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La Turquie m'impressionne

Je fais partie de ces Français, pour l'instant encore minoritaires en France, qui ne considèrent pas d'un mauvais oeil une éventuelle entrée de la Turquie dans l'Union Européenne. Et à vrai dire, les dernières nouvelles qui en proviennent me paraissent de très bon augure. Il y a quelques temps de cela, une Française s'est retrouvée emprisonnée en Turquie. Je ne me rappelle plus exactement de la cause de son emprisonnement, ni même de son nom, mais en revanche, j'ai encore son témoignage en tête. Elle avait précisé que ses conditions d'incarcérations, au milieu de femmes turques, n'étaient pas plus mauvaises qu'en France. Évidemment, on pourra se dire que la France est très loin d'être un modèle en la matière, et, à raison, que les Français ne s'imaginent pas à quel point nos prisons se sont dégradées dans notre pays. Mais, cela signifie aussi que les prisons turques, elles, ont fait de très gros progrès...

L'autre élément, nettement plus récent, c'est la décision d'intellectuels Turcs de mettre en ligne une pétition destinée aux Arméniens afin de s'excuser du génocide de 1915. Évidemment, plusieurs politiques ont réagi, à commencer par les anciens ambassadeurs qui sont furieux. Mais la pétition a déjà reçu 27500 signatures à l'heure où j'écris ce billet, et s'adresse lisiblement au monde entier puisqu'elle est rédigée en plusieurs langues. De plus, le Président de la République turque, Abdullah Gül, a déclaré que ces intellectuels étaient tout à fait libres d'exprimer leur opinion. Il s'était d'ailleurs rendu en Arménie au mois de septembre.

Il reste évidemment d'autres points de contentieux entre l'UE et la Turquie, notamment, dans le domaine géostratégique, son inféodation à l'Amérique, mais ce sont tout de même des nouvelles très encourageantes.

Mon intuition personnelle est que la Turquie va d'ici relativement peu de temps rejoindre nos standards démocratiques. La dernière marche, ce sont les Kurdes. Sur le respect des minorités, l'Europe est intraitable, et elle a bien raison.

Commentaires

  • Vivement que la Russie rejoigne aussi nos standards. Avec son adhésion, on n'aurait plus de problème de gaz!

  • autre progrès
    il s'est créé un chaine de télévision en langue KURDE, ce qui était impensable il y a quelques années.
    http://www.lemonde.fr/poubelle/article/2008/12/30/la-television-turque-cree-une-chaine-en-langue-kurde_1136296_609984.html

    un des intérêts de l'adhésion de la Turquie est la sécurisation de la l'approvisionnement en énergie fossile qui transite par son territoire.

  • @ europium

    C'est un point très positif en effet.

  • le problème actuellement c'est plutôt l'état de l'opinion en Turquie sur la torture...
    http://www.turquieeuropeenne.eu/article3090.html

    ça, c'est un sérieux obstacle, cela touche aux valeurs.

  • ___________________________________

    Pendant que tout le monde se demande s'il faut intégrer la Turquie à l'Europe ou pas, pourquoi ne pas se demander si celle-ci a vraiment envie de nous rejoindre?

    D'une part, nous insultons son orgueil que de tergiverser sur notre hospitalité européenne, d'autre part quel serait son intérêt de partager ses importantes ressources avec nous?

    http://democratia-europe.blogspot.com
    _____________________________________

  • je ne parlerai pas d'un sujet que je ne connais pas, et j'avoue pour le moment ne pas avoir d'opinion là-dessus ... manque de temps pour me documenter ... cependant ce que je pense c'est qu'avant d'intégrer d'autres pays, notre responsabilité serait déjà de bien nous organiser ... nous fonctionnons sur des systèmes qui ne peuvent plus nous faire avancer, remettons tout à plat avant.

  • Si 27500 signatures ont été recueillies, des centaines de milliers de signatures ont en contre partie été recueillies pour dire que les turcs ne s'excusent pas.

    Cette pétition n'est nullement une référence pour la question de l'entrée de la Turquie dans l'UE, sinon il faudrait alors que les pays tel que la France l'angleterre, la Belgique et autres fassent de même pour s'excuser après des pays qui ont été colonisés et pillés de leurs ressources de leurs mains d'oeuvres. Que personne ne se voile la face, la misère qui sévit en Afrique a pour responsable le monde occidental.

    Je suis d'origine turque, je ne contredis pas la forme de cette pétition mais je suis totalement contre dans le fond, après ca c'est un autre débat.

    Ce que quoi on devrait le plus se pencher aujourd'hui c'est déjà l'ouverture d'une chaine turque kurde, mais aussi surtout les vastes arrestations qui ont court actuellement autour de l'enquète "Ergenekon". La Turquie a depuis des décennies été en proie aux multiples réseaux de l'Etat profond qui flirt souvent avec la mafia et actuellement avec le PKK groupe terroriste malheureusement connue pour ses actions meurtrières.
    Le nettoyage entrepris par Erdogan sur la gangrène du pays devrait etre noté comme un élément démocratique étant donné que les gouvernements précédents n'ont jamais fait autant par simple peur de ces gens puissants.
    La démocratisation est en marche en Turquie, ne vous étonnez pas que ce pays soit plus démocratiques dans les années a venir que la France.

  • Je ne pense en tant que turc que l'on avance vers une democratisation à l'état pur, car R.T.Erdogan a lui même affirmé que la démocratie n'est selon lui pas une fin mais un moyen... Un moyen pour quoi reste à voir. Pour ces hommes la démocratie n'est qu'un moyen pour essayer de réinstaurer le Khalifa.
    Ces affirmations d'Erdogan sur la démocratie me font rappeler son prédécesseur Adnan Menderes qui afirmait que "si se peuple le veut nous pouvons même réinstaurer le Khalifa dans se pays", lui aussi avait l'intention d'utliser la démocratie et la Souveraineté du peuple afin d'arriver à son but, ou plutôt le but de l'imperialisme américain..

  • moi je ne vois pas pourquoi la Turquie devrait rentrer de force dans une communuté qui ne veut pas d 'elle...elle doit continuer comme commencé depuis quelques mois à se rapprocher de la Russie et devenir un allié incontournable, garder comme elle le fait si bien son autonomie (refus de passage aux américains lors de la guerre d irak), refus de s aligner sur les hommes politiques français (bizaremment depuis que les politiciens font l histoire en France, ils sont capable de voter et de décider du passé, la Turquie à bloqué les contrats français et depuis stand by et Sarkozy à ouvert plusieurs chapitres de négociations avec la Turquie.....L economie voila la vraie Histoire et Vrai pouvoir). Oui la Turquie doit rester un pays libre à l abri des attaques externes (lobby européens) : chypre, frontière avec l'arménie, partenaire énérgétique avec L Iran et la Russie, elle doit savoir crier et montrer le ridicule quand certains critiques sans se regarder : génocide Algérien, participation au génocide des peuples africains (tootsi recemment...)....quand à la demoiselle qui est en prison en Turquie et qui appel à l aide elle aurait du penser au lieu de faire du traffic de drogue....elle a été attrappé et a même avouée devoir faire cela pour nourrir sa famille en France.......A qui la faute, à la Turquie qui l a attrppé, à, la France ou il y a de la misère, ou à la personne qui préfère le traffic au travail.....

  • Au lieu de demander aux turcs de se démocratiser, les europeens devraient plutot aler éduqué les kurdes, les turcs ont en effet échoué sur ce plan : payer les impots, ne pas voler l'électriciter, crime d'honneur, circonsicion des femmes, existence féodale d'un système de tribu ect...

  • Est-il vraiment raisonnable d'agrandir une Union Européenne dont l'impotence croit avec les nombre de ses états membres?

  • Vous oubliez un détail qui a son importance : la culture. La Turquie n'est pas de culture occidentale. Si le projet est de faire une simple union économique à base géographique, la Turquie doit pouvoir adhérer, en effet. Mais si c'est un projet de civilisation, alors la Turquie ne peut pas adhérer à l'Union européenne.

  • Et si on peut agacer notre Nikos de l'Elysée en plus, évidemment ;-)
    Par contre niveau violence, faudra qu'ils apprennent des choses encore: répression des Kurdes..

    Mais Rome ne s'est pas faite en un jour;-)

  • La Turquie ne s'est pas faite en un jour non plus!... Il y a derrière cette nation plus de mille ans d'histoire dont plus de 5 siècles celle de l'Empire Ottoman.

    La Turquie n'a pas besoin d'Europe pour s'affirmer. Par ses ressources et richesses et par sa situation géographique elle est déjà un grand pays et deviendra d'ici une quinzaine d'années une grande puissance.

    Nous ne voulons pas de l'Union Européenne.
    Ok pour des bonnes relations économiques et diplomatiques avec l'Europe mais cela s'arrêtera là.

  • Murat je comprends dans vos écris que vous avez l'air d'être un sincère partisan des Laïciste (je dis ca comme ca par ce que c'est une religion pour eux en Turquie contrairement en france ou la laïcité est un fondement).

    Vous parlez de Menderes, mais vous oubliez de dire aussi que les généraux qui ont fait le coup d'Etat lors de la gouvernance de Menderes l'ont aussi pendu pour trahison!!!!

    C'est ça la démocratisation selon vous? Si la cause pour laquelle vous écrivez est ça alors je préfère encore suporter Erbakan que de venir à une Turquie dirrigée par des vieux généraux aristocrates qui pensent qu'à leurs culs.

    Erdogan aujourd'hui néttoie la Turquie de ces suceurs de sang du peuple ça vous fait chier et bien tant mieux.

  • La présence de l'armée est indispensable en Turquie car elle se situe dans une région instable. Jusqu'à présent l'armée a été la garante de la république et de ses valeurs laïques. Cependant, la Turquie a évolué, elle s'est démocratisée et elle s'est modernisée à l'image des pays occidentaux. Il s'agit là d'un choix, celui du peuple turc. Certes, il reste encore beaucoup à faire dans la voie de la démocratisation. Justement; Comme par exemple, réduire considérablement la présence écrasante de l'armée dans la vie civile.
    Mais la question n'a pas seulement une dimension politique. Une majorité non négligeable du peuple turc aime son armée et c'est plutôt lui qui nourrit l'importance et l'influence de cette institution. Cette majorité n'arrive pas faire la différence entre le patriotisme et le nationalisme. Il s'agit là de ceux qui manifestent avec véhémence dés que le gouvernement pointe le doigt sur certains articles archaïques de la constitution, tel le fameux 301 qu'il faut purement et simplement abolir.

    Force est de constater que la majorité des reformes appliquées et demandées par le gouvernement d’Erdogan tombent sous le bon sens. Ce sont celles inscrites aux critères de Copenhague pour les négociations d'adhésion à l'Union Européenne.( Non à l'UE mais Oui aux réformes! :)

    Ce gouvernement dérange est c’est une bonne chose pour la démocratie turque.

  • totalement favorable à l'entrée sauf que nous ne sommes pas "encore" minoritaires mais on le sera "toujours". A condition d'approfondir l'Europe en petits comités car élargissement sans approfondissement et réformes, c'est le système anglais

  • contrairement à vous, je suis totalement hostile à l'entrée de la Turquie dans l'UE.
    - Un problème de frontières de l'europe (avec la turquie l'ue serait frontalière avec l'irak et la syrie)
    - un problème de gouvernance, sachant qu'on aura bien du mal déjà qu'à 27 personne n'est d'accord
    - un problème de valeurs

  • Aujourd'hui, la Turquie a démontré une chose : elle tient à la laïcité, malgré des tendances "dures" symbolisées par l'aile droite de Recep Tayyip Erdogan ; mais elle tient aussi à s'auto-contrôler. L'affaire Ergenekon, qui se joue depuis juillet 2007, a permis d'arrêter un certain nombre de suspects des milieux laïcistes et militaires qui complotaient pour renverser l'actuel gouvernement de l'AKP.

    Si Erdogan a ses travers (et à mon sens, il en a moins que Sarkozy même si davantage "grande gueule"), Abdullah Gül rééquilibre la balance. Quant à l'histoire de la pétition sur le génocide arménien, elle vient à mon avis mettre son grain de sable où elle n'aurait pas dû : le processus de rapprochement arméno-turc est suffisamment complexe et n'a pas besoin de l'approbation de quelques intellectuels. Je crois sincèrement que la Turquie rouvrira ses frontières avec l'Arménie dans très peu de temps.

    Quant à l'Europe, elle ne peut plus ignorer un pays de 72 millions d'habitants. Elle ne peut pas continuer non plus à ignorer une question autours de laquelle les Turcs sont unanimes : celles du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK). La France, au contraire de l'Allemagne, continue à refuser les extraditions de criminels (certains ont tué à eux seuls des dizaines de personnes...) ce qui ne contribue pas à renforcer la position de la France en Turquie, qu'on soit pro ou anti-adhésion du pays à l'UE.

  • Ah la question de l'adhésion turque à l'UE...Ci-après le commentaire que j'avais laissé sur le site d'agoravox suite aux prises de position courageuses de Michel Rocard sur la question:

    En lisant les commentaires des uns et des autres, une chose saute aux yeux: une grande majorité de nos concitoyens sont opposés au propos de Michel Rocard et se déclarent donc contre une adhésion de la Turquie à l’Union Européenne. Ce qui est hallucinant à la lecture de ces commentaires, c’est la pauvreté des arguments utilisés. Il est temps d’avoir un vrai débat sur la question, pas une superposition de préjugés et d’idioties.
    Oui l’adhésion de la Turquie pose des problèmes, notamment en termes de sécurité. Mais elle ne se fera pas du jour au lendemain, on sait aujourd’hui que pour des pays soi disant plus facilement "intégrables", nous sommes sans doute allés trop vite.
    Quelques arguments fallacieux:
    1) La Turquie ne serait pas géographiquement européenne. Outre Chypre, disons que cet argument est utilisé quand il nous arrange et jeté aux oubliettes lorsqu’il nous gêne. Un exemple: l’Union Méditerranéenne voulue par Sarkozy. A un niveau strictement géographique, le Portugal a-t-il une facade méditerranéenne ?
    2) La Turquie ne serait pas européenne par l’histoire. Rappelons que les Anatoliens ont des descendants qui ont fait partie des deux civilisations grecques et romaines (Empire romain d’Orient cela vous dit quelque chose ?), que (pour les catholiques fanatiques) la Turquie abrite quelqu’uns des lieux les plus sacrés de la catholicité (Nicée, Smyrne, Antioche...), que l’Empire Ottoman a occupé les Balkans pendant cinq siècles (on tente bien sûr de l’oublier: allez prendre un café "traditonnel"en Serbie, on vous le présentera comme un café serbe alors que c’est un café turc...): quel soulagement qu’ils n’aient pu prendre Vienne (quel soulagement également que l’Europe ne soit pas devenue napoléonienne ou nazie, mais chut...il faut bien sélectionner les périodes qui nous arrangent). Et depuis le début du XIX siècle, adoption d’un mode de vie européen qui distingue la Turquie de pays comme le Maroc.
    3) La Turquie ne respecte pas la démocratie. Comme si on devait décider tout de suite si la Turquie était prête démocratiquement...Rappelons là aussi que l’Espagne a adhéré à l’UE en 1986 et qu’elle était une dictature jusqu’en 1975. Et la Grèce ? Et le Portugal ?
    4) L’adhésion de la Turquie ferait le jeu américain...Tout d’abord mettre l’Amérique dans l’équation c’est lui donner une importance qu’elle ne doit pas avoir dans le débat. Mais soit, mettons-là dans l’équation: vous avez tous noté que désormais c’est Obama le président non ? Une adhésion de la Turquie c’est une chance historique de monter que la prospérité et la démocratie sont à portée de main d’un pays musulman. C’est l’opportunité d’aider Obama à proposer une alternative crédible à la politique d’usage de la force de ces dernières années. Je croyais pourtant que nous le soutenions (presque) tous...
    5) La Turquie est un pays musulman. Et l’Albanie ? On en veut bien de l’Albanie non ? En fait le problème serait que la Turquie est un pays musulman mais aussi un grand pays, qui pèserait autant que l’Allemagne. Evidemment personne pour voir qu’avec la Turquie, à la fois l’Allemagne et la France auraient alors l’occasion de passer d’un raisonnement contre-productif en termes d’influence à une vision plus respectueuse des desseins supérieurs de l’UE. Un sacré avantage au vu des relations actuelles plutôt mauvaises entre la France et l’Allemagne.
    Voyez, les arguments peuvent facilement être retournés. On peut donc être pour l’adhésion de la Turquie ou contre. Mais encore faudrait-il avoir un vrai débat qui se résume finalement à la question suivante, à laquelle personne n’a apporté de réponse ces dernières années, d’où les impasses actuelles: quelle est l’Europe que nous voulons ?
    Pour ma part, j’en veux une avec la Turquie, à la lumière des points avancés précédemment. Et puis son intégration permettrait de boucler la boucle: en intégrant tous les pays des Balkans dans le même espace économique et politique on facilite la réconciliation et on n’évite que des conflits comme ceux vécus dans l’ex-Yougoslavie ne se reproduisent. Bref, on s’assure que l’on continue à vivre dans une Europe en paix et prête à affronter les défis du futur.

  • suis assez d'accord avec les remarques de courrier Danemark.

    1)si on considère que la construction européenne est un "processus" alors il ne peut y avoir de frontières pré-définies car comme tout processus il est en perpétuel évolution ce qui fait son originalité et sa force.
    Cette façon de penser a permis la création d'un espace démocratique transnational stable qui s'est développé sans conflit ce qui est une première dans l'histoire de l'humanité.

    de plus ce modèle de construction a vocation a être exporté partout dans le monde d'ou le fait d'intégrer la notion de frontière est une erreur.

    2)cependant comme tout modèle ou tout processus il peut a un moment donné avoir besoin d'une pause.
    actuellement tant que l'UE sera régi par le traité de Nice il vaudrait mieux ne pas intégrer de nouveaux pays car l'UE fonctionne au ralenti...

    par contre si le traité de Lisbonne est un jour adopté, quand son fonctionnement sera bien rodé, alors les processus d'adhésion pourront reprendre sans se fixer de frontières.....

    3)Que certains le veuillent ou non la Turquie a vocation un jour à rentrer dans l'UE.

    4)le seul Hic pour l'adhésion de la Turquie serait peut-être un problème technique lié à l'importance de sa population.
    en effet le poids des différents états dans les divers systèmes de vote est fonction de l'importance des populations. l'adhésion d'un nouveau pays à forte population pourrait créer des déséquilibres dans la façon de fonctionner de l'UE....mais on peut partir du principe que tout problème a sa solution....

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