Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Carla Bruni sauve la Villa Médicis

Bon, ben, finalement, elle commence à me plaire, la first Lady. Il faut dire que jusqu'ici, j'ai plutôt eu de la sympathie pour les compagnes de Sarko.

Je trouve sa sortie à propos de Benamou excellente :

"cette curiosité si française qui veut que l'on écarte un conseiller en le nommant à un poste magnifique." Bien dit. Benamou a senti le vent tourner et il s'est prudemment retiré. Ouf, la Villa Médicis l'a échappé belle !

Il faut dire qu'à la base il y a une histoire vaudevillesque qui mérite d'être racontée : le 18 décembre dernier, le Conseil d'Administration de France-Télévisions doit nommer deux directeurs généraux ; or, les représentants de l'état, qui sont membres de droit dans le CA, s'abstiennent. Pas content du tout, le CA repousse du coup les nominations. Sacrée gifle pour Sarko ! Je vous cite texte la réaction de Sarko quand il apprend la nouvelle, et il n'est vraiment pas content :

Quel est le con qui a décidé cela sans m'en parler ?

Pas de chance pour lui, le con en question, c'est Benamou. Son sort est donc scellé, et, bien qu'il ne parle pas un mot d'italien, il est démissionné straight away et "on" lui offre un os à ronger : la Villa Médicis. Il faut savoir que la demeure de l'Ambassade de France à Rome est un bel édifice, mais que l'insitution n'a quasiment plus un kopeck pour fonctionner.

Ce n'est pas tout, il y a une histoire florentine derrière cette affaire. Le problème, c'est que Benamou, à tout hasard et pour passer pour un grand démocrate, avait laissé entendre à des "amis" qu'il les appuierait. Et pour couronner le tout, il a fait la même promesse à plusieurs personnalités. En fait, selon Le Monde, il aurait caressé l'idée de vider Christine Albanel, de lui refiler la villa Médicis, et de se trouver un poste en or à la Culture. C'est raté, d'autant plus que Christine Albanel a déjà refusé ce poste il y a quelques années. En revanche, elle fait savoir tout haut que Benamou n'est pas son candidat. Et comme les copains de Bennamou voient rouge quand ils se rendent compte que Benamou les a doublés, ils publient fissa une lettre ouverte pour dénoncer les parachutages...

Pas de pot pour Benamou, la première dame de France est du même avis...et voilà comment la boucle est bouclée. Avec un petit empoisonnement en prime, ç'aurait presqu'été une histoire à la Borgia, bien comme je les aime. On se contentera des Médicis, ce n'est déjà pas si mal. 

On lui propose d'adhérer au MoDem, à Carla ? 

Commentaires

  • Je vais finir par croire que tu es sensible au charme des élégantes italiennes... est-ce par affection pour les lettres latines ou par lassitude envers l'aridité des dames corréziennes ;-) ?
    Je suis là pour t'implorer de ne pas oublier les beautés grecques ;-) !

  • @ Fotini

    C'est la beauté grecque qui est d'abord ma maîtresse :-)
    Sur ce coup-là, elle a tout de même eu un rôle plus positif que négatif, objectivement...

  • Tu me rassures, moi qui désespérais de notre influence sur la société française depuis la disparition de Nana Mouskouri des radars... :-))

    Oui, elle remplace Cecilia comme conseillère de son mari : doit-on s'en réjouir ou le déplorer ? Est-ce là son rôle ?
    Donc, si les moeurs politiques changent en France ce sera grâce à un regard domestique nouveau ? Pourquoi pas, si on admet que la frontière entre la petite histoire et la grande est ténue... j'aurais préféré un système qui s'autorégule mais après tout dans une monarchie élective on a le droit de se réjouir comme on peut de l'évolution individuelle du monarque.

  • Si vous souhaitez une vision moins politique de la Villa Médicis : http://www.rome-en-images.com/2008/04/villa-mdicis-au-bal-masqu-partie-3.html

    Ciao
    Eric

  • @ Eric

    joli site, merci.

Les commentaires sont fermés.