Si Obama l'emporte, ses possibilités seront immenses, tant le crédit dont il disposera alors sera historique. Tout du moins, dans le domaine international. Son crédit en Europe atteint des sommets historiques, comparables seulement avec celui de Rossevelt ou de Truman à l'issue de la seconde guerre mondiale. De mémoire d'homme, et particulièrement de Français, on avait plus vu à Paris et plus généralement en Europe une telle popularité. Mais bien plus encore, en Afrique, il disposera d'une aura sans précédent pour un président Américain. Il ne sera plus possible d'accuser l'Amérique de colonialisme ou de racisme avec un président méttis à sa tête.
Les USA auront alors donné une leçon sans précédent au monde entier, et tout particulièrement au fameux modèle "d'intégration" à la française. Barack Obama, s'il est élu, sera à la croisée des chemins. La voie sera étroite, et en même un boulevard s'ouvre à lui, tant il suscite des espoirs très important.
J'espère qu'Obama sera à la hauteur, car il aura l'occasion de réhabiliter l'Amérique aux yeux du monde entier et d'en faire le fer de lance du progrès et de la démocratie de la planète.
Du côté de l'Hexagone, le MoDem ne peut que souhaiter la victoire d'un homme dont le programme, les idées et le parti politique présentent bien des similitudes avec le sien et avec celui de François Bayrou lors de l'élection présidentielle de 2007, au point que Guy Sorman a pu dire dans un entretien avec le Figaro, le 31 octobre dernier, que le match Obama-McCain c'était un peu Bayrou contre l'UMP.
Le un courant du Parti Démocrate américain et le Mouvement Démocrate font d'ailleurs partie de l'Alliance Mondiale pour la Démocratie, une sorte de déclinaison à l'échelle de la planète de l'ADLE en Europe.
Commentaires
C'est en effet un nouveau cycle politique américain*, mais aussi mondial, qui s'ouvrirait, une politique internationale cohérente en provenance des deux rives de l'Océan Atlantique serait de bon augure, une déclinaison euro-atlantique de la relation franco-allemande?
* http://www.quindiblog.eu/log/2008/06/quindi-obama-et.html
On n'avait jamais ça avant, tout simplement parce que la société du spectacle ne s'était pas à ce point développée. Ne comparez pas la popularité historique de Roosevelt avec celle, médiatique, d'Obama... Moi, je reste au lit, avec un bon bouquin...
On n'avait jamais ça avant, tout simplement parce que la société du spectacle ne s'était pas à ce point développée. Ne comparez pas la popularité historique de Roosevelt avec celle, médiatique, d'Obama... Moi, je reste au lit, avec un bon bouquin...