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C'est quoi, un socialiste ?

«En Allemagne, les sociaux-démocrates sont 850 000 ; en Autriche, ils sont 550 000 ; en Suède, 400 000… Et nous, nous sommes 120 000. Moins nombreux que les socialistes wallons ! Et qui sont-ils, les socialistes français ? Pour un tiers ce sont des conseillers municipaux, pour un autre tiers des gens qui veulent devenir conseillers municipaux, et pour un troisième tiers des curieux de passage qui s'en vont vite parce qu'ils s'ennuient ferme aux réunions de section…»

Et vous croyez que ce bon mot est de l'hérétique ? Pas du tout ! C'est Michel Rocard qui le dit dans un entretien réalisé par Thomas Wieder dans Le Monde du 07 novembre 2008, c'est à dire d'hier. S'il le dit...

Nous au moins, un MoDem, on a un avantage : on ne risque pas d'être un tiers de conseillers municipaux :-(

Il n'empêche qu'il en veut vraiment à Ségolène, et qu'il soutient mordicus Bertrand, le père Rocard. Moi qui pensais qu'un boy-scout et une dame patronesse cela pouvait s'entendre ... :-)

Commentaires

  • En fait, j'ai comme l'impression (dis-moi si je me trompe) que tu as toujours minimisé la hargne de certains SocDem contre SR, surtout les deuxième gauche pour qui le combat au sein du PS se plaçait sur le terrain programmatique, et qui se sont sentis trahis par le manque de consultation, les critiques contre les technos, les allusions nationalistes, et les erreurs programmatiques de SR en 2007. A l'inverse ils se retrouvaient sur l'alliance avec FB...

  • @ L'Hérétique
    Même avis global qu'ArnaudH.
    Cette "deuxième" voie au sein du PS a toujours eu une expression minorée par l'appareil.
    Je rappelle que les Gracques avaient dès avant le premier tour de la présidentielle de 2007 appelé a plus d'ouverture.
    Ils étaient peut-être trop en avance sur leur époque !!!
    Je n'en démords toujours pas, SR a eu une approche parfois "populiste" des problèmes, l'équivalent chez elle du positionnement de NS.
    Mais bon, c'est peut-être là le travers de ces compétitions électorales où priment les personnes, la couleur des tailleurs (des cravates pour ces messieurs), les brushings. La forme en somme s'imposant au détriment des idées.

    S'agissant de la structure sociologique du PS qu'évoque Michel Rocard, ça me fait doucement penser à ce qu'on disait de l'ancienne UDF qui était devenu un parti de notables.
    Le PS a perdu une large part de son assise populaire. Le PS UDF-ïsé tiendra-t-il longtemps ?

  • @ Thierry: Un "PS UDF-ïsé", intéressant comme concept, tu devrais faire de la politique, lol

  • @ Arnaud
    C'est une image qui fait bisquer mes amis à la rose ! :-) Ils en sont conscients mais sont encore dans le déni.
    J'aime bien aussi leur rappeler qu'ils se radicalisent ! Ce au sens de la tradition radical-cassoulet qui est en vigueur dans le Sud-Ouest et Midi-Pyrénées :-)

  • un socialiste français passe son temps a se poser les questions c'est quoi être socialiste de nos jours, c'est quoi être de gauche de nos jours?

    ils cherchent à justifier en permanence le bien fondé de l'utilité de leur existence . ont-ils un problème à assumer avec le fait qu'ils sont de gauche, qu'ils sont socialistes? une bonne psychanalyse leur serait peut-être utile....

    les socialistes français se veulent progressistes et être les apôtres du changement. le problème est qu'ils réfléchissent( si si...) en gardant le référentiel qui a fait que les socialistes ont contribué autrefois à de grandes avancées.

    cette façon de penser les amène à ne pas changer de nom par exemple, ceci toujours en référence au passé.

    il existe un courant social démocrate au ps, mais on n'entendra jamais le terme : je suis social démocrate.....

    leur principal raison d'être c'est de "jouer" à plus être le plus socialiste et le plus à gauche des socialistes.... donc ce parti passe sont temps dans les querelles de personnes plutôt que de réfléchir sérieusement à la gestation d'un référentiel plus moderne comme l'ont fait les autres PS européens...

  • @ Europium
    "Social-démocrate" voilà un mot qui resterait encore tabou chez les socialistes. Ce non-dit justifie en effet une auto-analyse du groupe. C'est leur problème majeur à régler, et ce bien avant de s'intéresser aux égos des personnes.

  • Mai 2007 Il y a longtemps ...

    Peut-être une illusion d'optique, moi
    je trouve que Ségolène, elle s'a-mé-li-ore.
    (Ses copains et copines nouveaux ça met
    de la vie quand même).

    Ce n'est pas le cas de Rocard (idôle d'antan) pour ce qu'il dit du moins. Toute façon personne ne l'écoute plus. Puisqu'il aime l'étude des dossiers, qu'il se contente de ce travail où je ne doute pas qu'il soit toujours aussi bon !!

    Les gens seraient-il décidément des
    ignorants et des sots ?

    Pour les problèmes sociaux, Il semble
    qu'ils feraient plus confiance aux Socialistes qu'aux gens du Modem.

  • Tout juste pour participer et élargir le débat :
    http://skeptikos.hautetfort.com/archive/2008/11/09/les-trois-gauches.html

  • Bonne question!!!!!

    on pourrait se la poser nous aussi , c'est quoi un modemiste par rapport aux socialistes ou aux umpistes.

    Il est urgent de préciser la base doctrinale de l'action des democrates du MoDem afin de ne pas tomber dans le pièges des apparences et des postures chère à nos médias.

    A+ a rous
    Paul

  • voir le livre de JF Kahn (pourquoi il faut dissoudre le PS), tout y est...

Les commentaires sont fermés.