts, on tentés plutôt de construire une véritable économique là-bas à la place des subventions massives, du protectionnisme, corporatisme et j'en passe ? Parce que j'en connais qui ont bons dos.
D'ailleurs je n'apprécie pas cette surenchère de untel doit démissionner parce qu'il a dit cela et que si l'on le prends dans ce sens là, on pourrait comprendre éventuellement que ... Bordel de **** c'est vraiment de l'inquisition sa ! ( pardon pour l'énervement).
Très bien envoyé par M. Dolium. Ces déclarations étaient en contradiction avec le devoir d'impartialité d'une Ministre à l'égard des différents territoires dont elle a la charge.
Parfaitement d'accord avec les propos de Dolium.
Mais cette situation pose plus généralement la question de l'inévitable conflit d'intérêt dès lors qu'un membre du Gouvernement se présente à une élection locale !
En exigeant de ses ministres qu'ils s'impliquent dans ces élections, Sarkozy fait une double erreur: le risque de conflit d'intérêt déjà évoqué et le temps passé en campagne par ses ministres au détriment de celui qu'ils devraient consacrer à leur fonction !
@Démocrate
pas d'accord. Penchard est dans une logique de tribalisme inadmissible dans un état moderne.
Quant à construire une politique économique là-bas...il y a du boulot en perspective...
@Fred
Clairement. Minable, d'ailleurs, de la part de Penchard.
@Nicolas
Sans doute, mais là, on est au-delà d'un conflit d'intérêt de ce type.